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opus 1612 : RUMINATION DU 17 MAI 2021
Je suis un artiste qui, médiatisé donc adulé ou jalousé voire haï aux temps de son adolescence, a déçu les attentes , comme écrivit Alain Bosquet dans le journal LE MONDE . Bref le succes d mes jeunes années m'a néammoins permis de réaliser bien des projets de vie , et pour ce qui est de l'indifférence ou du mépris, ou plutôt de l'oubli dans lequel mon nom est tenu par la foule des génies du siècle 21, au moins en ai-je obtenu une faveur : je n'écris ni ne danse ni ne peins ni ne joue de la musique qu'en dehors de tout esprit de séduction . Evidemment je n'ai plus à essayer de défendre mes points de vue sur le monde, internet permettant de publier ce qu'on veut . Je suis juste ma voie, et il faut un esprit de recherche que l'on rencontre tres peu pour approfondir trouver mon offrande, mes réflexions, mon oeuvre si peu démagogique , et qui n'aura à vrai dire été utile qu'à moi-même dans ma relation à la nature et Dieu . Evidemment je continue à partager , pour toute personne à qui mon parcours pourrait être utile . Je pense en effet qu'on mérite l'aide Divine en la partageant . Si elle est poubelliséee sur un plan de prédation et de pollution, du moins elle nous vaut une légéreté et une probité appréciéees pour passer sur d'autres plans cosmiques moins sujets aux obstruction que les animaux ne cessent de produire sur leur plan de réalité . En bonus, https://youtu.be/QIYGexw9bV4 ceci est le lien d'une vidéo de ma playlist You Tube : RESTE ZOO-ARCHEOLOGIQUES DE MA 71ème année. Si ces restes n'ont pas disparu lors des nettoyages civilisateurs à venir, qu'on sache du moins qu'ils ne sont en rien représentatifs de ce qui se pensait et se dansait à l'époque où j'ai vécu, du moins c'est ce que l'immense majorité de mes contemporains m'a fait comprendre
Rumination du 17 mai 2021 :
Envahissement du temps, de l'espace.
Tout ce qui ruine et embouteille
s'impose comme prioritaire
par la faim majoritaire
dans les familles.
Simulacre de l'apprentissage
simulacre de l'enseignement
occupation des lieux
par les besoins collectifs
du sensuel si puissant
qu'il tue même le sensuel
de chaque créature devenue ogre, ogresse
dévastatrice de soi même
par son arrogance
son exigence.
Simulacre de liberté d'expression
relégation dans les archives
de tout savoir qui évite la ruine
et l'embouteillage
son aveuglement
sa volonté de puissance .
Partout s'affiche
la cullture de la vie
en slogans et rêves congelés, desséchés,
grand cimetiere
et hymnes au Dieu d'Amour
enveloppés dans le béton
diabolique des choix
mortifères
de la majorité, entraînée
à la guerre en catimini
ou avec bombes
de tous contre tous
au nom de la fausse paix
des addictions polluantes
bruyantes pour que chaque égo
pétarade et parade
et voilà à la poubelle
le rivage édénique
transformé en placement immobilier
voilà que le développement supposé a
défiguré le lagon de Papéété
et l'étang de Berre,
magnifié les ruches
esclavages couvertes de miel.
La nouvelle religion c'est la prophétie
d'un cyborg rêvant de Mars et de dinosaures
ressuscités
et tout ce qui n'est pas racisé, communautariste, patenté
n'est juste que trip de fou
charmant ou mis au tribunal
comme Socrate, Dante, Al Hallaj, Menahem,
Ieshoua, Giordanno Bruno, Assange
Alors que dire ?
Faut-il envelopper cette agonie
dans le linceul des métaphores
et ne jamais se répéter, ou répéter
le simple constat de la vraie vie
dévorée vivante par les tyrannies
des puissants et des peuples unanimes
mparionnettes maîtres ou esclaves
philosophes mondains, prêcheurs démagogues
poètes se taillant une place
dans le cimetière et les charniers de blattes
juste une illusion déguisée
en carrières, en succès, en postérités
alors qu'en pluss de flatter
le narcissisme du bonheur artificiel
ou du malheur autoproclamé
on interdit aux hommes le territoire des crocodiles
plébiscité par les enfants et le prix sans raison
des tee shirts Lacoste pour frimer
et donc ne me reste
qu'à m'inventer des paravents pour encore vivre
où l'air est puissant de paix et non démon
mieux savant pour restaurer mon âme
dans la danse négligée des gandharvas
et des apsaras, des anges applaudis
mais réduits à de la nicotine
par l'ivresse alcoolisée des artistes
et trafiquants du monde orchestrant
la planète en villes où la mémoire
est dans tous les murs
seulement accessible
en les brisant.
Alors bien sûr comme des graffitis
sur les murs de la prison d'auto protection
mettez les restes
de Joséphine au Panthéon
histoire d'honorer l'amour, la danse
non les esclavagistes noirs, blancs, jaunes ou marron,
ni les ménadistes offenséees par Orphée
et pourquoi pas Leconte de Lisle
et pas pour célébrer Aqmi, les hachichin
et les pseudo docteurs inquisiteurs
déménagez aussi les os qui restent de Rimbaud,
pas l'arrogant et ses suivants, suivantes
mais celui dont les traîtres disent
qu'il apprit par coeur le Coran
pour accrpître son commerce .
Vous êtes forts, orchestrateurs
de la mascarade, docteurs
de la loi qui réécrivent toute parole
Divine ou d'espérance de philosophes
hargneux
selon les besoins de vos abattoirs
Et puis s'agissant de Napoléon,
je célèbrerai seulement le gros poisson
des eaux de Moorea
qu'on appelait de ce nom jadis, car son profil
était celui du conquérant des illusions
top gagnant top perdant
or ce poisson qu'admiraient les touristes en plongeant
s'est fait fléché par un pêcheur trop gourmand
comme l'autre Napo le ver titan par Metternich
alors mettons aussi au Panthéon ce poisson là
et nous ,fuyons à l'autre Panthéon
le vrai , celui de Sanghyang Vedi,qu'ils ne voient pas
fuyons là où pour les aveugles
je n'existe pas, ni tout ce que j'ai tenté
de partager autrement qu'en déguisement
car si j'existais je ne serais pour eux
qu'une proie, caliné dans la compensation
vaniteuse comme le boeuf bio
par l'éleveur éthique avant la boucherie.
En fait, il est cerné, le septuagénaire cerné
par la triste gloire offensées
des profiteurs, des profiteuses
des cosméticiennes
par le triomphe de la voyoucratie mâle et femelle
qui crie à la dictature avec les explosions
qui la provoquent, et mettent des voiles
sur le sexe, leur arme fatale
pour toute magie de bien passager
et de mal durable, de monstres
de chair et de virtuel, de désirs
de domination, de meurtre
de l'espace et du temps
pour quelques illusions stériles
de l'industrie culturelle majoritaire
et toute contradiction, tout rêve
se réfugie dans les eaux virtuelles
et les humains savants par l'argent
rêvent d'esclaves sur Mars
et dans les parcs de la Terre
de dinosaures ressuscités
pendant que des virus plus puissants
barrent la route à la femme et l'homme
deshumanisés aux joies d'orgueil
infernal mais pour eux le diable
c'est quiconque refuse leur mascarade
identitaire de victimes multicolores
de milliards de procureurs masqués
exilant par leurs simulacre d'alchimie
le Théâtron au ciel d'avant la chute.
Circulons, il n'y a rien à voir
que des pets prétentieux d'enfants,
applaudissons, tous y ont droit.
Ouf, Aoué, Mouf, Ado, Oulalah
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