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Par dominiqueOriata TRON le 24 Février 2013 à 15:06
version 1
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opus 120 : te 'ava o te 'apa (l'alcool du baiser)
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version 3
L'ILE DU PARADIS EN FACE DE CABRALIA
J'étais arrivé au Brésil où tu m'attendais
mais j'hésitais encore à te rejoindre...
Nous nous étions rencontré un matin en Inde
Un pick pocket ce jour là m'avait fait les poches
Tu avais l'air d'une gitane et tu m'avais fait monter
à l'arrière de ta bicyclette
Puis sur le sable nous avions chanté, dansé et fusionné
c'était donc pour l'instant une idylle parfaite
et pourtant arrivé à Rio j'étais dans le doute
il y avait encore un vol à prendre le lendemain matin
et j'avais décidé de dormir sur un banc
de la salle géante de l'aéroport de Rio
Par un hasard qui me tendait la main
j'étais seul dans ce hangar avec une blonde autrichienne
de 20 ans qui attendait le vol pour La Paz en Bolivie
On trouva naturel de se parler
puis de se reposer à tour de rôle
l'un sur l'autre et bientôt nous étions
comme deux serpents sans venin pour la nuit enlacé
et ses mains tranquillement me caressaient sans tabou et je bandais
Elle me disait qu'elle était à Vienne étudiante vétérinaire
et comme je me croyais pour toujours en bonne santé
elle ajouta qu'elle était compétente en accordéon
pourquoi ne l'ai je pas accompagnée
Dans la vie ou bien on n'a pas le choix
ou bien l'embarras du choix
et en ces temps là je ne savais plus
à quel sein me vouer
Finalement je t'ai choisi Flavia pour tenir ma promesse
en croyant que la tienne allait durer
je t'avais fait danser et tu chantais au fur et à mesure
dans ta langue italienne la fable des paradisiers
je croyais que tu l'avais vraiment comprise
pour la vie, et que je m'étais enfin de nouveau fixé
Dans l'avion mon voisin de siège m'avait posé des questions
sans doute à cause de mon accoutrement peu ordinaire...
Alors j'avais montré mes photos de peinture , de danse et de théâtre
Et voila qu'il me proposait d'enseigner dans son école
où des parents fortunés patronnaient quelques élèves pauvres
afin qu'ils tiennent compagnie à leurs futurs héritiers
J'avais carte blanche pour enseigner ma danse, rémunéré
Lui était , me dit il ,un prêtre défroqué
suite à la rencontre d'une belle blonde aux rondeurs sculpturales
assise à ses côtés et qui se présenta
puis gribouilla sur un papier leur numéro de téléphone
sur l'île où ils habitaient et dirigeaient cette école
Lorsqu'on annonça l'atterrissage à Sao Paolo
Mon voisin me proposa de me prêter chemise et pantalon
car j'étais vêtu d' habits indiens , un pyjama violet
et en haut une "curta" jaune presque transparente.
Il m'expliqua que la police du Brésil me prendrait sûrement
pour un marchand de drogue, un hippie , pire qu'un étranger.
Elle pouvait même refuser de me laisser immigrer .
Ce n'était pas mon intention d'envahir le Brésil
le directeur d'école m'assura qu'on expulsait parfois des arrivants
il était tres possible qu'on me réexpédie
par le prochain vol comme un paquet
là d'où je venais
Et moi j'hésitais sur mon futur
et pensais même à m'en retourner
car je te craignais Flavia
n'étais je pas en train de jouer ma vie à la roulette
en accourant soumis à la dictature de ta langue et de tes fesses
tu m'avais laissé un livre où t'admirer en collant presqu'à chaque page
bref j'avais des doutes toi qui citait
de fausses paroles de Dieu en exergue
sans y croire même en dehors des livres prétendument sacrés
Je suis donc descendu à l'aéroport sans me changer
un policier aussitôt m'a demandé de le suivre
et là on me conduit dans une pièce minuscule
entouré d'une demi douzaine de ses collègues
qui me demandent de me déshabiller
et j'obéis totalement résigné.
je dirai même plus, j'étais sans doute
le seul spectateur dans une peau humaine.
Finalement lorsqu'on appelle les passagers pour Rio ils me laissent partir
Je n'ai jamais retrouvé l'adresse du prêtre défroqué
Ils ont du la ramasser pour enquêter
Et à Rio le matin j'hésitais encore
entre acheter un billet pour La Paz ou Porto Seguro
mais je t'ai choisie parce que tu m'attendais
et qu'on s'était dit que l'on s'aimait
à travers ma danse catalytique de Paradis
Tu es venue me chercher en 4X4 à l'aéroport
Nous avons roulé jusqu'à Cabralia, le village où tu m'avais invité
On y préparait le 500 ème anniversaire de l'arrivée de Cabral
c'est là qu'il avait débarqué l' immigré avec ses armes
le fondateur du Brésil disait on
celui dont les descendants redoutaient les hippies
Ensuite nous avons marché jusqu'aux pavés du quai
où accostent les barques des pêcheurs
Au loin, me dis tu, vois tu cette île...
On l'appelle île du Paradis.
par ce bateau nous pouvons y aller
Vraiment serait ce là le Paradis sur terre
ou encore un déguisement de l'enfer ?
Ou alors comme dans mes matins
ce que j'appelle Paradis c'est le rivage
dont on peut se suffire, sans ce combat perpétuel
contre les prédateurs ,pour survivre
Notre amour aussi est semence d'Eden ...
Hélas il ne suffit pas de se dire Je t'aime
iIl faut construire à chaque souffle notre vie comme un poème
Et toi qui a fait du yoga ta profession
tu te trouves trop jeune pour la vie d'ermite !
Alors faut il que je te quitte ou que tu me quitte
En fait chacun de nous regarde en sens contraire
en prononçant les mêmes mots studieux émerveillés à l'unisson?
Et nos mains aimantées se tiennent dans la rue,
nos corps se rassassient tout semble pur même la saleté
Nous nous trouvons complémentaires d'évidence , couple parfait
et ta bouche sur la mienne
est savante pour lever comme un ressort ma fleur par le pistil
Alors comment peut on partager le lit et les pensées
en union si totale en apparence et pourtant
être en désaccord complet sur nos vies à construire
et déjà la premiere nuit en train de négocier ?
Pour toi il s'agit de courir de ville en ville, de succès en succès
pour moi il faut juste doser la chance
afin de pouvoir vivre seulement à deux dans la nature
en répandant mes offrandes sur internet sans mendier
Oui à l'époque les administrations ne m'avaient pas encore ruinées
La tempête se lève, et décide
que ce n'est pas le moment de nous embarquer pour l'île !
Le vent nous arrache presque du sol,la pluie nous secoue
Partout autour meurent les habitants
De grippes tenaces, de grosses dengues.
La contagion nous submerge et nous voilà mourant
Dans la rue devant les maisons des médecins et des pharmaciens
de longues queues d'humains attendent leur tour d'être soignés.
Et il y a ceux qui n'ont rien et qu'aucun hélicoptere ne viendra
sauver de leur destin ...
En plus , pour prolongerl'explication de ton thème astrologique
il faut que tu te compares au scorpion
qui demande à la grenouille de le prendre sur son dos !
Il la convainc car elle ne peut imaginer
qu'il soit fou au point de la piquer
en plein milieu de la traversée ...
C'est ce qu'il fait pourtant, il n'a pu s'empêcher !
Il voudrait même qu'on lui pardonne ...
Il n'y a pas le temps, il est bientôt noyé
Et c'est cela que je crains avec toi la noyade
tellement tu es puissante
même pour feindre l'humilité
et même ceinture noire de karaté
et que tu es passée au yoga
car les combats t'avaient carrément déglinguée
Une éclaircie sur la mangrove.
Elle est belle comme toi l'Amérique
elle est effrayante mais charmeuse, elle me fait vibrer ...
Les gens nous dit-on dansent de moins en moins au Brésil
Ils regardent de plus en plus la télévision
Ils se regardent
En chiens de faïence
Résignés à un sort absurde.
Ta belle soeur s'est fait refaire les seins sans nécessité
ses enfants ont toute une pièce remplie de jouets
et je su^pporte mal le bruit qu'ils font
avec toutes leurs machines idiotes électroniques
Dehors des femmes lavent leur linge dans l'eau verte et souillée
d'une rivière où pondent des millions de moustiques
Dans tout le Brésil on prépare
La célébration d'un triomphe ancien ...
Il y a 500 ans débarquaient ici
Les conquérants.
Me suis-je trompé de chemin ?
Nous sommes maintenant à l'agonie, une dengue d'enfer
A ce stade je suis quasiment sûr de m'être trompé, beau mirage
On m'emporte sur ma demande presqu'inanimé à l'aérodrome
A l'escale de Rio je suis allé à la messe
et j'ai acheté dans une boutique
un Jésus de bois les bras ouverts décruxifié
le même que celui que l'avion allait encore survoler
on m'avait dit "fais attention, ne quitte pas l'aéroport à l'escale
ici on appelle les français néophytes des filets mignons"
Et pourtant cette fois comme un somnambule
pour passer d'un terminal à l'autre
j'ai longé les baies en autobus
La ville était tranquille
La fièvre de mon corps me faisait tituber
mais mon esprit était complètement dessoûlé
Arrivé à Ibiza je fus conduit direct à la clinique et allité
Il y avait un médecin tres arrogant, un jeune coq
qui faisait rêvait les infirmieres et n'écoutait jamais
Je vis ensuite qu'il avait écrit sur mon dossier
que je revenais d'une vie entière en Amérique du sud
et que les virus de ce continent m'avait à la longue terrassé ...
Pourtant je n'étais resté que deux semaines
dans la maison de la famille de Flavia
qui quelques temps apres ma sortie de la clinique
vint me rejoindre à Formentera
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Par dominiqueOriata TRON le 24 Février 2013 à 13:26
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version 1
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version 4
Lorsque Flavia m'avait invité au Brésil
elle m'avait prévenu que nous habiterions
chez son frère qui possédait un golf et un restaurant .
J'imaginais de vastes pelouses un peu dodues
et dans les coins , des pavillons
en fait il s'agissait d'un golf tout entier sur la pente
rapide d'une colline
Et à côté, le restaurant, devant un immeuble
avec la chambre de Flavia au troisième étage
juste à côté d'une pièce entièrement consacrée
aux jouets des enfants, plutôt bruyants ,
surtout qu'ils apprenaient la musique
comme il faudrait plutôt la désapprendre
En effet il s'agissait plutôt de sons mécaniques
sans nuances, tonitruants avec la sauce électronique
sur un clavier où étaient baclés au moins cent instruments.
Si c'est ça apprendre la musique
apprendre la vie humaine, c'est se payer un robot
pour regarder le paysage et prier ou militer
pour la santé, la justice sociale et le bonheur partagé ...
En ce qui me concerne, je défaille dans les rues
de Paris , de Bangkok ou de Bombay
comme si mon esprit était asphyxié
sur une planète réduite à la caricature
où pour s'asseoir la seule solution, c'est consommer
et de tous les côtés il y a des bruits difficiles à digérer
à moins de se dire que l'on est soi même un bijou de ce monde frelaté ...
Désertez les campagnes si le béton vous attire et moi
je me contenterai d'une yourte dans la forêt.
Alors à Cabralia des que possible
je partais gravir le flanc de la colline
où les parcours cimentés
ressemblaient à des serpents géants de pierre.
Près d'un pont danse immobile une statue de nymphe
Un ruisseau coule sans cesse sous le petit pont.
Et puis au dessus de ces chemins du golf
à la hauteur de la chambre où nous habitions
il y avait la solitude d'une allée plate de verdure
et c'était là que je me réfugiais
sur un banc pour un moment de paix.
Il y avait bien la plage aussi,
mais les arbres étaient si bas
qu'il fallait se recroqueviller dans les taillis
pour être à l'ombre
et là Flavia craignait les petits reptiles venimeux
et disait qu'il fallait éviter le bain car c'était la saison
des vagues énormes et des courants voraces ...
Maintenant de là haut je contemple l'océan et le village
Misère et luxe ont chacun leurs habitations ...
Pour m'aider à chanter je pince les cordes
d'un petit psaltérion biélorusse et chromatique.
Pres des chevilles de chaque note j'ai tatoué les bois
De couleurs pour m'imprégner du fil modal de la méditation
Avec Flavia j'avais d'abord vécu en Inde dans ma maison
mais maintenant tout était bien différent, j'étais dans la sienne
ou plutôt même pas, dans son refuge familial, de passage
Merci d'être venu, et merci d'en repartir
Et moi il faut que je me coule dans leurs serrures
leur temps , leur espace,
leur hospitalité crispée mais sur le plan des deépenses il est généreux
leur monde d'illusion , de luxe , de mode, de tentations.
Pourquoi errer encore sur cette Terre
si loin de tous mes repères ?
Je suis piègé dans ta folie Flavia
Ta peau douce et tes fesses rebondies m'ont fait trouver un nid
dans les griffes délicieuses de ton égoïsme ingénu et cruel
Baisers bandants et oublieux
Orgasmes sans répit
Jusqu'à l'épuisement
De la raison fertile et de ses escaliers ...
Oh que n'ai-je évité ce sort de compagnon bizarre de la reine
C'est désastreux comme une guerre perdue le jour qu'elle est gagnée
car on est roi sans vraiment régner
sur les insensés
Et il faudrait aussi rituellement remercier le ciel
d'avoir comme un héritier trouvé refuge
dans une tour aux portes incrustées de diamants
dressée indifférente au dessus de la misère...
Ah non l'argent c'est fait pour être libre même des chaînes en or
et non pour envier comme un esclave les speculateurs !
Mon rêve de Pygmalion c'était ta danse légère
et à plein temps, et ton chant italien
qui répondait au mien en français ...
Mais je vois que tu veux commander ma vie
je deviens un homme plein d'utilité
D'abord ce que tu veux c'est un bébé
puis je saurai te remplacer un temps
dans les cités où on t'invite,
quant il faudra allaiter l'enfant
Tu me racontes toute ta vie passée
tu es une gagnante là où il faudrait tout perdre
et tu ne vois pas que tu es perdante
là il faut tout gagner
Et pourtant nous parlons à l'unisson comme des perroquets
Nous croyons aux mêmes idéaux
et partageons nos méditations.
Tu m'apprends que tu es une grande séductrice
Dans plusieurs capitales des hommes influents sont à tes pieds
il ya même cet acteur qui joue au cinéma 0SS 117
qui t'as invitée en Australie pour que tu sois son professeur de yoga privé
Et tu précises en conclusion que c'est moi qui t'aies fait craquer
les autres doivent se contenter de rêves platoniques
et tous tes adorateurs sont une grande fraternité sans frontieres
ils jouissent de se faire manipuler
vraiment tu es forte, Flavia, avec toi je suis protégé
il n'y aura plus que mon père et ma mère pour me traiter de raté
car je n'ai pas suivi leur imbéciles filières
Donc c'est moi le grand privilégié, l'heureux élu
qui peut toucher le corps de la déesse à son gré
et j'en suis il est vrai addicté il est magique
et j'en frissonne abandonné à tes baisers électro-magnétiques
A nous les continents, à nous les succès !
mais moi je n'aime pas les voyages
sauf pour déménager dans un coin de forêt
près de la plage
ensuite c'est vers l'intérieur et dans nos propres formes
que je veux naviguer avec toi
Le monde des villes je n'aime pas y stationner
Oui tu me dis que tu seras partout mon jardin d'Eden
partout tu m'aimeras nue ou habillée
tellement jalouse et sans la moindre envie de me tromper
Tu es ma gitane tellement douée
mais aussi une vraie machine à calculer
Tout est prévu, sauf l'essentiel qui n'est pas la parade
et pour la parade , j'ai déjà donné, c'est un métier
mais moi ma mission c'est de t'emmener sur les sentiers de la simplicité
au delà des zones habitées par les singes savants
pour te transmettre complètement mes secrets
sans mêler d'alcool fort à l'eau de la source centrale
c'est l'histoire des chefs bandits et des exploiteurs qui alors
te paraîtra au loin marginale
en dépit de leurs avions privés et des faux ascètes chambellans.
Voila la vie qu'en théorie tu voulais partager
jadis je t'entendais davantage chanter.
Que crains tu, n'es tu pas chez toi dans ce parc ensorcelé ?
Pétrifie toi, nymphe au coeur de pierre.
repose ton âme dans la statue
qui me faisait de l'oeil posée près du pont et du ruisseau
C'est là que tu peux vraiment faire rêver
je peux te délivrer mais pas m'évader à ta place
Et ton habileté de chair m'inquiète
comme le récif de corail caché sous la marée haute
et que signale une autre forme de la vague et de l'écume
alors je nous vois plus tard naufragés
En bas du golf est une plate forme pres du bar
où je t'invite plusieurs fois à danser
mais là tu as peur du regard des buveurs
où de montrer que tu n'es pas toujours le maître
Ta belle soeur en servant aux clients alcools et glaçons
m'observe furtivement espérant que ma danse va cesser
car elle peut faire à son domaine une réputation interlope
Eh oui je suis danseur androgyne
quoique seules les femmes m'aimantent
et que j'ai tant de mal à leur résister
Et puis je suis radin vu que je ne vois pas
l'utilité de consommer dans le bar familial
Pour moi l'importance c'est la santé pas l'apparence
trinquer ne suffit pas à communiquer.
Pour l'hypocrisie j'ai déjà ma famille premier prix de virtuosité
même quand ils dissimulent ils croient que c'est la vérité.
Ah non je ne suis pas chez moi quoiqu'invité ...
Tout ce luxe édenté fait de mes paréos des tuniques de misère
il faudrait que je mendie pour qu'on partage lmes lumières
et toi tu te soucie trop du regard des autres
es tu libre comme tu comme tu le prétend vu qu'il te faut
leur approbation pour être toi même et moi dans ton sillon ?
Où est la perpétuelle étudiante du Ciel
qui seul durablement nous voit sans esprit de caste ?
Oui tu es belle comme cette nymphe sculptée
Alors je me contenterai de te pétrifier
avec mon crayon car là je suis sûr
que pour toujours tu garderas l'élan de me plaire
Et bientôt ,je ne sais quel moustique nous piqua
Venu des caniveaux stagnants des bidonvilles d'à côté
et voilà que virulente une dengue féroce
comme un puissant boxeur invisible nous a mis au tapis
Non il vaut mieux que je m'en aille bien vite
et que nous restions seulement amis
Et comme bien plus tard tu me confias
au téléphone de Melbourne en Australie
c'était bien le naufrage où tu me conduisais
Tu le sais maintenant les puissants ne sont rien que des prostitués
s'ils laissent lapider les Inspirés
Bien sûr ils ont trouvé des fanatiques plus insensés qu'eux mêmes
pour que leur propre cynisme se proclame protecteur !
Dans leur combat de fauves ils ne m'ont pas assassiné
Je dois chanter leur louanges pour les remercier
d'avoir été moins impitoyables que les inquisitions assumées
Eux se sont contentés de me ruiner par leurs lois scélérates
de me mentir , de m'engager sur de fausses pistes et de fausses promesses
Alors contre les castes prédatrices
que s'éveillent éternellement dans les coeurs des révoltés
la flamme sincère de l'amour et de la fraternité
Vous vous pardonnerez vous mêmes si vous passez
de notre côté !
http://ekladata.com/FuiN_mczjXctr69lFtAlp6SUycU.jpg http://ekladata.com/ko1g1axaL6t8KIKT5KUnEkaiEV0.jpg
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Par dominiqueOriata TRON le 18 Février 2013 à 14:33
version 2
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L'église est posée sur la colline, elle est fermée
(A cause des voleurs)
Presque transparente
(On voit le bleu du ciel à travers elle)
Une voiture démarre, un enfant joue sur son vélo
Comme sur un cheval dont on tire la bride
Deux amants boivent avec une paille une noix de coco
Bientôt ils se sépareront, se retrouveront, se sépareront.
Un arbre squelettique suspend ses fleurs et ses fruits
Au dessus de la mer.
L'église chante et son toit danse
Suspendu dans le ciel.
De l'Amour de Jésus on se souvient
de la Croix.
La croix rivée au sol sans cesse s'écartèle
Et la croix sur le toit s'envole
Toute Lumière.
A gauche de l'église une petite ouverture
Sur le cimetière.
Illusion de la sensualité sans la consécration
Illusion de l'Histoire.
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