• version 3

    MEMOIRE

    *

     

    version 2

    MEMOIRE

     

     

    Stèle gravée, dans la campagne.

    Ici jadis eut lieu

    le combat de Sugriva et de Bali.

     

    Toit lisse et clair d'un roc ,

    fragment énorme de montagne

    et partout l'immensité de l'air.

     

    L'herbe s'accroche aux parois.

    Un homme aussi.

    Il tente de grimper sur la face abrupte.

     

    Ici Rama en arrivant

    trouva des alliés ardents 

     rivalisant pour l'aider

    A retrouver Sita sa compagne.

     

    Sita avait été piégée

    par les déguisements de Rawana ,

    d'abord la biche aux cornes d'or

    puis le roi-démon l'enleva

    travesti en moine mendiant

     

    Pour plaire au peuple qui la dit souillée

    Rama ne reprit jamais Sita

    libérée grâce à Hanoman.

    Folie de la raison d'Etat.

     

    Des politiciens organisent non loin 

    Des fêtes dravidiennes à Rawana 

    Contre le  colonialisme aryen.

     

    Désunion, mort, guerre ,

    la tentation brise les coeurs

    ainsi  que la machine à décerveler

    des hiérarchies vides de sens

     d'hommes , de singes, de diables . 

     

    Mais toi, Agastyar

    tu rassembles dans la bonté,

    tu as logis dans mon coeur,

    tu réconcilies au delà

    des races et des castes

     

    *

    version 1 :

     

    OPUS 40 : EN MEMOIRE D'HANOMAN A HAMPI

     

     

    OPUS 40 : EN MEMOIRE D'HANOMAN A HAMPI

     

     

    *

    http://ekladata.com/5d-QGO595ExfqJmtEQ6WaB4YnPI.jpg http://ekladata.com/5d-QGO595ExfqJmtEQ6WaB4YnPI.jpg


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  •  

    Opus 42 : SINGES SUR LA MONTAGNE D'HANOMAN A HAMPI

     

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    version 3

     

     

     

    *

    version 2

    SINGES

    __

     

    Sur la montagne d'Hanoman

    Avancent les voyageurs

    tenant flûtes et perfcussions.

     

    Il ya à l'entour dit-on

    Des brigands cachés dans les grottes

    Alors chacun s'est dit : "Fraternisons

    Nous serons à l'abri du malheur"

     

    Mis au-dessous du temple du Bon Singe

    Sont d'autres singes chapardeurs

    Trop faibles pour égorger les passants.

     

    Ils emportent les sacs

    Et mangent les bananes

    laissent les peaux sur les buissons

    Accrochés à la falaise

     

    Au loin un palais de granit

    sans murs accueille tous les vents

     

    Brigands et pélerins

    Sillonnent la campagne d'Hampi.

     

    *

    version 1

     

     

     

    *

     

    Halte ce jour là de notre groupe de marcheur avant de gravir la montagne d'Hanoman à Hampi. Hanoman dans le Ramayana est le roi des hommes singes qui aide Rama à délivrer Sita prisonnière de Rawana. Et tout en haut , singes de mon village natal Bin el Ouidane

    Opus 42 : SINGES SUR LA MONTAGNE D'HANOMAN A HAMPI

     

     


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  • ESCALIERS  A HAMPI SUR LE CHEMIN DU CIEL

    version 3 :

     

    OPUS 29 : ESCALIERS  A HAMPI SUR LE CHEMIN DU CIEL

     

    *

    version 4 :

     

     

    ESCALIERS  A HAMPI SUR LE CHEMIN DU CIEL

     

    Où vont ces escaliers?

    - Vers l'Infini...

     

    Dansons,dansons sur les rochers.

     

    De ces palais déserts ne subsistent

    Que les colonnes et les marches de granit.

     

    Empire de Vijayanagar

    Princes cruels et princes bons

    harems heureux ou malheureux

    Tout cela fut détruit en un jour

    Par un sultan plus ambitieux

    Dont il ne reste rien.

     

    Prions, prions dans les palais

    abandonnés aux pélerins.

     

    Pour parvenir aux temples de Lumière

    Tant de sentiers à parcourir

    Bien plus loin qu'avec l'avion,le train

     

    Et au delà des marches  vers le ciel 

    ces rochers sont  nus et lisse 

    Pour l'alpiniste acrobate

    ou le regard qui rebondit

    sur la virginité des pierres

     

     

    OPUS 29 : ESCALIERS  A HAMPI SUR LE CHEMIN DU CIEL

     

    *

    version 1 :

     

     

    ESCALIERS  A HAMPI SUR LE CHEMIN DU CIEL

     

     

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  •  

    OPUS 38 : LA FETE DANS LE JOUR SUR LES CHEMINS D'HAMPI

     

    *

    version 4

     

    OPUS 38 : LA FETE DANS LE JOUR SUR LES CHEMINS D'HAMPI

    *

    version 5

     

     

     

    Je me suis assis au soleil sur la colline 

    au dessus du temple aux piliers cristallins

    Parmi les colonnes et toits de granit que l'on appelle ruines

    mais   qui semblent  tellement plus habitées depuis 

    qu'ils  sont balayés par le soleil et le vent 

    et les rayons de lune qui les font étinceler

     

    Jadis des rois  puissants paradaient en ces lieux 

    On y rencontre  désormais seulement des voyageurs

     des moines errants en robe orange

    et des marchands d'étoffe

    qui ont tissé des murs de feuilles entre les vestiges.

     

     

    Un sannyasin dans l'angle de deux rocs géants

    A l'abri du vent fait cuire du riz.

     

    Sur la colline sonne mon tambourin

    Je chante.

     

    Un pélerin brun et un pélerin blanc

    S'approchent.

     

    Le premier,cheveux longs

    Bat de ses mains le rythme.

    Le second,cheveux ras, écoute.

    Ils sont assis maintenant près de moi.

     

    Je pose le tambourin, prends le , fais le sonner...

    Je sens monter  en moi la danse de Siva !

     

    O Nataraj

    Que ton pied soulevé de Terre

    Nous montre le chemin du Salut !

     

    Car même lorsque les bhramanes de toutes corporations

    et de toute croyance m'ont dépouillé de mon destin

    et livré mes instants aux brigands des petits chemins

    Toi Seigneur du rayonnement des étoiles

    tu déverses toujours ton énergie

    dans mes chairs et mes os nostalgiques

    d'un vol de liberté inconditionnellement bienveillante

     

    Et même si je n'ai que ce savoir à partager 

    avec le mendiant ou pour mendier moi même

    Il est l'aumône de la planète offerte de l'éveil

    aumône de la vie elle même dans le souffle du Ciel

    et qui donne sa puissance au cri pour l'éradication

    de toutes les misères

     

    O danse dans mes jambes

    vainqueur du mauvais sort, de  l'ignorance et de l'inertie

    pénètre ma tête et ma poitrine

    illumine les pour toujours

     

    Les pélerins répètent cette prière

    en une langue disparue des conversations humaines

     qui offre un répit aux errances de l'âme et du corps

    et aux féroces gourmandises chasseresses de mes chairs ...

     

    Mes mille bras ont mis à l'oeuvre la destruction cosmique

    afin que seule la Lumière habite ma conscience .

     

    Orientés vers l'envol en dépit des cartouches explosives

    en direction des oiseaux migrateurs 

    nous trouverons refuge au dessus des nuages

    car c'est du dedans profond dedans que surgit

    intarissable l'élan d'aimantation

     à l'énergie des astres !

     

    *

    version 1

     

    OPUS 38 : LA FETE DANS LE JOUR SUR LES CHEMINS D'HAMPI

     

     

    OPUS 38 : LA FETE DANS LE JOUR SUR LES CHEMINS D'HAMPI

     

     

    *

    version 2

     

    OPUS 38 : LA FETE DANS LE JOUR SUR LES CHEMINS D'HAMPI


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  • C'est un fait, de mon oeil droit je vois tout plus grand que de l'oeil gauche. Et de l'oeil droit je vois les lignes que j'écris avec une ondulation. Alors comment savoir si la vache voit plutôt comme mon oeil droit ou plutôt comme mon oeil gauche ? A moins qu'elle ait le regard de l'esprit. c'est Nietzche qui disait que le poète avait besoint de spectateurs , fussent ils des buffles. En tous cas , à défaut de danser sur la corde, on le vit tirer la charrette de sa Salomé, jouer le rôle du buffle ( voir leur photo ci dessous), sauf que le buffle jamais ne s'attachera lui même... Du moins c'est ce qu'on dit ... Eh bien j'ai imaginé ce que la vache avait pu voir lors de ma danse ce jour là ... à moins qu'elle ait juste perçu le souffle de la vie, de l'évolution ... Il y avait à l'origine deux poèmes distincts en hommage à la vache, je les ai réunis ensuite.

    *

     

     OPUS 32 : LE REGARD DE LA VACHE SUR LES MARCHES DU PALAIS A HAMPI

    version 4 :

    ELOGE DE LA  VACHE

    *

    version 5

     

     

     

    L'avenue est restée presque mille ans déserte.

     

    Sur les marches sacrées,avançons

    Vers la montagne

    Avec sonnailles et flûtes.

     

    Des nomades ont planté leurs tentes

    De l'autre côté de l'avenue

    Et quelques paysans font le lit de leur vache

    Avec du foin sur le granit

    D'un palais juste en colonnes

    Posées entre ciel et rochers l.

    Paisible la vache qui rumine 

    sur les dalles de la noblesse anéantie

     

     

    Villages éparpillés 

    où  des canaux 

    creusés aux temps de Vijayanagar

    distribuent aux paysans

    les eaux du fleuve Tungabadra

     

    Il y a quelques siècles des iconoclastes

    incendièrent la ville

    seul le granit était invulnérable

     

     

    la cour de l'ancien temple est devenu étable

    L'antichambre d'un ministre

    est devenue boutique pour les pélerins

    On y vend des  couvertures du cachemire

    en barbe de bouc

     et des robes du rajasthan

     

    Une femme venue du désert pleure en me racontant

    que son mari marchand la frappe

    elle m'imagine riche et puissant 

    pour la délivrer de sa géhenne

    et l'adopter dans un harem 

    elle est belle ainsi que ses enfants

     

    Au dessus  de l'oasis un moine dort trois jours dans une caverne

    Il invite les passants à fumer le shilom

    qu'il bourre de ganja en criant Bom Shankar

    c'est à dire gloire au danseur cosmique et ses étoiles

    Il raconte que le matin en se levant

    il a vu toute une famille  d'ours passer  devant

    l'ouverture du logis provisoire sans porte

     

     

    Un anglais marié avec une gitane

    souffle dans un saxophone

    et peint sa femme sans robe ni miroir

    en train de se baigner entre les joncs pres des rizières

     

     

    Puis là au bord du fleuve j'ai trouvé un coin d'ombre

    et j'ai joué ma flûte seul  ou plutôt

    il y avait une vache me tenait compagnie de loin

    et pendant que je soufflais dans le bambou

    elle chuchotait dans l'oreille de mon âme

     

    Elle me disait qu'au fond elle était aussi moi-même 

    car elle pouvait habiter mon écoute

    et j'étais elle , car j'étais  dans le regard

    de son pâturage sous le soleil

    pour toujours si je le voulais

    et elle même jamais ne perdrait ma trace  dans le ciel

    dont on a l'accès par l'intérieur de soi

     

     

    c'est alors que de  puissants tambours

     m' ont attiré jusqu'au temple cristallin 

    gardé par une déesse nue 

    qui montre  aux passants en bas  en l'entrouvant avec ses doigts

    sa vulve délicieuse de pierre grise

     

     Cérémonie au temple  ce soir , un couple se marie 

    Je m'assois pour regarder et écouter

     

    Les tambours claquent comme des feux d'artifice

    et mon coeur bat à leur rythme où se glisse mon souffle

     

    Maintenant  je n'arrive plus à résister à l'appel de la danse

    Apres tout on me grondera  si  ici aussi c'est une offense ...

     

    Mais voila que  je suis précipité dans les airs en cadence

    mes pas s'élancent sans toucher le sol je me sens oiseau

    tellement les musiciens déversent leur énergie dans mon corps 

    je nage dans un hommage à la plus haute Conscience

    est ce un miracle, une illusion, une coïncidence ?

     

    j' ai rêvé si longtemps de maîtriser la science

    qui inverserait la pesanteur 

     et que ce soit  le ciel qui aimante  mes os,

    alors je m'abandonne  à la fête, je m'élance

    et n'atterrit qu'à peine ,par intermittence

    comme offert à l'espérance

    des amants couverts de fleur et qui prient ...

     

     

    Puis cessent les tambours et je me retrouve assis

    Aucun regard ne me juge pour démence importune

    Au contraire

    C'est comme si j'avais confirmé la bénédiction  des épousailles

    par le rayon supramental Divin

     

    Et puis voilà qu'une autre vache aux cornes peintes

    qui m'observait de l'autre côté de la cour du temple

    se met à trotter vers moi joyeuse 

    Nous sommes maintenant face à face

    Elle baisse la tête comme mendier une caresse

    je lui gratte le cuir chevelu car sa peau est épaisse

    et je crois qu'elle veut

    que j'affirme encore ma présence ...

    Puiss elle reste  tranquillement devant moi assis face aux mariés 

     

    Décidément pour avoir accueilli la bonne transe

    nous nous portons tous chance dans la patience

    bêtes et hommes  soudains délivrés de la souffrance

     

    *

    version 1 :

    LE REGARD DE LA VACHE SUR LES MARCHES DU PALAIS A HAMPI

     *

     version 2 :

    *

    LE REGARD DE LA VACHE SUR LES MARCHES DU PALAIS A HAMPI

    version 3 :

    LE REGARD DE LA VACHE SUR LES MARCHES DU PALAIS A HAMPI

    Nietzche , Paul Rée et Lou Andréas Salomé :

     OPUS 32 : LE REGARD DE LA VACHE SUR LES MARCHES DU PALAIS A HAMPI


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