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Par dominiqueOriata TRON le 15 Février 2013 à 22:44
Je vais tenter de publier petit à petit sur ce blog, non seulement mes poèmes récents, mais aussi tous ceux qui furent publiés sur papier par divers éditeurs (Seghers, Losfeld, La Bartavelle) dans leur version ancienne ou dans une version plus récente. Mes contrats stipulaient que je pouvais récupérer mes droits si les ouvrages n'étaient pas réédités dans les cinq ans suivant l'épuisement du stock. Ce processus de réédition sur le net est à l'heure actuelle incomplet, il commence à peine . Je voudrais préciser que les numéros des opus ne correspondent à aucun ordre chronologique , j'ai en fait numéroté mes opus assez tard dans ma vie , à des fins de classement personnel, au fur et à mesure que je les scannais ou diffusais ,ou rediffusais .Voici ci-dessous une courte présentation autobiographique.
Il était une fois un enfant qui ne comprenait pas pourquoi il se trouvait sur cette planète Terre qui ressemblait à un asile de fous, à un repère de diables où même sa famille l'empêchait de s'accorder à la beauté du ciel, des arbres et de la mer. Cet enfant criait qu'il voulait mourir.
Un ange de Lumière chuchota à son oreille un plan d'évasion. En échange , l'enfant , devenu artiste et philosophe devait promettre d'essayer de transmettre les clés qui lui étaient confiées à d'autres enfants terrifiés par le labyrinthe dans lequel ils avaient été engendrés ... Comme ces clés semblaient d'or , beaucoup voulurent les recevoir, mais elles servirent plutôt de pendentifs pour briller dans la société des singes.
L' artiste , devant être fidèle à sa promesse pour trouver l'issue définitive de Lumière,et devenir lui même un ange libre du temps et de l'espace, s'obstina à distribuer des doubles des clés enchantées qui l'aidaient à survivre sans amertume aux impostures et fausses promesses de l'humanité primitive . Néammoins on lui répondait que ces clés ne pouvaient servir qu'à lui même .
Il y avait ceux qui le traitaient de parasite et de stupide illuminé,puis ceux qui se sentaient frères et soeurs dans le malheur mais pas dans le bonheur, et ceux qui connaissaient les valeurs de ces clés mais qui avaient aussi d'autres projets, et ceux pour qui l'artiste était un bel égo, admirable mais seulement un égo à imiter un peu pour l'ambiance, pas trop car ses galères sur la planète étaient notoires, et ses bonheurs paraissaient illusoires.
L'ange de Lumière expliqua à l'artiste que sa récompense sur cette planète ne pouvait être que l'amour et la danse de son âme , et il y avait depuis longtemps accédé. Quant à la gloire mondaine, elle était surtout une récompense pour tous ceux qui pourraient recevoir son héritage, et cette fête signalait que ses efforts terrestres pour un tel partage de vie raisonnable n'avaient pas été totalement vains, même si les hypocrites se mêlaient aux sincères, mais qui peut dénouer les chaînes intérieures des destinées ?
Il est seulement possible de mettre en garde contre l'exploitation de l'humain par l'humain , et contre l'idolâtrie de soi même ou des plaisirs et des bourreaux humains .Voilà donc que j'ai pris un peu de temps pour raconter tout ce qui m'est arrivé sur cette planète, à l'intention de ceux pour qui ce sera instructif. Je n'ai pas à me soucier de plaire ou de convaincre, juste à fournir les clés de mon existence , au cas où elles puissent être utiles à d'autres.
Le RUAMANO en Polynésie , est le conteur, le griot .. J'ai créé ce site d'édition parce que la plupart de mes autres sites étaient saturés , mais ils restent accessibles dans le menu de l'en tête. J'avais accueilli les voix de mes amis morts ou vivants dans les Editions de l'Ecoute et je les accueille maintenant dans les éditions ROTAHI, où je publie aussi des partitions musicales de mon opéra dansé catalytique des oiseaux du paradis.
Le griot traditionnel en Afrique est gardien des chroniques, des généalogies et des mythes anciens. J'assume ce genre de fonction car mes poèmes sont de plus en plus narratifs comme ceux du griot, sauf que ce que je conte, ce sont mes tribulations ou émerveillements personnels, et les épisodes du Théâtre des oiseaux de paradis sur plusieurs planètes.
Il y a d'abord la planète Santoch , l'île Aétoéraw où si l'on se contente, le bonheur est facile à atteindre. Mais l'orgueil des humains a transformé les nectars en poisons, et cette planète n'a bientôt du paradis plus que le nom. Nanihi, la femme qui naguère cherchait la perfection, mais a cédé pour un temps à l'hypnose des apparences, est alors prisonnière sur la planète Avidya, à Téahitutaï. C'est la planète de la convoitise et de la colère, où celui qui n'est pas chasseur est gibier . 'Oriata s'y rend pour la délivrer, mais il y est transformé en esclave. Heureusement l'oiseau du SOUFFLE, Hamsadea, vient délivrer les amants . Le secret , c'est lorsque l'amour se réoriente vers l'élévation de la Conscience.
Il nous conduit alors à Abalyon, sur la planète de la Synchronisation , Rotahira'a. Pour se synchroniser à l'harmonie du Supramental Divin, rien ne vaut l'étude, celle du livre symbolique qu'est l'Univers, il faut s'intégrer à la musique des sphères , à la danse cosmique, et l'Amour vigilant au quotidien est le point de départ ainsi que le point d'arrivée.
Mais l' enfant adoptif Hoani , pour en apprécier la valeur, doit la trouver lui même, lui donner la priorité et tenter de la partager. C'est ainsi qu'il s'incarne sur la planète Terre à la recherche du Graal. Il y découvre la discorde et la confusion, les faux Graals de la gloire vaine , du pouvoir aveugle , de l'argent capitaliste , du totalitarisme communautariste et de la fausse sagesse théorique . Malgré tout Hoani contribue à aimanter l'humanité vers une gouvernance sociale mondiale.
Lorsque les peuples de cultures diverses parviennent à s'unir et à résorber leurs conflits, ils deviennent plus réceptifs aux deux piliers vivants de l'Univers :l'Amour et la Connaissance. C'est alors qu'un oiseau de paradis leur enseigne la danse chantée des 27 couleurs, afin d'intégrer à la Conscience supramentale immortelle leurs propres semences mentales , astrales et matérielles .
Je viens de résumer à l'extrëme l'opéra dansé qui a été ma mission dans cette vie, on en explorera les péripéties les caractères et les symboles à travers des quantités d'images, de vidéos de danse, de textes . Depuis quatre décennies il combine des techniques issues des cultures du Nord et du Sud , et les met au service d'un sens qui s'était perdu partout, à moins que je n'ai pas été informé. Bref , à l'aide de mon ange gardien Sri Agastyar , j'ai remis en ordre l'équation qu'est la fable de toute incarnation, avec une inconnue à élucider , qui est la possibilité de réalisation sur un plan au moins spirituel .Comme le Natya Véda jadis , mon théâtre propose la fondation d'un monde , à l'échelle d-une conscience individuelle , voire d'un du couple et à l'échelle des traités internationaux, un monde sans castes, où le Sens de l'Unité Humaine ne servent pas juste de robe au mandarin , au bhramane, au fonctionnaire , au guerrier ,à l'apparatchik, au cultivateur ou au receleur.
Voilà mon offrande, et tous mes travaux sont là pour en partager le sens . Sur la colonne de gauche de ce blog, les titres sur lesquels on cliquera ,dans les rubriques ,donneront acces à des créations littéraires, éventuellement illustrées par des photographies de mes peintures, ou d'autres photographies biographiques ou non. Dans le menu de l'en tête, on trouvera d'autres textes littéraires, mais aussi un accès à des enregistrements vidéos de mes activités chorégraphiques , théâtrales , musicales.
Alors que dans Editions de l'Ecoute et Editions ROTAHI, mes créations sont combinées à celles d'autres écrivains et artistes, dans les éditions RUAMANO le lecteur rencontrera seulement ma démarche catalytique, celle de Dominique Oriata Tron , ou DomDom System, comme m'appelaient mes voisins à Haapiti.
Maintenant sur cette page d'accueil je vais raconter brièvement mon existence, avec l'aide de quelques photos, ce qui permettra de mieux comprendre à quels lieux et à quelles circonstances je fais référence dans mes poèmes et mes autres textes .Mon écriture en effet est presque toujours en rapport avec ma vie quotidienne, soit pour dénoncer et digérer ce que je subis, soit pour me créer une bulle d'utopie , de bonheur spirituel , seul ou en couple ,en dépit des adversités . Evidemment si je publie tout celà , c'est au cas où la nouvelle jeunesse du siècle ait envie de partager cette bulle d'utopie. Si nous sommes nombreux, j'appelerai celà un saut évolutif de l'espèce.
Dans cette vie le poison comme l'antidote agissent sous des formes différentes selon nos paramètres d'incarnation, dans telle ou telle langue, tel moment historique, telle géographie. Forcément chacun décèle le poison et l'antidote à la hauteur de ce qu'il vit et du possible qui lui est accordé par Big Brother . Chaque vie est donc différente, même si nous gravitons autour des mêmes principes et réflexes. N'hésitez pas à raconter votre vie, elle est intéressante et instructive, et je peux même publier ce que tu en diras, ma soeur, mon frère.
En ce qui me concerne, cette incarnation a d'abord été tres gratifiante parcequ'elle a commencé en musique dans le nature. Ensuite j'ai du subir la folie négatrice de mon père, persécuté-persécuteur victime du pétainisme devenu despote familial sans s'en rendre compte, caricature de la fausse conscience des civilisés en théorie sans l'être en pratique. Il avait une éthique mais était hypnotisé par ses malheurs au point de ne plus percevoir les conséquences de son propre comportement.J'en fus sauvé par des utopistes en action que je voulais imiter et qui me donnèrent les moyens de réaliser mes projets . Alors que j'aurais pu fortifier mes premiers succès , l'hypocrisie mondaine parisiennes me fit d'autant plus fuir que j'avais la nostalgie de l'art dans la nature. Je crus pouvoir me fixer en Asie, où je fus bien accueilli par mes maîtres et leur public, mais les complications administratives m'en éloignèrent apres dix ans . C'est dans le Pacifique que la chance revint sans obstacles insurmontables, pendant longtemps; Avec mes compagnes successives je souhaitais donner la priorité à un projet de vie conscient plutôt qu'aux coutumes communautaires. J'accordais énormémént d'importance à la vie de couple, et avec ces femmes je parvins plusieurs fois à vivre dans l'harmonie que je souhaitais , il y eut des décennies et des années radieuses puis des divergences de voies , et je crus possible de les accompagner encore, je vécus en Espagne, au Cameroun , puis je revins en Polynésie.
Au final j'ai l'impression de témoigner seulement pour gagner mon paradis : + je déroule l'échelle de corde vers le bas, plus elle s'agrandit vers le haut . Alors on dira ce qu'on voudra, je ne vais pas me gêner pour m'exprimer à ma façon ,j'aurais fait mon devoir dans cette incarnation, pour mériter d'en sortir, et puis pour quelques uns les traces que je laisserai seront des semences d'espoir pour leur propre existence.
Je suis né en décembre 1950 dans l'Atlas marocain,à بين الودان ou Bin aal Widan , en français Bin el Ouidane et en tamazigh local : , .
Mon père avait été recruté comme géomètre pour les travaux liés à la construction du barrage à partir duquel ce lac a été créé .En décembre 1948 , de passage à Marseille il épouse ma mère, qui abandonne alors son emploi de professeur de musique pour le suivre, avec son piano .Ensuite nous déménageons à Afourer puis à Agadir, puis à Casablanca. Première vision, ou rêve de l'Oiseau de Paradis lors de vacances près de Pertuis , chez un grand-oncle qui peignait . Ensuite, installation en 1957, à Marseille où mes parents étaient nés . L'ambiance familiale est conflictuelle, jamais joyeuse, ce qui me pousse vers la poésie , l'art et les rêves de voyage. En 1965, suite àa des interventions d' André Remacle ,cousin et auteur du roman "Le temps de vivre", la compagnie des 4vents de Gaston Mouren rend publique ma première pièce , située aux îles Galapagos, où des marins en quête d'utopie sèment finalement l'enfer. J'écris à Elsa Triolet , qui préface cette année là mon premier livre, "Stéréophonies" .Je rencontre ensuite Elisabeth, et après deux fugues je vis chez mes grands parents, qui m'attribuent une cave autonome . Elisabeth joue avec moi dans ma deuxième pièce de théâtre chorégraphiée par Nicolas de Barry puis je crée à Marseille une "troupe d'action et de rêve collectif" d'improvisation théâtrale de rue. Ci dessous , me voici face à Aragon et Elsa , puis au centre, Elisabeth, et à droite moi-même en 1966 :
Elisabeth m'accompagne ensuite à Paris ,où j' étudie avec Roger Ribes la danse qui devient mon activité principale . Je publie trois autres livres chez Seghers, dont Kamikaze Galapagos et chez Losfeld "la science-fiction, c'est nous". En 1970, alors que je suis invité à devenir le chaman de la coalition artistique Horde Catalytique pour la fin, qui vient de déménager de Nice à Paris, je dessine la série des"Pictographies" où j'imagine que je me délivre de la prison karmique en étant aimanté par un oiseau de paradis . En 1971 je passe 3 mois à Bali .Ci dessous, mon maître de danse Roger Ribes et une des Pictographies :
Depuis mon retour de Bali je m'organise pour m'y installer , et en attendant j'obtiens une licence de lettres et une maîtrise titrée "Peinture et poésie". Grâce à mes revenus d'auteur et aux interventions d'Aragon pour m'obtenir des bourses d'aide à la création , je peux repartir à Bali en janvier 1974. Néammoins Elisabeth préfère rester travailler en France, chez un éditeur. A Bali, je danse dans plusieurs temples , mais ne pouvant davantage prolonger mon visa , je reviens à Paris à la fin de l'année . Ci dessous, mon professeur Ida Bagous Ktut Raî Datah, ma danse dans un temple et ma peinture sur la rencontre avec l'oiseau de paradis dans le canyon de Batuan à Bali :
Je repars en janvier 1975 pour l'Inde, où j'étudie la danse tout en enseignant le français à Bangalore, avec un salaire local .Je participe à des spectacles et des émissions de télévision. En janvier 1976, après qu'Elisabeth m'ait rejoint je déménage près de Pondichéry, ou புதுச்சேரி ,et continue l'étude du chant avec Sri Kothandaraman, et de la danse avec Anuben Purani qui vit dans l'ashram Sri Aurobindo, au dessus de sa tombe . On me propose l'animation des danses de la Râs Lila de Sri Krishna à l'école Sérénity, sur les chants du poète indien Binda :
Tout en nous autorisant des aventures amoureuses ,Elisabeth et moi vivons alors ensemble en communauté à Auroville, avec plusieurs amis qui collaborent à la musique des danses que j'anime , en plus de Sérénity, à Aurobeach, à Fraternity School, à Aspiration. La motivation d'Elisabeth pour la coopération artistique se raréfie à l'extrême . Or en mai 1977 Christine , qui avait enseigné le yoga en France ,nous rejoint dans la communauté d'Aurobeach, (dont subsistent des ruines sur le lieu actuel de Quiet, sur la plage juste avant Chinnamudaliarchavadi ) et nous fondons l'Eden Duo. Comme elle est très disponible pour le théâtre catalytique des oiseaux de paradis que j'ai commencé à créer, c'est avec elle que je vais vivre jusqu'en 2000, notre couple se forme alors qu'Elisabeth vit une aventure avec José un hippie antillais.
En décembre 1977, je pars à Paris pour la soutenance de mon doctorat en Etudes Théâtrales . Aragon me suggère l'organisation de spectacles à l'espace Cardin, et mon patron de thèse , André Veinstein, me propose de travailler à l'université, ainsi que d'y publier ma thèse "Animations corporelles à support mythique , rythmique et rituel en Inde et en Indonésie". Je remets aux calendes grecques ces projets, suggérant d'attendre une deuxième thèse , car je souhaite plutôt approfondir mes études pratiques , et ma priorité est de rejoindre Christine et de partir à Bali avec elle . Ses habitudes naturistes ont empêché qu'elle obtienne le visa aurovillien . Faute de visas pour pouvoir étudier et créer sans directives en Inde et en Indonésie nous alternons les séjours entre les deux pays . Par une amie d'Aragon , Edmonde Charles Roux, j'obtiens une aide à la création de l'Université de New York et nous construisons sur la côte tamile une maison où nous pensons que nous finirons par pouvoir nous installer pour toujours . Je suis alors recruté pour des cours de danse au Lycée Français de Pondichéry .
La prolongation de nos visas en Inde se heurtant à une impossibilité pour Christine , nous repartons à Bali en 1981 avec une bourse indonésienne de 1981 à 1982. Me voici ci dessous dans l'orchestre gambuh Pedungan ,à côté de Pak Lemping, puis face à la danse de Pak Geruh,ils mes deux professeurs, puis j'apparais dans le rôle de Panji et celui ,comique, de Demang . Ci dessous, Christine dans "Oleg Temulilingan".
Ne pouvant prolonger notre séjour à Bali, à court d'argent et de visa, nous retournons en France à la fin de l'année 1982 pour une tournée d'une trentaine de spectacles .Nous donnons aussi des cours, auxquels vient participer Jean Noël François (photo de droite, avec un masque) , qui me recrute pour improviser la musique de son théâtre équestre à Marseilleveyre , avec un contrat d'un an renouvelable . Ci dessous, notre maison sur roue, et un spectacle de notre Eden duo à Aureilles, en Provence.
Lorsque Christine et moi obtenons deux bourses d'études indiennes que nous avions sollicitées dans l'espoir d'une installation définitive à Thandirayankuppam, nous supposons que le visa sera aussitôt accordé dans la foulée ,aussi je ne renouvelle pas mon contrat au théâtre équestre et nous cessons de proposer nos spectacles. Néammoins le visa n'arrive pas ,alors en mai nous décidons de l'attendre en nous embarquant avec un billet tour du monde. A Tahiti nous sommes recrutés dans l'enseignement . Lorsque le visa arrive apres 10 mois d'attente nous demandons à l'ambassade indienne d'attendre 8 mois l'expiration de notre contrat d'un an à Tahiti ,mais elle refuse. Du coup , après 10 ans en Asie,nous restons en Polynésie ! Au lycée La Mennais , je fus chargé des ateliers et de l'option théâtre au bac , mettant en scène chaque année des épisodes du théâtre des oiseaux de Paradis et des pièces de Marivaux, Ionesco, Molière , Tardieu et Bisikisi. Ci dessous mes créations avec le groupe "3ème millénaire", en répétition et à la maison de la culture de Papeete, et la couverture de l'anthologie publiée en France qui reprend une quantité de poèmes publiés dans les quotidiens tahitiens .
EN 1986, avec mon premier ordinateur et une imprimante , je publie dans la revue Eden quelques auteurs locaux et c'est l'organe , avec 200 abonnés environ, du "Mouvement pluriculturel mondial" que je fonde mais qui reste groupusculaire malgré l'adhésion de Paul Emile Victor qui vient me rencontrer au lycée pour m'inviter sur ses îlots. Lorsqu'en raison de la cacophonie politique chez les adhérents je cesse ensuite d'animer le Mouvement, celui ci disparait et notre ami le romancier Tutuuehitu crée l'association et la revue " Poètes en pareo " à laquelle je participe . Christine enseigne la biologie, l'éducation physique et le dessin, nous avons tous deux demandé à travailler à mi-temps . Néammoins vers la fin des années 90 Christine est chroniquement malade de l'humidité, comme dans sa petite enfance à Roanne où il lui avait été conseillé de vivre en climat sec. Je me croyais installé pour toujours en Polynésie , mais pour sa santé j'accepte d'en partir, et en vendant la maison qu'on y a construite, nous nous installons à Formentera, dans les Baléares.
Notre plan est d'alterner la vie entre la Méditerrannée et l'Inde du Sud au climat assez sec .Le premier hiver nous le passons dans notre maison tamile mais nos visas ont été décalés d'un mois , car à cause des essais nucléaires au Rajasthan, l'Inde a d'abord refusé de me donner un visa , ainsi qu' à toutes les personnes fichées comme journalistes ou écrivains. Christine qui a eu un visa de 6 mois dès la première demande doit rentrer en avril, car je dois rester pour un palabre officiel où , à une date fixée en mai je dois justifier la propriété de la maison qui est contestée et qu'a cause de rackets chroniques je veux vendre , ce qui est difficile à réaliser car il faut avancer en bakchich, pour les papiers , une somme qui me dépasse . Pendant ce mois où je reste seul après l'expiration du visa de Christine nous sommes tentés chacun de notre côté par des aventures amoureuses . j'ai quitté la Polynésie pour Formentera où voulait vivre Christine, car elle m'avait promis que là elle retrouverait l'ardeur à l'entraînement de nos premières années, mais en fait elle se polarise ecore plus qu'à Moorea sur l'aménagement matériel des lieux . A notre retour à Formentera nous tentons de vivre en communauté , car nous avons chacun un nouveau conjoint, et mon amie italienne extrêmement jalouse s'y refuse et m'invite au Brésil où je la rejoins , à Cabralia , sur la fois de promesses de coopération artistiques à peine amorcée (ci dessous l'église de Cabralia, et l'amoureuse qui m'y aimanta) :
Très vite cette compagne, enseignante de yoga, auteur d'un manuel illustré, et ceinture noire de karaté veut programmer mon existence dans une tournée de stages dans de grandes villes où je la remplacerais pendant qu'elle serait enceinte de moi. Elle se juge trop jeune pour la vie d'ermite , alors que pour moi il est prioritaire de vivre près de la mer , d'une rivière, de la nature en tous cas . Constatant la divergence de nos projets de vie nous nous séparons amis . Je rejoins alors Elisabeth à Vence pendant des vacances en couple de nouveau avec elle , puis je lui propose de m'accompagner en Polynésie, mais elle ne veut pas s'éloigner de sa fille étudiante, ni perdre l'autonomie financière que lui procure son emploi. Je retourne seul en Polynésie en août 2000, et là je reprends mon travail d'enseignant interrompu par deux années sabbatiques . J'expose mes peintures dans les festivals des peintres polynésiens et dans plusieurs galeries et boutiques .Je rencontre Riro, qui anime des danses dans un collège voisin de mon Lycée ,elle participe à "Arlequin poli par l'amour" que je monte, et moi à son théâtre d'ombres sur la vie de Saint François . Ci dessous, la hutte où je vis alors avec Riro à Moorea, au bord du lagon, et un tableau réalisé pendant qu'elle pose .
Puis je propose à Riro d'aller vivre avec moi sur un îlôt qui est inhabité la plupart du temps et où nous nous rendons de temps en temps en pirogue. Là on nous propose un logement et un poste salarié de gardien , nous avons la priorité jusqu'au 15 août 2003 jour du départ de l'ancien gardien . Elle se dit d'accord pour ce projet de vie , mais au moment prévu pour qu'elle quitte son emploi pour celui de l'îlôt avec moi, elle se défile , et je renonce à cette opportunité , ne souhaitant pas y déménager avec une autre amie qui se présente soudain comme ma disciple et compagne de remplacement, mais je n'y crois pas tant son chaos mental et sexuel est vampirique . Je laisse cette blonde saisir cet emploi, qu'elle vivra comme je le craignais , dans une sorte de frustration chronique . Riro a un caractère enthousiaste , enjoué , elle a des facilités pour cfreer des chants et des danses tahitiennes mais velléitaire et régulièrement colérique et jaloux de façon délirante et lorsqu'à l'issue d'une de ses crises elle va prétendre auprèes d'un ami que je la bats, j'essaie d'éviter son retour . Je me rends le 16 août 2003 au bal des piroguiers où je rencontre Tila , qui est animatrice bénévole dans une paroisse de Moorea, guitariste , gardienne de but en hand ball, et spécialiste de la fabrication de toitures en feuilles de cocotier. Nous déménageons les affaires de Riro jusqu'à sa voiture et me voilà en couple avec Tila. Mais sa communauté paroissiale, familiale et sportive la mobilise de plus en plus à plein temps , alors nous partons vivre sur une plage isolée de l'île Huahine où je pense m'installer pour toujours avec elle, ne cherchant qu'à perpétuer le bonheur que me procure cette vie avec elle .
Mais après deux années de son absence la famille de Tila, les paroissiens et son club sportifs ont tellement besoin de ses services que tous font pression par téléphone au nom de Dieu pour que Tila revienne à Moorea reprendre ses activités diverses et la chorale qu'elle coordonne ,et dans toutes sortes de services bénévoles, cuisine , champ, costumes, démarchage prosélyte, sports , folklore ... elle n'avait parait il jamais pu être remplacée et du coup son équipe n'est plus sélectionnée pour les compétitions et voyages internationaux depuis qu'elle n'arrête plus les buts ! Tila me promet qu'elle partagera son temps entre les activités de son village et moi , mais dans les faits dès que nous sommes réinstallés à Moorea la famille vient la chercher le matin en voiture et ils la gardent pour divers travaux jusqu'à tard dans la nuit . Les prix des loyers ayant augmenté , ma pension de retraite anticipéene me permet plus à Moorea de vivre à l'écart des nuisances sonores et Tila refuse de quitter de nouveau Moorea pour Formentera ou une autre île de Polynésie, les directives du pasteur étant assimilées à celles de Dieu et non discutables . Je constate alors une divergence dans les missions dont nous nous sentons investis et je m'éloigne .
En 2008 j'ai créé le blog ART CATALYTIQUE et une chaîne YouTube avec mes vidéos de danse et au fil des communications sur Internet , j'y rencontre le 8 décembre Nimozette qui déclare être intéressée par la transmission du Théâtre des oiseaux de paradis et commence à s'entraîner à distance par webcam à la danse catalytique que j'ai créée. Je la rejoins le 20 janvier 2009 au Cameroun jusqu'à mai 2013 où nous déménageons à Formentera . Ci dessous, photos extraites de nos vidéos , avec à droite Rodrigue Kebeh qui compose une chanson sur notre rencontre :
Nim obtient une carte de résidence espagnole juste avant la naissance de notre fils Noa , le 13 octobre 2014,ce après quoi elle cesse les entraïnements communs de danse et de musique .Christine craint que les bruits du bébé ne lui pourrissent la vie, et décide de vendre notre terrain commun dans un contexte plus favorable à la cure de désintoxication de son compagnon. La vente et le partage sont finalisés en mai et ce mois là Nim, Noa et moi partons d'abord pour l'Ecuador, les Galapagos puis en juin 2015 nous arrivons en Polynésie , où obtient la carte de séjour en octobre 2015 . Nous nous installons dans la baie de Paopao à Moorea et Nim devient française . A partir de 2018, elle aaffirma avoir évolué vers des affinités urbaines diamétralement opposées aux miennes, notre mariage devient ce qu'on appelle un mariage blanc, une simple cohabitation dans la proximité de notre enfant. Dans le deuxième commentaire de cette page, on trouvera une photographie de Noa en 2018 lors d'une sortie scolaire sur l'île Aimeho. Ci dessous Noa TRON en 2020 :
En 2013 j'ai décidé de réanimer le groupe Horde Catalytique, qui en fait portait le nom jadis de Horde catalytique pour la fin et s'était dissous à mon départ de Paris pour Bali en 1973. Je l'ai renommé Horde catalytique pour la fin de l'anthropophagie. Y ont participé dès lors sur le web, en publiant volontairement des textes sur la page du groupe : Patrick Quillier, Bernard Gueit, André Orphal, Alexandre Gerbi, Dominique Ottavi, Jay Cee, Claude Sterlin Rozema, Sylvia Bagli, Christian Présent et bien d'autres.Sur leur demande j'ai aussi préfacé ou postfacé les recueils de trois poètes haïtiens : Raynaldo Pierre-Louis, Joubert Joseph et Blédens Dutreuil. Puis certains de ces auteurs cessèrent de participer à la nouvelle Horde, et d'autres y adhérèrent, ce qui continue de la faire grossir dans une diversité d'autant plus diverse que les publications m'y apparaissent souvent très éloignées de la philosophie qui m'a motivé à orchestrer cette renaissance. Puissent ces partages développer l'écoute mutuelle .
En résumant ma vie je n'ai pas voulu évoquer seulement l'ambiance idyllique de la bulle d'utopie que je me suis créée avec la conscience d'amour, la pratique des arts et ma démarche spirituelle sous la guidance de Sri Agastyar,le yogui immortel , et ceci en dépit d'outrages, de trahisons , de malentendus, d'escroqueries, d'incivilités, de calomnies et de contrariétés chroniques , probablement inhérente à l'existence incarnée, d'où une évolution de ma démarche tantrique vers une aspiration védantine à la sortie du samsara, hors de tout cadre cléricalo-bhramanique .
En explorant mes textes de témoignage on connaîtra les difficultés que j'ai rencontrées matériellement pour pouvoir vivre librement selon ma conscience, car il serait inexact de penser que je suis né dans une cueillère en or, et la stabilité relative que j'ai acquise dans un environnement de haut prana fut certes au départ favorisée par ceux qui ont cru dans ma démarche poético-artistique, ce qui était le cas de presque personne dans ma famille , mais par la suite ce sont les priorités ascétiques de la sadhana spirituelle qui m'ont permis de ne pas me disperser dans le gqspillqge de mes chances , de mes moyens d'existence, et de me polariser en priorité sur les ressources de la créativité et de l'écoute des vertus du plan d'éternité Divine , sans jamais avoir pu comprendre ce que signifie s'ennuyer .
Et si mes productions artistiques n'ont rencontré qu'un public limité, c'est qu'elles n'ont pas pour finalité de distraire, mais de concentrer les consciences sur les équations de la condition humaine dqns le cosmos . Les détails de quelques unes de mes galères sont racontés dans certains textes des Editions RUAMANO, tandis que les espace-temps radieux sont davantage partagés à travers mes peintures et les vidéos de musique et de danse.
Je me suis cru citoyen du monde, j'ai cru que les droits inspirés par les héros culturels de l'humanité et inscrits dans les constitutions de l'Inde et de la France ainsi que dans les conventions internationales sur le mariage étaient des droits faciles à concrétiser . Dans les faits les frontières sont surtout utiles à ceux qui peuvent les passer sans problèmes, le mérite étant devenu synonyme de fortune, quelle que soit la façon de l'obtenir .Cela pose évidemment un certain nombre de problèmes philosophiques et politiques auxquels j'ai consacré de nombreux articles et poèmes , notamment l'ouvrage d'entretiens " Otages de l'apartheid planétaire " aux éditions de l'Ecoute.
Quelle motivation peut encore me donner l'énergie de lutter pour rendre accessibles aux générations futures la transmission de maître à élève du théâtre catalytique des oiseaux de paradis et les témoignages véridiques qui accompagnent sa création d'utopie au quotidien. Comment expliquer que sauf pour les castes dominantes les surréglementations et sabotages administratifs semblent encore plus puissants en ce 21ème siècle où tant de progrés des connaissances étaient supposés rendre la vie plus harmonieuse pour chacun sur cette planète ?
La seule motivation possible est celle de la qualité de vie de l'âme , que ruine la prostitution aux hiérarchies du mensonge et de l'exploitation de l'humain par l'humain. Sans cette vigilance de la conscience, même l'amour et l'amitié sont réduits à la caricature. On ne peut passer sous silence le fait que les pulsions totalitaires des singes dominants chez les dits homo sapiens continuent à se déguiser d' idéaux religieux, libéraux ou communistes, en pariant sur l'absence de solidarité avec les minorités persécutées et dispersées. Peut être mes efforts philosophiques, pédagogiques, artistiques pour contribuer à un monde meilleur resteront vains sauf pour ceux qui assimileront l'offrande de mon théâtre catalytique dans leur vie quotidienne. Néammoins la seule façon de protéger ma félicité intérieure dans les difficultés que je subis c'est de rester fidèle aux injections de ma conscience , aux attentes de mon ange gardien et de tous ceux qui m'ont manifesté leur soutien moral ou matériel tout au long de mon existence.
A première vue, l'histoire de ma vie est constellée de chances, et j'aimerais que cette chance soit contagieuse, à travers le partage de ma démarche poétique . Je dirais plutôt qu'en dépit de toutes sortes d'épreuves j'ai toujours conservé les mêmes priorités, celles des études et de la créativité dont j'avais besoin en tant qu'environnement psychologique vivable. J'ai toujours souhaité que le couple exprime l'amour par la coopération artistique et soit ainsi au centre de ma vie sociale, et je me suis efforcé autant que possible de vivre dans la nature au grand air. J'ai abandonné les barques où mes proches m'entraînaient vers ce qui m'apparaissait un naufrage spirituel du sens même de mon existence, et j'ai enduré les naufrages matériels avec stoïcisme pour résister à leurs chantages. Les problèmes de visas rencontrés par moi ou mes compagnes,et les pressions communautaires ont plusieurs fois créé des situations de précarité économique même lorsque je m'étais organisé pour m'en délivrer, et cela a pu avoir des effets démolisseurs sur mes travaux , mes relations, ma diététique , mon environnement sanitaire, ma sécurité, mes moyens matériels de communication et de création.
Bien sûr je me suis efforcé de compenser mes difficultés matérielles par une créativité spirituelle ascétique , mais j'ai du faire face à à des impasses , des tortures psychologique continue dans une société humaine qui produit de la terreur sur toute tentatiive de saut évolutive, impose des processus de ruine en créant des problèmes qui sont restés longtemps insolubles ou qui le sont encore. Les puissances rivales de la société humaine tentent de reduire la problématique de la vie à celle du banditisme et du terrorisme , et au conflit entre les divers aspirants à la prédation, cachés derrière des principes soi disant démocratiques, théologiques économique ou humaniste . Il existe une société de termites au Gabon où un comité secret aveugle les travailleuses, coupe les ailes des nouveaux nés à la naissance et dévore vivante la reine qu'ils font suralinenter par la population. Dans cette espèce animale , cette situation n'est pas seulement une métaphore symbolique .
Partout à des degrés divers j'ai constaté que la "raison d'etat " ou d'autres priorités communautaristes m'ont pourri la vie, ou plutôt sa gestion par le simple fait qu'elle ne se réalisait pas dans les cadres préétablis où on cherche à confiner les initiatives , comme si la planète n'était qu'une réserve de diables et de bétail qui doivent se soumettre à la fausse conscience de pseudo responsables se prétendant les défenseurs d'une civilisation dont ils trahissent en fait les principes, apres avoir marginalisés les héros culturels dont ils héritent . J'ai certes aussi trouvé des alliés et un public pour m'encourager, et donc faciliter un peu la réalisation des transmissions et des débats que je juge nécessaire pour un saut évolutif de l'espece humaine .je leur suggère de dupliquer mes publications pour qu'ils les diffusent à leur tour sur de nombreux sites.
Je crois que seule une gouvernance sociale mondiale , dans le respect des libertés individuelles et des autonomies de gestion, peut provoquer une receptivité à la Conscience supramentale où l'espèce humaine peut réaliser la transmutation de ses automatismes animalo-démoniaques .Puisse l'adhésion d'un nombre croissant de sympathisants contribuer à déjouer les adversités que je rencontre actuellement , et par là même leur ouvrir les espace temps que j'ai commencé à défricher. Bien sûr par la fidélité à des choix de vie sensés et évolutifs , la vie intérieure est idyllique, illuminée mais c'est parce qu'elle assume régulièrement une grosse prise de risque , avec des impasses et des victoires comme dans une guerre. Néammoins là il s'agit d'un combat de la conscience contre les instincts prédateurs qui veulent se faire passer pour norme de l'économie humaine .Que la communication rendue possible par internet nous aide à vivre selon des hiérarchies de valeurs plus authentiques et éthiques que celles qui nous sont imposées !
J'ai cité les maîtres de musique et de danse qui m'ont laissé les meilleurs souvenirs, mais je dois mentionner les autres enseignants qui m'ont fait progresser . En ce qui concerne la musique , il y eut ma mère Yvette Tron, dans la petite enfance seulement car mon père Ferdinand s'opposa ensuite à ce que je m'oriente vers la musique, il me faisait m'entraîner seulement aux mathématiques , me voulant polytechnicien . Par la suite , j'ai étudié la guitare avec Marc Scialom,le mridangam avec Sri Ramachandran et Mahalingam me donna , en même temps que Krishna Rao pour la danse, son sponsorship pour l'étude de la flûte . Romen Palit avait commencé à me faire accompagner ses ragas au tabla, avec les talas qu'il m'indiquait. Avant Kothandaraman , j'avais commencé l'étude des ragas à Bangalore avec Mariappa ainsi qu' avec Guru Tumkur, et Tegog pour la musique balinaise ,et d'autres de façon irrégulière , comme I Made Mundra , Pak Sinthi et Pak Sari. En danse , il y eut donc principalement Roger Ribes, Anuben Purani, I Gédé Géruh, Ioteve Tuhipua Puhetini, mais aussi en Inde Vijay Rao, Krishna Rao, Chandrabaga Devi, Lila Menon , Nila Ravel , Usha Shah, Balaraman, et à Bali : Ida Bagous Ktut Raï Datah , Mandra, et d'autres dans les cours collectifs d'ASTI. En ballet classique et moderne, en plus de Roger Ribes , il y eut les cours réguliers de Chantal et Sandra Dupuy et de Patricia Campagno, d'Isabelle Balland et d'autres cours occasionnels , notamment avec Jérôme Andrews ou Françoise et Dominique Dupuy. En danse tahitienne il y eut également Tehara, Louison Mati et Paulina Morgan. En Arts martiaux les noms d'instructeurs que j'ai gardé en mémoire sont ceux de Coco , de Pierre , d'Alexandre et de Sensei Angeli. Il y eut aussi ce que me transmirent mes compagnes lorsqu'elles avaient elles même déjà pratiqué la musique et la danse par ailleurs , ou enseigné le hatha yoga. Dans le domaine spirituel , c'est Sri Agastyar qui est ma référence centrale mais Franz Bardon et les deux frères Bala yogis de Mumidivaram restent des sources d'inspiration. Dans le domaine de la réflexion politique , mes références sont les consciences qui dans mon adolescence m'ont continuellement aidé à dépasser les adversités et donné , par leurs interventions les moyens d 'assumer socialement ma vie artistique et de la faire rayonner , je pense à Rosette et André Remacle , à Nicole Martin et Edmonde Charles Roux, à Elsa Triolet et Louis Aragon. J'ai continué à pratiquer ce que m'ont enseigné mes divers professeurs mais depuis des décennies je n'ai enseigné et présenté publiquement que mes propres créations, qui font une synthèse de leurs enseignements avec pour priorité première la dynamique de la santé psychique et physique . J'ai orienté toute ma vie sur le perfectionnement et la transmission de ce ce Théâtre Catalytique, qui est une forme d'art total où s'intègrent toutes mes pratiques.
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