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Par dominiqueOriata TRON le 31 Mai 2021 à 01:54
Je suis un artiste qui, médiatisé donc adulé ou jalousé voire haï aux temps de son adolescence, a déçu les attentes , comme écrivit Alain Bosquet dans le journal LE MONDE . Bref le succes d mes jeunes années m'a néammoins permis de réaliser bien des projets de vie , et pour ce qui est de l'indifférence ou du mépris, ou plutôt de l'oubli dans lequel mon nom est tenu par la foule des génies du siècle 21, au moins en ai-je obtenu une faveur : je n'écris ni ne danse ni ne peins ni ne joue de la musique qu'en dehors de tout esprit de séduction . Evidemment je n'ai plus à essayer de défendre mes points de vue sur le monde, internet permettant de publier ce qu'on veut . Je suis juste ma voie, et il faut un esprit de recherche que l'on rencontre tres peu pour approfondir trouver mon offrande, mes réflexions, mon oeuvre si peu démagogique , et qui n'aura à vrai dire été utile qu'à moi-même dans ma relation à la nature et Dieu . Evidemment je continue à partager , pour toute personne à qui mon parcours pourrait être utile . Je pense en effet qu'on mérite l'aide Divine en la partageant . Si elle est poubelliséee sur un plan de prédation et de pollution, du moins elle nous vaut une légéreté et une probité appréciéees pour passer sur d'autres plans cosmiques moins sujets aux obstruction que les animaux ne cessent de produire sur leur plan de réalité . En bonus, https://youtu.be/QIYGexw9bV4 ceci est le lien d'une vidéo de ma playlist You Tube : RESTE ZOO-ARCHEOLOGIQUES DE MA 71ème année. Si ces restes n'ont pas disparu lors des nettoyages civilisateurs à venir, qu'on sache du moins qu'ils ne sont en rien représentatifs de ce qui se pensait et se dansait à l'époque où j'ai vécu, du moins c'est ce que l'immense majorité de mes contemporains m'a fait comprendre
Rumination du 17 mai 2021 :
Envahissement du temps, de l'espace.
Tout ce qui ruine et embouteille
s'impose comme prioritaire
par la faim majoritaire
dans les familles.
Simulacre de l'apprentissage
simulacre de l'enseignement
occupation des lieux
par les besoins collectifs
du sensuel si puissant
qu'il tue même le sensuel
de chaque créature devenue ogre, ogresse
dévastatrice de soi même
par son arrogance
son exigence.
Simulacre de liberté d'expression
relégation dans les archives
de tout savoir qui évite la ruine
et l'embouteillage
son aveuglement
sa volonté de puissance .
Partout s'affiche
la cullture de la vie
en slogans et rêves congelés, desséchés,
grand cimetiere
et hymnes au Dieu d'Amour
enveloppés dans le béton
diabolique des choix
mortifères
de la majorité, entraînée
à la guerre en catimini
ou avec bombes
de tous contre tous
au nom de la fausse paix
des addictions polluantes
bruyantes pour que chaque égo
pétarade et parade
et voilà à la poubelle
le rivage édénique
transformé en placement immobilier
voilà que le développement supposé a
défiguré le lagon de Papéété
et l'étang de Berre,
magnifié les ruches
esclavages couvertes de miel.
La nouvelle religion c'est la prophétie
d'un cyborg rêvant de Mars et de dinosaures
ressuscités
et tout ce qui n'est pas racisé, communautariste, patenté
n'est juste que trip de fou
charmant ou mis au tribunal
comme Socrate, Dante, Al Hallaj, Menahem,
Ieshoua, Giordanno Bruno, Assange
Alors que dire ?
Faut-il envelopper cette agonie
dans le linceul des métaphores
et ne jamais se répéter, ou répéter
le simple constat de la vraie vie
dévorée vivante par les tyrannies
des puissants et des peuples unanimes
mparionnettes maîtres ou esclaves
philosophes mondains, prêcheurs démagogues
poètes se taillant une place
dans le cimetière et les charniers de blattes
juste une illusion déguisée
en carrières, en succès, en postérités
alors qu'en pluss de flatter
le narcissisme du bonheur artificiel
ou du malheur autoproclamé
on interdit aux hommes le territoire des crocodiles
plébiscité par les enfants et le prix sans raison
des tee shirts Lacoste pour frimer
et donc ne me reste
qu'à m'inventer des paravents pour encore vivre
où l'air est puissant de paix et non démon
mieux savant pour restaurer mon âme
dans la danse négligée des gandharvas
et des apsaras, des anges applaudis
mais réduits à de la nicotine
par l'ivresse alcoolisée des artistes
et trafiquants du monde orchestrant
la planète en villes où la mémoire
est dans tous les murs
seulement accessible
en les brisant.
Alors bien sûr comme des graffitis
sur les murs de la prison d'auto protection
mettez les restes
de Joséphine au Panthéon
histoire d'honorer l'amour, la danse
non les esclavagistes noirs, blancs, jaunes ou marron,
ni les ménadistes offenséees par Orphée
et pourquoi pas Leconte de Lisle
et pas pour célébrer Aqmi, les hachichin
et les pseudo docteurs inquisiteurs
déménagez aussi les os qui restent de Rimbaud,
pas l'arrogant et ses suivants, suivantes
mais celui dont les traîtres disent
qu'il apprit par coeur le Coran
pour accrpître son commerce .
Vous êtes forts, orchestrateurs
de la mascarade, docteurs
de la loi qui réécrivent toute parole
Divine ou d'espérance de philosophes
hargneux
selon les besoins de vos abattoirs
Et puis s'agissant de Napoléon,
je célèbrerai seulement le gros poisson
des eaux de Moorea
qu'on appelait de ce nom jadis, car son profil
était celui du conquérant des illusions
top gagnant top perdant
or ce poisson qu'admiraient les touristes en plongeant
s'est fait fléché par un pêcheur trop gourmand
comme l'autre Napo le ver titan par Metternich
alors mettons aussi au Panthéon ce poisson là
et nous ,fuyons à l'autre Panthéon
le vrai , celui de Sanghyang Vedi,qu'ils ne voient pas
fuyons là où pour les aveugles
je n'existe pas, ni tout ce que j'ai tenté
de partager autrement qu'en déguisement
car si j'existais je ne serais pour eux
qu'une proie, caliné dans la compensation
vaniteuse comme le boeuf bio
par l'éleveur éthique avant la boucherie.
En fait, il est cerné, le septuagénaire cerné
par la triste gloire offensées
des profiteurs, des profiteuses
des cosméticiennes
par le triomphe de la voyoucratie mâle et femelle
qui crie à la dictature avec les explosions
qui la provoquent, et mettent des voiles
sur le sexe, leur arme fatale
pour toute magie de bien passager
et de mal durable, de monstres
de chair et de virtuel, de désirs
de domination, de meurtre
de l'espace et du temps
pour quelques illusions stériles
de l'industrie culturelle majoritaire
et toute contradiction, tout rêve
se réfugie dans les eaux virtuelles
et les humains savants par l'argent
rêvent d'esclaves sur Mars
et dans les parcs de la Terre
de dinosaures ressuscités
pendant que des virus plus puissants
barrent la route à la femme et l'homme
deshumanisés aux joies d'orgueil
infernal mais pour eux le diable
c'est quiconque refuse leur mascarade
identitaire de victimes multicolores
de milliards de procureurs masqués
exilant par leurs simulacre d'alchimie
le Théâtron au ciel d'avant la chute.
Circulons, il n'y a rien à voir
que des pets prétentieux d'enfants,
applaudissons, tous y ont droit.
Ouf, Aoué, Mouf, Ado, Oulalah
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Par dominiqueOriata TRON le 10 Mars 2020 à 04:36
opus 1378, le 9 Mars 2020
par Dominique 'Oriata TRON
ON NE PEUT S'ECHAPPER DE PAN
"Alors le dieu dit : « Au pied des montagnes glacées d’Arcadie, parmi les Hamadryades de Nonacris, la plus célèbre était une Naïade que les nymphes appelaient Syrinx.Plus d’une fois, elle avait échappé aux satyres qui la poursuivaient et aux dieux qui hantent les forêts ombreuses et les grasses campagnes." Ovide, dans "Les Métamorphoses" , traduction de A.-M. Boxus et J. Poucet
Lorsque j'étais le Dieu Pan (un fragment du moins
car le Dieu Pan c'est TOUT, et moi
juste un humain demi-bouc
dansant la joie de vivre avec mes deux sabots qu'y puis je
c'est ainsi qu'on me dessine , ainsi qu'on m'a
incarné)
Bref quand j'étais un fragment
insignifiant
du Dieu Pan
mais habité par l'Amour
je vis la nymphe Syrinx
nymphe de la forêt
et comme je me sentais habité par TOUT
et que Pan c'est l'âme de Taaroa
de my God, de Siva-Sakti en tout
de Jéhovah, de Yakouch et d'Allah en tout
et en deça de leurs appellations
Je me suis dit qu'au lieu de danser tout seul dans la forêt
ce serait cool de faire Pan Pan avec toi ma chérie
Mais comme tu as perdu la mémoire
de nos baises ludiques de jadis
et que je suis un vieux ruiné surtout par toi
tu me sors : "Touche moi pas, impur
Tu pues le bouc et me désire en vain
tu dois te plaire dans ta condition d'esclave
et ne plus me prendre dans tes filets
pour me traiter comme un jouet ou un robot télécommandé
car moi je suis presque la vraie Déesse Diane
qui ne chasse que proies bling-bling et exposables
On me prend même pour elle et je sais l'imiter
je cours plus vite qu'elle, il ne me manque que l'or
moi innaccessible princesse, toi juste un bouc"
Voilà sa tchatche infâme,
elle se prend pour la cuisse de Kali
avec un sabre pour couper ma tête
elle a sombré dans l'ignorance
dans l'identité virtuelle
chute luciférienne, où seul subsiste
le bavardage et le poison pour se mirer
dans le désastre de l'orgueil aveugle des diables et diablesses
assemblé(e) dans les groupes Facebook à leur image.
Aussi, pour réparer ce contretemps
je réponds à la meuf en rigolant :"Faisons la course !"
Et voilà que tu cavales
avec ton corps de bête aussi
même s'il a moins de poils
Et on arrive sur le rivage face à la mer...
alors tu appelles tes soeurs
magiciennes de l'eau
Tu cries "Transformez moi en roseau
que je sème ce bouc là succès d'hier en noir et blanc
qui veut sucer ma peau sans consentir à mes besoins
illimités de chasseresse,
il ne mérite même pas de figurer
dans ma gibecière !"
Et c'est là que pour l'avoir voulu
Syrinx fut transformée en roseaux
Là où le fleuve s'unit à la mer
Tu t'es grâce à mon désir
débarassée de ton identité pouffiasse
et je t'étreins, ma chérie pour tout jour
ressuscitée dans la conscience végétale
créatrice de délicieux nectar d'oxygène
Je n'entends plus tes récriminations,
tu ne sais plus comment m'accuser
d'esclavagiste, j'ai trouvé le remède , en Pan
pour digérer le virus mafieux qui se prend pour la pancha Mama
Je te coupe en petits bouts
juste aux noeuds de ta croissance sublime
j'accorde tes fragments
à mon souffle et à mon corps
avec de la cire d'abeille,
elles en capitalisent beaucoup
celles qui massacrent les mâles apres fécondation
Eh oui, toi la bête, tu n'étais qu'illusion
mais devenue ma flûte
si c'est bien toi du moins je conçois
que tu as consenti toi aussi
à n'être qu'un fragment du Tout
à être Tout dans le son AUM
Siva Sakti tous deux en Un
dans l'abandon à l'aurore
au crépuscule ou au zénith
à la nuit et l'éternité !
Frères humains , par ces temps ménadistes
où Pygmalion et même Orphée
sont maudits quoiqu'ils fassent
par les putes mafieuses offensées
laissons leurs grottes aux pélerins zombis
car l'exposition d'un sein sur un clip X
rayonne davantage quoique mythe et symbole
que le sein de Dévaki enduit de poison
qui prétendit par tricherie trucider Sri Krishna
oh la tricheuse ses dieux sont ses bijoux mortels
même dans la tombe ils ne lui servent plus qu'au mensonge
ainsi que les reines qui se jetaient dans le bûcher de leurs maris
pensant retrouver dans l'eau de là
les bénéfices du harem, argent, gloire et beauté
ou comme les dévôts du Tao des temples
ignorant le Yi King et les dialogues des morts
où l'on brûle dollars ou voitures en carton
pour nourrir l'appétit des ancêtres défunts
oh la fausse sakti plus vide d'innocence
et de générosité qu'une poupée gonflable
artistiquement deshabillée !
Alors sachez, ce que le satyre cherchait
pour sortir de son image mortelle
dans les fesses de l'hamadryade
est certes délicieux mais sexe sans conscience
n'est que ruine de l'âme et du porte monnaie
Vous rêviez je suppose
(et c'est hasardeux de le dire)
comme moi de l'unité sacrée à mériter
dans le sein androgyne de Siva-Sakti ...
Préférez donc le Vrai Joyeux à son reflet mortel
c'est à dire à toute créature rétive
à l'éducation permanente en toutes circonstance
et marchandisant la vie par instinct
de soi disant nature
la panthère crotteuse ou la mante religieuse.
Bien sûr ces exemples là sont partout
de mieux en mieux observés sur les chaînes télé
un monde impitoyable de requins à protéger
et de bergers, d'agneaux encouragés
à se résigner aux fatalités d'Iblis
comme la femme violée jugée coupable au Pakistan
ou l'As-ange accusé par les femmes payées
par les services secrets
avant que son crime principal
soit d'avoir dit la vérité,
la trahison de Prométhée ...
Courtisanes, courtisans n'espérez de promotion
que dans l'enfer que vous adulez
Dieu pour vous consoler de vos choix insensés
vous offrit des forêts où vous recentrer
dans le prâna des arbres fruitiers , des torrents
vous préférez vous construire sans relâche
des ailes vaines quoiqu'high-tech
comme celles des mouches à merde plus savantes
car transmises via l'adn par simple copulation
pour butiner le miel empoisonné
des diables et diablesses déguisés
en angelots et angelotes ...
Ce sont vos jeux, choisis par vous
et sources de conflits dans ce chaos
des libertés aveugles de vos gargarismes
allez chercher la lune, installez vous sur Mars
si vous ne parvenez pas
à vous nourrir du son Divin dans la paix des forêts
Mais vous les virus , attendez vous
à ce qu'un virus encore plus puissant
vous débarasse de la pla planète
au vu de vos exploits de dinosaures
Et toi qui me dit vouloir m'acheter une flûte
Ne souffle pas dans la syrinx pour plaire à un public
souflle pour t'unir à son symbole et de là au plan Divin !
Epure toute tristesse et toute hâte de ton chant et ta danse
nul besoin de témoigner d'un temps de misère en titane
exacerbé avec tous les savoirs qui pourraient la guérir
Donc puisqu'ils te méprisent,
et rient de toi dans les banquets d'enfer
tant pis pour ceux qui addictés aux tragédies
et artifices mégalo hausseront d'ennui leurs épaules
C'est à eux de chercher l'étude et le partage avec les maîtres ...
Bannis prosélytisme et sermon car à droite à gauche ou au centre
ils ne voient que les recettes de bonheur des feuilletons
ils vivent addictés à l'apparence qui ne rtassasie jamais
Sur la planète Terre ils ne voient que bêtes et des cailloux
et dans le ciel que des trous noirs et d'immenses bûchers
Pour eux l'immense univers se tait, dédaigne leurs oreilles
Car même quand TOUT leur est donné, ils cherchent juste une aide
pour piéger les gibiers qu'ils insultent en vain
malgré des milliers de temples de béton et de granit sculpté
où ils prétendent adorer l'âme du monde
mais c'est à leur image de sangliers
et de tous côtés athées et croyants
se désignent comme boucs émissaires
meurtriers de masse par imbecillité !
Ah non, mon amie, mon ami , souffle dans ta flûte
juste pour le cercle céleste
avisé, bienveillant des maîtres au silence instructif
ils n'apparaissent qu'invités par les couleurs et vertus appropriées
chantant anahata et ahata, même soi disant morts
ayant jeté au feu leurs identités animales
juste des androïdes virtuoses de chair et de sang
ayant servi d'outil un temps comme un avion pour voyager ...
Ainsi, quoique mes dents soient en partie tombées
mes lèvres se construisent encore sur les Syrinx
que je taille à la taille de mon Ecoute de demain
pour passer le Lethé et oublier comme le dalang dans le LUPA
les sornettes de l'éducation tronquée des termitières !
Oui apres l'examen de mémoire il y a celui de l'Oubli
ils alternent et si la servante du bourgeois gentilhomme
ricane en lui disant qu'à son âge
il apprend à danser pour quand il sera mort
eh bien Khalil Gibran l'a confirmé :
c'est là que tu danseras vraiment
selon ce qui t'a fasciné dans ces heures du chair
où tu retourneras si tu ne peux concevoir d'autre Réel
A moins que le néant t'aimante comme les
spermatozoïdes aveugles
Qui ne trouveront jamais le chemin
des trous enchantés de la nymphe Syrinx
(Par les temps qui courent
je préfère signaler qu'ici
les personnages mythiques
doivent être compris comme des métaphores
anthropomorphiques
pouvant donner accès au sens ,
et pour orchestrer leur substantifique moëlle
dans les rayons du Supramental
et dans l'accès à sa danse cosmique
de galaxies en équilibre
dans les télescopes et les rêves
et même sans eux)
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Par dominiqueOriata TRON le 6 Septembre 2016 à 04:16
version chantée en français du 1er septembre 2016 :
Et la version calligraphiée sur ls plage du 31 août 2016 , la page 1 :
et la page 2 :
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Par dominiqueOriata TRON le 8 Décembre 2015 à 05:52
Ceux qui proclament que 20 moins 18
font 18 sur20
sont pour moi les poètes de la mort
c'est à dire de simples exploiteurs.
Je ne désignerai personne du doigt
car il y a un chantage sur le consensus convivial.
Mais si la mort est inévitable pour les bêtes dont les humains
c'est suite à un mauvais calcul
suite à une confusion chronique de la conscience individuelle
suite à un pari absurde pour des fêtes illusoires
qui orchestrent les ruines et les enterrements.
Ainsi l'être humain, aveugle à la fête cosmique gratuite
aveugle à la croissance qui naît des connaissances appliquées
a pompé chaque jour sur sa planète plus d'énergie qu'elle en produisait.
La convoitise sacralisée des termites et des humains
a conduit les illusions d'égos et d'égrégores
au bord d'un gouffre incurablement logique
et elles vont tomber dans le néant
plutôt que dans le rayonnement.
Tant de souffrance restera inutile
car la conscience est bétonnée de tabous
et sont jetés directement sur le gril
ceux qui refusent de savourer
la mort lente orchestrée par les moeurs
se faisant passer pour la vraie vie mais qui sont
la cause de toutes les misères
au profit des mascarades de prospérité, d'amour, de justice et de partage.
Pour les falsificateurs, qui en toute sincérité
s'hypnotisent eux mêmes pour ne pas briser
les effluves de convivialité,
pour les manipulateurs instinctifs et candides
la parole est négative lorsqu'elle témoigne du véridique.
On entend alors que l'objectivité n'existe pas.
Mais en fait ce sont les faits qui sont négatifs
quand ils suicident la planète et les vies individuelles
par des comptes à crédit asservis aux banques.
Par le suicide les fous ont cru trouver un chemin direct
vers les jouissances terrestres appellées par eux paradis.
Dans les faits la frustration est planifiée
et les drogues diversifiées apaisent la crevaison des yeux.
La foule des chercheurs et des étudiants
se rassure avec des bhramanes ignorants quoiqu'érudits
qui enseignent avec une abondance de patentes
de pseudo yogas pour sauver les apparences
.
Les sages utiles se cachent
pour ne pas ètre trainés dans les tribunaux
Ce serait bien inutile puisqu'ils seraient traités comme des fous.
A quoi servirait une réputation de fou marginal
dans le monde des fous intégrés à la folie de l'espèce.
Evade toi du piège à rats par la porte ascétique des étoiles
Rejoins les espace-temps de la vie raisonnable dans l'amour
et construis toi catalytique dans la lumière
avec la même obstination rigoureuse
que celle des foules unaniment appliquées
à scier les branches
qui portent les fruits de leur survie.
Bien sûr les foules rêvent de Paradis aux formes diverses
mais ce sont des cocktails d'ivresses mélangées
car chacun veut jouer sur tous les tableaux
et préserver, accroître ses jouissances d'enfer
et c'est là que la liberté humaine élargit ses limites
sans en tirer les leçons
car elle s'est sacralisée jusqu'à l'absurde
au lieu de se limiter au respect de la vie d'autrui
et donc les champs de bataille pullulent
et les abattoirs sont insonorisés.
Ainsi le coût de la vie est il devenu
une dette perpétuelle pour chaque respiration.
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Par dominiqueOriata TRON le 22 Novembre 2015 à 20:36
Aux temps de mon adolescence il y a cinquante ans
j'ai cru aux midinettes prétendant vivre en poésie
c'est ce qu'elles proclamaient à leurs dragueurs ou pour draguer,
quoique dans les faits cela se révèlait uniquement ostentatoire ...
Mais scintillaient les proclamations d'amour pour une vie plus vraie
mème s'il n'y avait d'enthousiasme pour la réputation, sans changer de moeurs.
Puis j'ai vu que faisaient illusion de prétendus yogas démagogues
mais je ne perdais pas l'espérance que l'apparence puisse aimanter au véridique.
Je me compromettais avec des créatures exaltées par ma jeunesse masculine .
et pris aux pièges je tentais d'exister par la morsure de rêves confus
qui m'accordaient une distance glorieuse avec l' angoisse
d'être né parmi les zombis condamnés par leurs propres orchestrations.
Je me travestissais , pour m'adapter aux mondanités de la survie
Pour moi c'était un carnaval dont il valait mieux rire que pleurer
Le sens de mes mots était difficile à percer pour les inquisiteurs
Je m'incarnais plutôt dans le réflexe de dévaluer ces prédateurs.
Au fond , je cherchais les moyens de m'évader du labyrinthe de naissance
et cette obscure aspiration de tant de galériens me transforma
en une sorte d'holograme plébiscité de la révolte aveugle de mes clones...
Enfin je vis que les ennemis de la félicité campaient en moi
depuis des générations, et pour ne pas pleurer davantage
Je me suis défendu contre eux par des couleurs toujours plus intenses
Aux temps de mon adolescence un soir à Paris,en 1967, à un étage du Quartier Latin
Jacques Brosse s'annonça à la porte de l'atelier du peintre Bernard Kagane
et nous parla d'abord d'Henri Michaux, qui ne sortait en ville disait il
que pour des séances de théàtre oriental, et il parla aussi
de Simonne Jacquemard qu'il allait me faire connaître et vivait loin de la ville
entourée d'oiseaux, de bêtes et de plantes.
Puis Bernard qui peignait seulement des corps vêtus de cuir
suspendus de plein grès à des crochets, comme pour
tatouer de joie apparente la souffrance du monde ,
Bernard m'offrit de gober une miette de buvard
imbibée d'acide lysergique, puis sortit un carton de grande taille
qu'il appelait ouija, où étaient dessinnées en gros , dans des demi cercles
les lettres majuscules de l'alphabet.
Chacun de nous deux devait poser sa main
sur le même verre retourné au milieu du carton, ce que nous fîmes .
Puis sans y poser les yeux on laissa le verre glisser vers les lettres une à une.
Un autre ami, Christian Maurel , était là pour noter les phrases obtenues
c'était une façon , disait Bernard de faire parler des esprits ...
Et je me souviens que lors de ce wi-ja en 1967, Bernard me raconta
qu'il avait interrogé quelques semaines auparavant un esprit de cette façon
avec un ami à Bora Bora, et les réponses étaient venues
en tahitien, langue que ne parlaient ni lui ni son partenaire de wi-ja sur cette île
il avait fallu trouver pour traduire une tierce personne.
Quant aux réponses à nos questions de 1967
je ne m'en souviens plus. Mais je suppose que lorsque je laissais courir
le stylo dans mes mains adolescentes, escapiste déterminé
des esprits m'inspiraient tour à tour chaos ou leur sagesse
et porté par mon écoute confuse
je tentais de m'évader de la souffrance programmée
Mais pourquoi devrais je encore m'identifier à ces plaies karmiques ?
Ne suis je pas adepuis des décennies au fond surtout Oriata
sauf pour l'Etat Civil, l'étrange étant que seul suscita une écoute
l'adolescent qui criait à travers le baillon
et non l'homme qui le renia et trouva la porte des étoiles
et tenta d'en partager l'accès, peine perdue
tant est scotchée au palais des miroirs
la foule des midinos, midinettes et dominos, dominettes
quoiqu'entichée de toute révolte abstraite et de consentement aux moeurs
Bref , quand je devins Oriata, je crus , comme l'enfant d'une célébrité
entraîner la planète à renier les cauchemars de mon adolescence
ceux que j'avais subi dans la géhenne génétique et urbaine
et ceux ceux sublimés ensuite pour habiller mon ignorance de mes cris.
pari apparemment perdu, ou pas encore gagné, puisque je serais
encastré dans un no man's land par une sorte d'ostracisme intellectuel.
Mais dans mon vécu je constaterais plutôt ètre centré
dans les cascades de Lumière, tandis que les hérauts
plébiscités par la termitière et cajolés par les médias
m'apparaissent en marge des savantes rivières et des astres.
Leur musique me lasse comme un cocktail indigeste
ayant mêlé rythmes sublimes et étendards empoisonnés.
Alors conscient de la puissance presqu'incontestée des simulacre
pourquoi ruminer encore sur mes années anciennes
si ce n'est pour éviter d'induire autrui en erreur comme moi même
en raturant mes traces, en améliorant leur sens
devant un public presqu'entièrement virtuel
j'observe avec mes yeux d'enfant de soixante cinq ans
mes convulsions d'adolescence dans les regards de millions de prisonniers.
Mais ce matin sur les rivages de Paopao, seul Taaroa
est témoin de mes sauts pour naître ailleurs que dans la dimension
où les `âmes purgent leurs peines d'égos , à quoi bon les punir davantage ?
Plutôt m'effacer dans le grand air qui accroît le relief de mon regard et du paysage.
La petite huppe vient picorer le banane et mon ambition
personnelle est seulement de m'envoler en esprit avec elle.
_____
Le texte ci dessus est né d'une tentative de réécriture de la deuxième partie (ci dessous reproduite) d'une dédicace présente pages 9 et 10 de la première version de mon livre ''La souffrance est inutile'' `publiée en 1968 aux Editions Seghers à Paris .
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