• opus 1129 (version du 21 Juin 2015 )

     

    *

     

    Je sais depuis longtemps  ce qu'ils pensent 

    de tout ce qui pour moi fait sens

    et me ressuscite ; ça les endort.

    Apparemment je suis d'une autre planète

    Helas   pour survivre  je dois rendre des comptes 

    aux zombies  de la termitière

    et à leurs dieux bureaucrates ou esclavagistes,

    ils orchestrent  notre ruine

    et celle de la Terre .

     

    C'est clair mon existence n'est même pas pour eux

    une hypothèse.

    Je dois fournir des preuves à des robots 

    en panne les trois quarts du temps.

    Ils obéissent aux ordres

    et à la publicité.

     

    Tant de lois  violées par leurs orchestrateurs

    juste utile à accroître la confusion

    pour leur donner des airs de défenseurs du peuple

    et des initiatives

    qu'ils assassinent, baillonnent, interdisent

    quotidiennement

    au rythme des jets et des embouteillages ...

     

    Du coup je fais le mort 

    pour éviter les représailles

    et j'observe vivant leurs parades

    et je vois bien qu'ils ont du succès

    ils sont puissants, nombreux, plébiscités,

    les bruiteurs en tous genres, mais

    je ne parviens toujours pas à saisir

    ce qui les motive dans leurs danses macabres

    et leurs musiques de châsse d'eau...

     

    Ah si ! .... selon eux c'est l'Energie, sur 4 minutes de show...

    car sur mille ans ce serait de la lenteur

    Et puis c'est quoi un Etat terroriste ?

    Un Etat qui sème la terreur chez les  uns 

    pour rassurer les peurs des autres,

    bref c'est une société protectrice, civilisée

    voire religieuse où on se congratule

    et un enfer pour les minorités.

     

    Et il y a pas mal de concurrence dans les enfers programmés.

    Du coup les moins barbares des exploiteurs

    attirent les persécutés

    entraînés à recevoir des coups plus féroces

    et qui peut-être savourent même 

    les insultes à leur dignité

    Ca les change de pires tortures

    et leur apprend l'humilité

    voire à imiter

    l'orgueil des vampires rusés..

     

    Dans tous les domaines les experts  sont légion

    L'un d'eux  assure à la télévision

    que le yoga vient de la religion hindoue...

    autant dire que le carré de l'hypoténuse

    puise sa source dans le culte de Zeus.

    Ou que le soleil n'a aucune existence 

    en l'absence d'un regard humain.

     

    Ce qu'ils appellent l'énergie

    c'est l'épuisement des ressources

    personnelles et collectives

    pour des instants de frime...

    Polémiquer semble inutile 

    ils prennent plaisir à vivre ainsi ...

    un cri peut être est maïeutique.

     

    Moeurs à l'envers du tetragrammaton...

    Je n'ignore pas le scepticisme 

    qu'inspirent mes respirations

    et tromperie,calomnie , traîtrise

    m'ont découragé d'expliquer  davantage

    ma méthode, elle tente seulement désormais 

    de me fournir un contre-poison provisoire 

    le temps pour mon âme de passer 

    sur cette planète étrangère

     

    Et pourtant je salue ceux frères et soeurs

    dont la danse est accueillante

    et la musique tranquille

    Salut aussi aux résistants

    ainsi qu'à ceux brisés par l'absurde ....

    Les ascètes  survivent sans prétention 

    ils sont de plus savants papillons

    que les économistes de l'addiction.

     

    Dominique Oriata TRON


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  • opus 1130

    ( version du 2 Août 2015 )

     

    *

     

    Désolé si je me répète .... 

    Oui ces paroles sont publiques

    mais qui les lit  en cette année 2015  ?

    Personne, ou presque personne.

    Surtout si je ne les affiche pas sur un réseau social... 

    Tellement les malentendus sont systématiques 

    dès que je prends la parole ou que je tente de communiquer par écrit.

     

    Donc, si quelqu'un me lit ces temps ci

    c'est un chercheur ayant suivi ma piste sur internet

    et le voilà qui m'observe dans l'atelier de mon mental.

    Je ne l'ai pas invité, mais je n'ai pas voulu me cacher.

    Mes peintures sont joie, je tatoue mon environnement

    je tatoue mes émotions, je perpétue la félicité

    même au sein des épreuves.

     

    Mais quand  j'écris , que ça ne soit pas dans cette direction.

    Que mes mots ne soient pas d'une couleur  mensongère

    sur les épées rouillées et les blessures ....

    Car ce serait nier la véridicité des épreuves 

    ce serait nier les cruxificions chroniques de tant d'êtres humains.

     

    Je ne veux pas m'aveugler, étant moi-même en recherche, 

    je dois sans cesse reinstaller les équations de mes témoignages

    sur l'écran de mon ordinateur, cherchant à les résoudre

    et je tâtonne, je me répète, mon but n'est pas de plaire ...

     

    Au fond avec ces mots je suis seul comme avec ma guitare

    parce qu'elle peut être jouée en sourdine, contrairement à ma flûte

    et dans cette solitude , je pèse mes mots, en dépit de leur relativité

    je les observe et me défie de l'hypnose historique.

    Mes mots ne sont pas seulement des sons.

    Avec les sons et les rythmes, je change de planète, j'accède aux galaxies

    mais avec les mots, puis je nier être empêtré

    dans l'arnaque de la condition humaine,

    pris dans le filet d'une termitière et de ses chaînes ataviques ...

     

    Pour que mon ânme soit libre, il ne suffit pas qu'elle chante

    et contemple la perfection des équilibres,

    il faut aussi  qu'elle porte témoignage

    sur les coups bas des égos incarnés et de leurs patries,

    de leurs cultes, leurs sacrifices anthropophages !

     

    J'ai vécu dans plusieurs contrées , j'ai observé

    comment j'ai été calomnié par des escrocs, 

    ils étaient organisés en propriétaires culturels.

    En résumé , en Inde comme en Afrique

    certains, me prenant pour milliardaire 

    ont prétendu que j'avais trahi des promesses

    que je n'avais pas faites.

     

    Pour me dépouiller ils ont prétendu que je les avais volés

    Je suppose qu'ils s'en sont pris à moi parce que j'avais été serviable et généreux

    car ils rampent devant les insensibles , et sont de véritables exploiteurs eux mêmes.

    Ils m'ont montré comment d'un paradis on fabrique un enfer

    et je me suis échappé, par le miracle de l'ascèse.

     

    Au fil du temps , leurs calomnies  ont paru vérités établies  à leurs enfants.

    Puis j'ai vu aussi ce qui se passait dans ma famille et avec plusieurs compagnes

    C'est comme si dormait  en chaque être humain un instinct totalitaire

    qui ne dépend qu'en apparence de ses croyances religieuses ou politiques.

     

    Il s'agit plutôt de l'égo prédateur, oui , je me répète.

    en dépit de toutes les ostentations cet égo  aveuglé-aveuglant refait surface

    quand vient la spoliation, la trahison, la calomnie.

    en récompense des dons et de la fidélité.

     

    Les croyances et l'unanimisme tribal servent à inverser les culpabilités

    c'est à dire à innocenter les responsables des crimes et des mensonges

    et à condamner leurs victimes.

     

    Du coup, pour éviter les procès mais ne pas capituler

    je me contente de témoigner sporadiquement 

    dans les recoins du net où presque personne n'ira fouiller.

    Mais même exposés sur les murs mes propos

    n'arrêteraient que les regards des surveillants ...

    Oui il y aurait de quoi en faire des thèses , mais ce serait inutile

    car il existe une haine de la vérité même chez beaucoup d' amis et dans la famille

    et donc pour ne pas être accusé de faux témoignage je reste discret,

    je ne tiens pas à être en plus mis au ban de la société.

    Je n'ai aucune illusion sur les instincts latents de la bête humaine

    et j'oeuvre dans l'amour, c'est la seule voie.

     

    Pourtant cela ne doit pas contraindre à  renoncer

    à la véridicité, à ce que j'ai constaté, même si c'est unanimement zappé

    tant la levée des voiles dévaluerait les fortunes usurpées

    et les autorités esclavagistes  et  les adaptateurs sado-masochistes.

     

    Au fond si je suis retourné vivre en Polynésie actuellement

    ce n'est pas que je considére comme étant idéales les moeurs des maohis

    même si  dans leurs chants et danses, ils me paraissent  à l'unisson de mes élans,

    de la joie de mes peintures, quoiqu' avec d'autres connivences....

    Je sais faire la différence entre les identités  affichées et celles de la vie quotidienne.

    Je sais faire aussi la différence  entre  le vomi urbain des modes internationales

    et le folklore qui adoucit les jours alors que l'industrie culturelle les empire.

    Ce qui m'a fait revenir vivre à Moorea, c'est de m'être souvenu

    que pendant les 22 ans où j'y avais précédemment vécu

    il m'avait été possible d'échapper aux rackets chronique d'Asie et d'Afrique

    et aux asphyxies arrogantes de la termitière occidentale...

    En bref , que je m'intègre ou non à leurs églises 

    les maohis m'ont salué en souriant , sans m'assiéger

    ou d'assez loin, sans me faire une guerre radicale et sournoise au vu de mes différences

    et je ne me suis pas senti étranger comme dans tous les autres pays

    que j'ai pourtant aimés , mais leurs mise en scène

    m'ont acculé à la suffocation, et à la démonstration de l'injustice

    et je ne parle pas seulement des lois aveugles cachées derriere les drapeaux des principes

    mais  d'individus que j'ai secourus, qui m'ont rendu le mal pour le bien,

    et qui m'ont trompé quoique souvent inconsciemment

    ce qui me fait dire que le mal est dans l'homo pseudo sapiens comme un vers dans le fruit;

    l'espèce humaine a trop souvent tendance à mettre les lumières de la connaissance

    au service de ses instincts prédateurs

    et c'est cela qui rend la vie encore plus difficiles aux nouveaux nés 

    en dépit des progrés  qui auraient pu les libérer...

    Mais non, la manipulation et l'hypnose restent chroniques.

    Quand la bête inconsciente mord la main qui la nourrit

    où est la solution ? Dans l'éducation ? dans la servitude ?

    Certes il faut trouver la pédagogie sans pour autant

    s'inquiéter que se retournent contre eux

    le mauvais sort des naufrageurs

    eux qui abusent des contrats

    et qui font de la confiance un piège....

    Y a-t-il un remède aux aveuglements têtus ?

    Je dois me défaire de la tunique cannibale 

    qui a été jetée sur mes épaules par des faux témoins,

     par de faux héritiers des civilisations réduites à la grégarité.

     

    Je reviendrai sur ce thème pour le creuser encore.

    J'ai l'impression de ne trouver d'écoute qu'en Dieu

    et seulement des malentendus avec ses croyants o

    u les athées qui ont eux aussi leurs idoles et addictions.

    Et pourtant officiellement tous partagent les mêmes principes éthiques que moi-même.

    Alors qu'est ce qui fait que les coeurs humains soient si ingrats et injustes

    et truquent la véridicité des faits sans s'en apercevoir ?

    Serait ce la condition animale de l'être humain ?

    L'embellissement tantrique de la vie quotidienne ne serait qu'un placébo ?

    Un placebo certes  capable d'ouvrir les yeux sur la beauté du monde ...

    Mais il y aurait une erreur, cette incarnation d'ongles et de dents

    et donc il faut vivre l'illumination perpétuelle de la Conscience Divine

    tout en portant la croix des trafiquants de religions et d'idéologies

    appliqués à la merchandisation mortifère du monde.

     

    Je retourne maintenant dans le refuge de mon corps de Lumière,

     les yeux tournés vers le dedans , le dehors semblant une équation insoluble .

    Il est peut être illusoire , mais davantage illusoire est le chantage de la termitière.

     

    Dominique Oriata TRON

     


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  • opus 1131

    (version du 26 Mai 2015)

    *

     

    Galapagos

    J'ai fui dans le poème de la chaleur les malentendus sans fin ,

    les obsessions des humains et leurs contradictions 

    contagieuses jusqu'aux confins de la planète ...

     

    L'iguane et l'otarie  (ou plutôt le lobo de mar) deviennent mes semblables,

    affalés sans pudeur sur la roche noire et explosée des rivages

    ou sur les pavés des quais de Puerto Ayora,

    indifférents à la folie de la ville qui ici les laisse vivre,

    vivants ils sont de sûrs  aimants pour les touristes,

    on leur dresse des monuments .

     

    J'ai rêvé que les immeubles étaient hantés par un insecte géant de béton

    pendu à l'envers sur plusieurs étages

    à la façon des chauve-souris, la tête en bas ...

     

    Galapagos

    Bêtes baveuses et dentées  paradoxalement inoffensives

     comme le paraissent aussi les humains

     qui de même ne sont pas  toujours photographiables au fil de leurs prédations ...

    Et ces bêtes sorties repues des eaux, épuisées

    quel égo osera stigmatiser leurs égos ?

     

    Galapagos

    Le monde à l'envers des égos sur le monde à l'endroit 

    des chansons sereines des vagues et des arbres ...

    Le bonheur d'oublier la succion inextinguible des vampires

    la spirale de ruine enfantée par l'ambition dévoratrice des virus en tous genres.

     

    Oublier la mendicité chronique 

    même pour les droits qui nous sont reconnus, en parole ou par écrit,

     sans parler des promesses, des stationnements jusqu'aux lendemains sans cesse reportés...

     

    Du moins le travail  vrai de poésie

     nous dresse des remparts , des tours de voyance

     à l'abri de l'encre des poulpes ...

     

    Galapagos,

     je contemple l'aube qui vient, assis dans la nuit

     près d'un pélican perché sur le wharf

    dans l'attente du départ en speed-boat pour Puerto Villamil ...

     

    Puis c'est la traversée sur la houle qui gicle

    et l'arrivée sur le sable où les iguanes noirs végétariens

     se réchauffent après leurs plongées.

    Je nourris ma chance par l'ascèse et je suspends le désir

    sur les pierres qui sont moins coupantes que les besoins d'argent, 

    ou que les urgences irréalisables qui frappent la tête...

     

    Planète humaine

    débordante de  compassion partout dans les mots 

    et très peu dans les faits, 

    une vie de bètes à digérer comme le fait le pinson, 

    sans ressentiment ni amertume.

    Digérer les graines , déjouer la prophétie des naufrages, l'impunité des naufrageurs,

    la certitude d'innocence  du rat qui dévaste les oeufs des tortues,

    du rapace qui s'en prend au pingouin équatorial

    lui venu de si loin apparemment

    et qui comme les flamands roses ici a cessé  d'être oiseau migrateur ...

     

    Galapagos, me voici, toujours porté par un vent téméraire et divin qui force la chance

    Kamikaze sur les pierres coupantes, lave éteinte

    pas vraiment résigné sous ma carapace à ma condition de singe ...

    Où est la mort, où est la vie ?

    Les tortues géantes lutinent ,leurs nez  comme des radars

    ou plutòt les deux trous qui sont leur nez respirent l'amour

    puis voilà que le mâle glisse un sexe gros comme son cou sous la carapace de la femelle

    un sexe serein, et je me sens un sexe de tortue

    le temps d'une incarnation  avec cette forme qu'on me connait, 

    une variation d'oeil, d'oreille et de langue ...

     

     

    Galapagos

    J'arpente les rues de Puerto Ayora côté colline 

    Je croise quantité de métis à têtes d'incas de tous âges

     Beaucoup reviennent  de leurs travaux plus ou moins sensés , plus ou moins rémunérés

    somnambules à travers le choeur des automobiles, 

    à travers  l'orchestre criard des boutiques et des illusions de la séduction ...même pesanteur rassurante et inquiétante (selon le regard) que dans toutes les villes du monde

     Toutes les ethnies de la planète humaine semblent converger vers la même fatalité des caprices et des privations 

    et glorifier les mèmes feuilletons  télévisés traduits en tant de langues

     

    Islas Galapagos, je vous ai rèvées, je vous ai vues et pénétrées , vous m'avez pénétré

    car elle est là la plage où se croisent en paix

    otaries et iguanes, tortues marines, 

    oiseaux aux pieds qui bleuissent d'autant qu'ils mangent du poisson ...

     

    Paix en dépit des requins, mais pas paix pour les poissons capturés ...

    Paix en dépit des traìtrises ingénues, des spoliations, des persécutions

    Paix en dépit de la condition animalo-humaine, plaisir et douleur

    Paix de la conscience spectatrice et créatrice de l'infini  à retrouver  fusion d'amour ...

    Et l' oiseau  anonyme s'est laissé photographié à dix centimètres, imperturbable ...

    J'ai déplié en moi son vol tandis qu'il restait immobile, ami confiant ...

    Où donc commence le premier éclair et cri de guerre ?

    Et sera-t-elle retrouvée partout, la confiance entre les créatures

    ainsi que la vigilance qui fait que la confiance soit crédible ...

    afin que la vie retrouve partout son sens  et soit digne d'amour ?

     

    Dominique Oriata Tron

     

    *

    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

     

    *

    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE*

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

     

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

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    GALAPAGOS, AMOUR DE LA VIE

     


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  •  

    opus 1132 (version du 8 janvier 2014 ) par D.O.Tron

    *

     

    Chaque pays a sa légende et son drapeau pour se mirer

    Et ses exclus qui boivent la cigüe, la coupe empoisonnée

    Quant aux bourreaux  ils se proclament seuls civilisés , protecteurs

    d’espoirs et libertés  sauf pour les esclaves et les tribus exterminées

    ou sainte inquisition qui fait la chasse aux sorciers pour apaiser les paroissiens

     

    Ils  ont appris par coeur de sages sentences

    Les capitalistes travestis de bureaucrates  et de toutes religions mème communiste

    Leur caste se proclame á l’avant garde de nos  conquêtes de l’espace

    et les nantis glorieux murmurent que  les persécutés

    sont une race de menteurs ou qu’ils ont bien cherché leurs infortunes

     

    Dans les livres d’histoire on a sans cesse censuré

    la face de honte de Napoléon lorsqu’il retablit l’esclavage

    Et  des myriades de forfaits, Jeanne d’arc habilement manipulée puis livrée ...

    L’assassin de Jaurès fut finalement acquitté

    Les vaincus seuls devant tous sont jugés , condamnés…

     

    Les temps sont enchantés,les héritiers sont moroses, inquiets, hypnotisés,

    quoiqu’ayant proclamé supérieur leur art de vivre

    Armé de faux témoignages sur les gens du voyage même enracinés

    Et sur les naufragés de Lampedusa et d’ailleurs

     

    Vous qui êtes partis en dépit des tempêtes sur les mers les déserts les océans

    Vous avez cru ce que vous racontait la télévisión

    C’est à dire que l’audace et le mérite

    Sont réellement toujours récompensés

    Et que les pays où l’on enseigne les poètes

    Sont vraiment une forteresse pour les  libertés...

    On ne vous a pas dit par qui vos dictateurs étaient armés

    et comment les chefs bandits de toutes couleurs de peau

    s’étaient entendus pour orchestrer la précarité, la haine et le mensonge médiatisé

    afin de s’emparer de tous rivages fertiles

     

    Vous ètes des milliers ,année après année

    À vous être embarqués  sur les flots, propriétés prétendues des naufrageurs ...

    Il y a les trafiquants de vie à petite et grande échelle

    Les passeurs d’espoirs et de désespoirs patentés...

     

    Et en face il ya ceux qui terrorisés ne croient pas que la justice humaine est si souvent truquée

    ceux qui pensent que les victimes des saccages

    l’ont cherché dans cette  incarnation ou dans une autre

     et qu'ils sont  les ennemis de leurs libertés ...

     

    Nul ne s’est vu bourreau ou victime des chances futures de l’espèce humaine

    Mais seulement comme l’araignée  habile sur son territoire

    À capturer les proies volantes qu’elle a méritées

    La jungle est hérissée de pièges et de leurres sans pitié....

    On prétend que le racisme et l’esclavage ont été éradiqués

    Parce qu’on ne veut pas peser le prix des privilèges

    Banalisés par les réflexes de la frustration du mauvais coeur...

     

    S’ils se sont embarqués ,les voyageurs sans papiers

    C´était pour réduire les probabilités du suicide long

    Ils ont cru aux  messes qui chantaient que nous sommes tous frères ou soeurs

    Et qu’il existe enfin comme on le suggère par affiches répétées

    Une constitution mondiale pour protéger des droits de l'homme de la femme et de l’enfant...

     

    Mais c’était seulement de la publicité !

     

    Peut être alors  si nos amours sont bombardées

    pour avoir comme les oiseaux migrateurs ignoré les frontières

    et qu’on nous dit brigands nous les gens du voyage

    c’est que nous ne sommes pas vraiment des êtres humains, des citoyens

    en dépit des larmes de crocodile des politiciens

    en dépit du courage des lanceurs d’alerte.

     

    Il faut tourner la page des mensonges mortels

    afin qu’on se remette enfin à se parler en langage clair

    Il existe une usine colossale à noyer  l’identité humaine

    Et à rendre hors la loi les vertus proclamées...

    Ici ou là les naufrages sont programmés

    Et ceux qui sont pour le moment encore épargnés

    Détournent leurs regards du labyrinthe

    Ils croient que c’est ainsi  qu’on les jugera innocents

    Et qu’ils éviteront de s’enliser et d’ètre condamnés sans jugement

    Mais il reste impossible en méprisant le véridique

    D’atteindre   cet amour qui donne un sens à l’âme

    Et qui  parce qu’il rayonne apaise celui qui n’attend plus rien 

     

     

     


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  • opus 1133 

    (version du 1er novembre 2014)

    *

     

     

    Le Souffle a parcouru les siècles à travers nos corps mortels.

    L'étoile s'est démultipliée de front en front.

    Et la forêt s'est allumée de toutes sortes d'habitants !

     

    Si belle es tu , fontaine devenue fée aux seins tendus vers la bouche du soleil ...

     

    Au bord de la rivière la ville n'est plus que souvenir . 

    Les sentiers labyrinthiques ont encerclé les fauves sans patience -

    Nul ne pourra lancer un assaut mortel vers les étoiles.

    Le ciel entier cette nuit est un lit pour l'attente des jumelles .

     

    Elles sont là par milliers à offrir leur lait de lumière,

    une seule Femme à la présence constellée d'astres en équilibre,

    une seule Femme qui se démultiplie dans le temps et l'espace

    et porte la semence de l'oiseau magique d'âge en âge !

     

    Enlacées elles sont, avec leurs corps immenses ,

    leurs articulations  sont le destin des paysages.

    Elles attendent le rayon fécond qui efface les cages

    pour chanter le secret qui forge les matins  !

     

    Chue de ce lit d'Amour est l' âme errante et malheureuse.

    Et pendant que l'Etoile  chuchote en son centre  son message

    en vain pour qui n'y reconnait sa  conscience d'amont ,

    la douleur préfère clamer ses droits sur l'univers

    par les ondes, les écrans , les pages des journaux

    qui gorgent les fourmis de leurs miroitements ---

     

    Loin des murs menaçants et des cercueils têtus

    est le cristal où s'aiment les soeurs faciles .

    Elles sont le sillon de la Nature où l' esprit ensemence,

    L'Esprit qui éveille les roches , peuple les sources .

     

    D.O.Tron

     

    La version chantée et dansée  par Dominique Oriata Tron  le 1-11-2014 se trouve en copiant ce lien et en le collant sur la barre de recherche : http://youtu.be/aReDP6bo_DE    

     

     

     


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