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Par dominiqueOriata TRON dans GRIOTERIES DU MAROC, DES BALEARES ET DE FRANCE le 7 Novembre 2022 à 06:17
Opus 1842, version du 6 novembre 2022
LA CHUTE QUE L’ON A PRIS POUR VIE
Qu’est-ce qui serait plus cruel
que la prison injuste et les harassements
sinon de s’éveiller dans son cercueil cloué
après que l’on fût cru mort et enterré?
Voilà ce que craignait ma mère ,Yvette
et pour cela elle voulait être brûlée
et qu’on mêle ses cendres à la terre
au pied de l’arbre de la Sainte-Baume
où elle avait cueilli son premier champignon
reconnu comme non vénéneux, bon à manger.
Je ne comprenais pas enfant , pourquoi ,
arrivé à Marseille par bateau
avec elle et mon père Ferdinand
après être passé devant la colline des singes à Gibraltar
Il fallait désormais se passer de jardin,
Et vivre entre des murs avec un couloir étroit,
traverser l’asphyxie nauséabonde qui pourtant
paraissait déléctable à tant de rats ,de cafards ,
et même à quantité d’hommes, femmes et enfants
addictés au prestige des distractions toxiques des villes.
C’était pour moi déjà la mort à petit feu, une angoisse
de somnambule acrobate au cœur de l’endormissement
Oh oui que je sombre plutôt dans le sommeil profond
Pour me refaire dans le ciel des immortels ou au moins
m’éveiller face à face avec les monts enneigés de l’Atlas
Oh oui que je grandisse encore en vis-à-vis
Des eaux qui submergèrent dit-on une Atlantide !
Pourquoi mon père fit cesser mes doigts sur le piano
qui faisait se lever mon chant ma danse à Agadir ?
Pourquoi ensuite dus je voir tant de villes s’accroître non-stop
et débordersur toutes les campagnes où je vécus par la suite ?
Pondichéry, Tahiti, Den Pasar à Bali , et pourquoi
ceux qui fuient la campagne l’associent à l’ennui
lui préférant la servitude volontaire à travailler la terre,
et bradant la verdure héritée ou conquise
et méritée par des travaux sensés , le labeur-jeu fertile ?
Et pourquoi taxe –t-on d’indécence la nudité
en appelant péché et tentation ce que la conscience
ordonne au sexe d’engendrer par instinct inconscient ?
Partout , même dans les paroles il reste scandaleux
de déchirer les voiles qui déguisent la piraterie,
les vrais péchés de l’orgueil populaire et des tyrans icônes ?
Ces murs ne protègent plus des razzias mais asservissent
et si je resister à l’appel de déchirer l’ensorcelement
des vêtements et des œillères pour les bras et les jambes
ce n’est que bien caché que j’écoute sans crainte
mes fontaines d’atomes, les yeux ouverts et fermés
Et ce n’est que sur scène ou loin de tout témoin
que je peux tâtonner rayonner , réinventer ma forme
sans que les regards des soumis et des dominateurs
deviennent astralement coupants comme couteaux-cuisine
il est bien loin le temps où sur les quais du vieux port à Marseille
les saltimbanques sur leur seule inspiration partageaient leurs talents
Désormais pour l’espace public il faut faire processions
Dans les bureaux des services compétents pour des autorisations
Et j’ai entendu même sur la plage une mère dire à son enfant :
« Ne le le regarde pas , ce fou qui danse au lieu de se poser
Viens plutôt , j’ai du pain-beurre et de la confiture si tu as faim »
Et voilà qu’avec le jour qui avance vers midi,
des groupes affluent avec leurs décibels et leurs alcools.
Les murs sont dans la tête avec leurs bruits à l’extérieur
d’adaptation et de consentement aux industries d’hypnose
dont l’ivresse détourne de l’infini ce qui n’est pas payant.
O faux médicaments , boutiques où s’achètent
La caricature de joie revendiquée à faire fuir les méditants
Oh saccage du temple des forêts pour élever des sancruaires
Aux fleurs du mal avec quelques reflets de vraie beauté
Fugace… Où donc fuir, s’isoler, seul ou en groupe au delà
de ces enfers tonitruants se clamant paradis ?
Peu à peu les jardiniers qu’étaient supposés devenir
les primates humains désaddictés des mirages de leurs chutes
ont sacré les hiérarchies qui transforment la planète en tombeaux
où le grand air du large est diffmam ou distillé au compte goutte
pour que survivent les zombis du monde virtuel
car même pour atteindre les lupanars et les abattoirs
où éteindre l’ennui il leur faut des bouffées d’oxygène
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Théâtron, clé 06,XV,28 : Les dates évoquent l’évolution de la conscience à travers une couleur , selon le jour , et l’évolution de l’explication de cette méditation, qui passe par plusieurs stades pensés et non pensés , ceci publié au cas où il y ait même une seule personne pour essayer de savoir si ce que j’écris a un sens qui lui soit utile, voici donc plusieurs versions du poème 28 de la section15 de la clé 6 du THEATRON concernant la couleur du BLANC intégral ( distinct de l’OPALE clair et de l’opale moins clair qui ont également leur poème) :
(version du 8 novembre 2022)
Ecoute la neige des sommets .
Ecoute les nuages blancs.
Ils te survolent, tu montes
Tu les traverses, tu les survoles
O sois le sperme immaculé de la Lumière !
Ecoute la colombe, abolis l’exil
Qui t’éloignait de l’instase source de l’extase
stable , enracinée dans l’Eternel !
Ressens l’incandescence de la glace,
de la banquise qui brûle tes doigts.
Alors dépasse les 5 sens, les mirages,
les contresens , dans l’éclair de l’Union
Là est ta liberté , non dans la trahison
mauvais calcul transmutant la roue de vie
en roue de mort, couronnement de l’éphémère
illusion ! Digère cette mort
qu’on t’enseigna de prendre pour ta vie
car tu es la blancheur chantante sur la vague
et non la vague, et non le nuage
et non la neige, et non la banquise
*
(version du 6 novembre 2022, par Dominique ‘Oriata TRON)
Efface toi dans le blancheur de la glace polaire, abolis l’exil !
Découvre l’incandescence de la chaude lumière qui t’accueille
dans la patrie Divine, par delà les conflits des naissances charnelles.
Elle t’accueille avec l’Amour qui engendra jadis ton âme !
Désormais affranchis toi de l’esclavage du temps ,de l’espace
et de la distraction, reste centré dans cette Voix silencieuse en toi !
Et que tu sois dansant ou immobile, en tout travail sensé,
et même si la tribu qui enfanta ton corps ou l’enchaîna
tente de te transformer en machine à son service sans conscience.
Oh oui converge par dedans dans l’instase offerte qui est source
d’extase ,de liberté sur le chemin de l’évasion des sens et du mental !
En deça de tout désir trouve la satiété en Dieu Père-Mère
et digère la mort que tu avais pensé être ta vie
Ou celle qu’on a voulu te vendre ou t’ imposer !
*
(Version du 30 Juin 2022 )
Enfin sois dans le blanc totalement vide !
Repose toi, respire seulement attentif …
Eloigne les pensées , reflue en deça
des sensations , oublie le temps
et tout désir, pour que te rassasie
la Présence Divine , elle habite tes os
blanchis comme le corail dans l’eau trop chaude
ainsi que ton squelette séché blanc sur la plage
près de celui du cheval et de l’oursin et des bivalves
Or ton squelette ce n’est pas toi, que tu respires ou non
Toi c’est ton âme qui prend refuge
dans la lumiere la plus claire,
là où murissent toutes couleurs, où s’effacent
tous faux pas , t’incitant à la joie de la reddition
par la bonté , dans la candeur du Vrai et de l’Amour
*
(version du 7 novembre 2022)
Efface toi dans la blancheur de la glace polaire, abolis l’exil,
retourne dans la priorité d’éternité de ton âme
Découvre dans cette banquise l’incandescence
De la chair de Lumière qui t’accueille
Monte jusqu’aux nuages immaculés, traverse les
Parviens au-delà des contresens et des 5 sens
Reconnais toi écume blanche sur les vagues
Eclats de sperme de l’infini créateur de vie salubre et propre
Féconde toi hors de l’espace-temps et de ses paramètres mortels
Converge dans l’instase car elle seule
Peut donner de l’élan, de la stabilité à ton extase.
Et digère ta naissance qu tu avais pris pour ta vie
Tandis qu’elle n’était asservie qu’à la mort
*
3 commentaires -
Je suis un artiste qui, médiatisé donc adulé ou jalousé voire haï aux temps de son adolescence, a déçu les attentes , comme écrivit Alain Bosquet dans le journal LE MONDE . Bref le succes d mes jeunes années m'a néammoins permis de réaliser bien des projets de vie , et pour ce qui est de l'indifférence ou du mépris, ou plutôt de l'oubli dans lequel mon nom est tenu par la foule des génies du siècle 21, au moins en ai-je obtenu une faveur : je n'écris ni ne danse ni ne peins ni ne joue de la musique qu'en dehors de tout esprit de séduction . Evidemment je n'ai plus à essayer de défendre mes points de vue sur le monde, internet permettant de publier ce qu'on veut . Je suis juste ma voie, et il faut un esprit de recherche que l'on rencontre tres peu pour approfondir trouver mon offrande, mes réflexions, mon oeuvre si peu démagogique , et qui n'aura à vrai dire été utile qu'à moi-même dans ma relation à la nature et Dieu . Evidemment je continue à partager , pour toute personne à qui mon parcours pourrait être utile . Je pense en effet qu'on mérite l'aide Divine en la partageant . Si elle est poubelliséee sur un plan de prédation et de pollution, du moins elle nous vaut une légéreté et une probité appréciéees pour passer sur d'autres plans cosmiques moins sujets aux obstruction que les animaux ne cessent de produire sur leur plan de réalité . En bonus, https://youtu.be/QIYGexw9bV4 ceci est le lien d'une vidéo de ma playlist You Tube : RESTE ZOO-ARCHEOLOGIQUES DE MA 71ème année. Si ces restes n'ont pas disparu lors des nettoyages civilisateurs à venir, qu'on sache du moins qu'ils ne sont en rien représentatifs de ce qui se pensait et se dansait à l'époque où j'ai vécu, du moins c'est ce que l'immense majorité de mes contemporains m'a fait comprendre
Rumination du 17 mai 2021 :
Envahissement du temps, de l'espace.
Tout ce qui ruine et embouteille
s'impose comme prioritaire
par la faim majoritaire
dans les familles.
Simulacre de l'apprentissage
simulacre de l'enseignement
occupation des lieux
par les besoins collectifs
du sensuel si puissant
qu'il tue même le sensuel
de chaque créature devenue ogre, ogresse
dévastatrice de soi même
par son arrogance
son exigence.
Simulacre de liberté d'expression
relégation dans les archives
de tout savoir qui évite la ruine
et l'embouteillage
son aveuglement
sa volonté de puissance .
Partout s'affiche
la cullture de la vie
en slogans et rêves congelés, desséchés,
grand cimetiere
et hymnes au Dieu d'Amour
enveloppés dans le béton
diabolique des choix
mortifères
de la majorité, entraînée
à la guerre en catimini
ou avec bombes
de tous contre tous
au nom de la fausse paix
des addictions polluantes
bruyantes pour que chaque égo
pétarade et parade
et voilà à la poubelle
le rivage édénique
transformé en placement immobilier
voilà que le développement supposé a
défiguré le lagon de Papéété
et l'étang de Berre,
magnifié les ruches
esclavages couvertes de miel.
La nouvelle religion c'est la prophétie
d'un cyborg rêvant de Mars et de dinosaures
ressuscités
et tout ce qui n'est pas racisé, communautariste, patenté
n'est juste que trip de fou
charmant ou mis au tribunal
comme Socrate, Dante, Al Hallaj, Menahem,
Ieshoua, Giordanno Bruno, Assange
Alors que dire ?
Faut-il envelopper cette agonie
dans le linceul des métaphores
et ne jamais se répéter, ou répéter
le simple constat de la vraie vie
dévorée vivante par les tyrannies
des puissants et des peuples unanimes
mparionnettes maîtres ou esclaves
philosophes mondains, prêcheurs démagogues
poètes se taillant une place
dans le cimetière et les charniers de blattes
juste une illusion déguisée
en carrières, en succès, en postérités
alors qu'en pluss de flatter
le narcissisme du bonheur artificiel
ou du malheur autoproclamé
on interdit aux hommes le territoire des crocodiles
plébiscité par les enfants et le prix sans raison
des tee shirts Lacoste pour frimer
et donc ne me reste
qu'à m'inventer des paravents pour encore vivre
où l'air est puissant de paix et non démon
mieux savant pour restaurer mon âme
dans la danse négligée des gandharvas
et des apsaras, des anges applaudis
mais réduits à de la nicotine
par l'ivresse alcoolisée des artistes
et trafiquants du monde orchestrant
la planète en villes où la mémoire
est dans tous les murs
seulement accessible
en les brisant.
Alors bien sûr comme des graffitis
sur les murs de la prison d'auto protection
mettez les restes
de Joséphine au Panthéon
histoire d'honorer l'amour, la danse
non les esclavagistes noirs, blancs, jaunes ou marron,
ni les ménadistes offenséees par Orphée
et pourquoi pas Leconte de Lisle
et pas pour célébrer Aqmi, les hachichin
et les pseudo docteurs inquisiteurs
déménagez aussi les os qui restent de Rimbaud,
pas l'arrogant et ses suivants, suivantes
mais celui dont les traîtres disent
qu'il apprit par coeur le Coran
pour accrpître son commerce .
Vous êtes forts, orchestrateurs
de la mascarade, docteurs
de la loi qui réécrivent toute parole
Divine ou d'espérance de philosophes
hargneux
selon les besoins de vos abattoirs
Et puis s'agissant de Napoléon,
je célèbrerai seulement le gros poisson
des eaux de Moorea
qu'on appelait de ce nom jadis, car son profil
était celui du conquérant des illusions
top gagnant top perdant
or ce poisson qu'admiraient les touristes en plongeant
s'est fait fléché par un pêcheur trop gourmand
comme l'autre Napo le ver titan par Metternich
alors mettons aussi au Panthéon ce poisson là
et nous ,fuyons à l'autre Panthéon
le vrai , celui de Sanghyang Vedi,qu'ils ne voient pas
fuyons là où pour les aveugles
je n'existe pas, ni tout ce que j'ai tenté
de partager autrement qu'en déguisement
car si j'existais je ne serais pour eux
qu'une proie, caliné dans la compensation
vaniteuse comme le boeuf bio
par l'éleveur éthique avant la boucherie.
En fait, il est cerné, le septuagénaire cerné
par la triste gloire offensées
des profiteurs, des profiteuses
des cosméticiennes
par le triomphe de la voyoucratie mâle et femelle
qui crie à la dictature avec les explosions
qui la provoquent, et mettent des voiles
sur le sexe, leur arme fatale
pour toute magie de bien passager
et de mal durable, de monstres
de chair et de virtuel, de désirs
de domination, de meurtre
de l'espace et du temps
pour quelques illusions stériles
de l'industrie culturelle majoritaire
et toute contradiction, tout rêve
se réfugie dans les eaux virtuelles
et les humains savants par l'argent
rêvent d'esclaves sur Mars
et dans les parcs de la Terre
de dinosaures ressuscités
pendant que des virus plus puissants
barrent la route à la femme et l'homme
deshumanisés aux joies d'orgueil
infernal mais pour eux le diable
c'est quiconque refuse leur mascarade
identitaire de victimes multicolores
de milliards de procureurs masqués
exilant par leurs simulacre d'alchimie
le Théâtron au ciel d'avant la chute.
Circulons, il n'y a rien à voir
que des pets prétentieux d'enfants,
applaudissons, tous y ont droit.
Ouf, Aoué, Mouf, Ado, Oulalah
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LA VIE REELLE AVEC TOI MON APSARA
Nanihi mon épouse vraie
tu es venue maintes fois me trouver
à travers des chercheuses de vie
hélas finalement rebelles
à ton envol qui les avait
dépannées
Aussi c'est moi qui désormais
te rejoins dans le ciel infini
tu es lumière dans la nuit
et les mortels ensorcelés
par la diablerie de la chute
imaginent que tu n'es qu'un rêve
comparé à leurs pierreries
Aux singes à peine sapiens
il faudra d'innombrables vies
pour apprendre vraiment des anges
alors des ma jeunesse éternelle
en dépit de mon chariot d'os
je t'accueille et nous dansons ensemble
invisible, heureusement ,aux jaloux
et aux sabreurs de paradis
enivrés de leur rage tueuse
L'amour dégagé de sa gangue
d'araignée, de chacal ou de hyène
est refuge dans la vraie vie
Pétale de la Fleur Divine
qui jamais ne trahit, pas comme
les prédateurs incarnés oublieux
prenant leur char pour leur âme
L'amour et la chance version zombi,
qu'il s'y damnent quand cela leur plait
leurs yeux se sont crevés à force
d'ingénue sorcellerie, soyons
mon amour invisible à leur chasse
et que j'accueille ta présence.
Ainsi en moi s'unissent par aimantation
'Oriata et Nanihi comme la Terre au Ciel
et dans l'Akasha te voilà nentière
sous la houlette du vrai Agastya
Qui jadis m'expliqua la méthode !
Oh je fus long à ne plus tenter
de la mêler aux séductions mortelles
un pas en avant, dix en arrière
O mon amour écoutons le maître
il nous hisse sans retour enfin
sur l'échelle Divine d'amour parfait
(Opus 1574 d'Oriata, poème du 14 janvier 2021, en relation avec l'opus 1571 dansé et musiké titré : Communion avec l'apsara Nanihi
https://youtu.be/1vGbpMfhBuQ
)
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