• Ceux qui proclament que 20 moins 18

    font 18 sur20

    sont pour moi les poètes de la mort

    c'est à dire de simples exploiteurs.

    Je ne désignerai personne du doigt

    car il y a un chantage sur le consensus convivial.

     

    Mais si la mort est inévitable pour les bêtes dont les humains

    c'est suite à un mauvais calcul

    suite à une confusion chronique de la conscience individuelle

    suite à un pari absurde pour des fêtes illusoires

    qui orchestrent les ruines et les enterrements.

     

    Ainsi l'être humain, aveugle à la fête cosmique gratuite

    aveugle à la croissance qui naît des connaissances appliquées

    a pompé chaque jour sur sa planète plus d'énergie qu'elle en produisait.

    La convoitise  sacralisée des termites  et des humains

    a conduit les illusions d'égos et d'égrégores

    au bord d'un gouffre incurablement logique

    et elles vont tomber dans le néant

    plutôt que dans le rayonnement.

     

    Tant de souffrance restera inutile

    car la conscience est bétonnée de tabous

    et sont jetés directement sur le gril

    ceux qui refusent de savourer 

    la mort lente orchestrée par les moeurs 

    se faisant passer pour la vraie vie mais qui sont

    la cause de toutes les misères

    au profit des mascarades de prospérité, d'amour, de justice et de partage.

     

    Pour les falsificateurs, qui en toute sincérité

    s'hypnotisent eux mêmes pour ne pas briser

    les effluves de  convivialité,

    pour les manipulateurs instinctifs et candides

    la parole est négative lorsqu'elle témoigne du véridique.

    On entend alors que l'objectivité n'existe pas.

    Mais en fait ce sont les faits qui sont négatifs

    quand ils suicident la planète et les vies individuelles

    par des comptes à crédit asservis aux banques.

     

    Par le suicide les fous ont cru trouver un chemin direct

    vers les jouissances terrestres appellées par eux paradis.

    Dans les faits la frustration est planifiée

    et les drogues diversifiées apaisent la crevaison des yeux.

    La foule des chercheurs et des étudiants

    se rassure avec des bhramanes ignorants quoiqu'érudits

    qui enseignent avec une abondance de patentes 

    de pseudo  yogas pour sauver les apparences

    .

     

    Les sages utiles se cachent 

    pour ne pas ètre trainés dans les tribunaux

    Ce serait bien inutile puisqu'ils seraient traités comme des fous.

    A quoi servirait une réputation de fou marginal

    dans le monde des fous intégrés à la folie de l'espèce.

     

    Evade toi du piège à rats par la porte ascétique des étoiles

    Rejoins les espace-temps de la vie raisonnable dans l'amour

    et construis toi  catalytique dans la lumière

     avec la même obstination rigoureuse

    que celle des foules unaniment appliquées

     à scier les branches

    qui portent les fruits de leur survie.

     

    Bien sûr les foules rêvent de Paradis aux formes diverses

    mais ce sont des cocktails d'ivresses mélangées

    car chacun veut jouer sur tous les tableaux

    et préserver, accroître ses jouissances d'enfer

    et c'est là que la liberté humaine élargit ses limites

    sans en tirer les leçons

    car elle s'est sacralisée jusqu'à l'absurde

    au lieu de se limiter au respect de la vie d'autrui

    et donc les champs de bataille pullulent

    et les abattoirs sont insonorisés.

     

    Ainsi le coût de la vie est il devenu

    une dette perpétuelle pour chaque respiration.

     


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  • Aux temps de mon adolescence il y a cinquante ans 

    j'ai  cru  aux  midinettes prétendant vivre en poésie 

    c'est ce qu'elles proclamaient à leurs dragueurs ou pour draguer, 

    quoique dans les faits cela se révèlait uniquement ostentatoire ...

     Mais scintillaient les proclamations d'amour pour une vie plus vraie

    mème s'il n'y avait d'enthousiasme pour la réputation, sans changer de moeurs.

     

    Puis j'ai vu que faisaient illusion de prétendus yogas démagogues

    mais je ne perdais  pas l'espérance que l'apparence puisse aimanter  au véridique.

    Je me compromettais  avec des créatures exaltées par ma jeunesse  masculine .

    et pris aux pièges  je tentais d'exister par la morsure de rêves confus

    qui m'accordaient une distance glorieuse  avec l' angoisse

    d'être né parmi les zombis condamnés par leurs propres orchestrations. 

     

    Je me travestissais , pour m'adapter aux mondanités de la survie

    Pour moi c'était un carnaval dont il valait mieux rire que pleurer

    Le sens de mes mots était difficile à percer pour les inquisiteurs

    Je m'incarnais plutôt dans le réflexe de dévaluer ces prédateurs.

    Au fond , je cherchais les moyens de m'évader du labyrinthe de naissance

    et   cette obscure aspiration de tant de galériens  me transforma

    en une sorte d'holograme plébiscité de la révolte aveugle de mes clones...

     

    Enfin je vis que les ennemis de la félicité campaient en moi 

    depuis des générations, et pour ne pas pleurer davantage

    Je me suis défendu contre eux par des couleurs toujours plus intenses

     

    Aux temps de mon adolescence un soir à Paris,en 1967, à un étage du Quartier Latin

    Jacques Brosse s'annonça  à la porte de l'atelier du peintre Bernard Kagane

    et nous parla d'abord d'Henri Michaux, qui ne sortait  en ville disait il

     que pour des séances de théàtre oriental, et il parla aussi 

    de Simonne Jacquemard  qu'il allait me faire connaître et vivait loin de la ville

    entourée d'oiseaux, de bêtes et de plantes. 

     

     Puis Bernard qui peignait seulement des corps vêtus de cuir

    suspendus de plein grès à des crochets, comme pour

    tatouer de joie apparente la souffrance du monde ,

    Bernard  m'offrit de gober une miette de buvard 

    imbibée d'acide lysergique, puis sortit un carton  de grande taille 

    qu'il appelait ouija, où étaient dessinnées  en gros , dans des  demi cercles

    les lettres majuscules de l'alphabet. 

     

    Chacun de nous deux devait poser sa main 

    sur le même verre retourné au milieu du carton, ce que nous fîmes .

    Puis sans y poser les yeux on laissa  le verre glisser vers les lettres une à une.

    Un autre ami, Christian Maurel , était là pour noter les phrases obtenues

    c'était une façon , disait Bernard de faire parler des esprits ...

     

    Et je me souviens que lors de  ce wi-ja en 1967, Bernard me raconta

    qu'il avait interrogé quelques semaines auparavant un esprit de cette façon 

    avec un ami à Bora Bora, et les réponses étaient venues

    en tahitien, langue que ne parlaient ni lui ni son partenaire de wi-ja sur cette île 

    il avait fallu  trouver pour traduire une tierce personne.

     

     Quant aux réponses à nos questions de  1967

    je ne m'en souviens plus. Mais je  suppose  que lorsque je laissais courir

     le stylo dans mes mains adolescentes, escapiste déterminé

    des esprits  m'inspiraient tour à tour chaos ou leur sagesse

    et porté par mon écoute confuse

    je tentais de m'évader de la souffrance programmée

     

    Mais pourquoi devrais je encore m'identifier à ces plaies karmiques ?

    Ne suis je pas adepuis des décennies au fond surtout Oriata

    sauf pour l'Etat Civil, l'étrange étant que seul suscita une écoute

    l'adolescent qui criait à travers le baillon

    et non l'homme qui le renia  et trouva la porte des étoiles

    et tenta d'en partager l'accès, peine perdue

    tant est scotchée au palais des miroirs

    la foule des midinos, midinettes et dominos, dominettes

    quoiqu'entichée de toute révolte abstraite et de consentement aux moeurs

     

    Bref , quand je devins Oriata, je crus , comme l'enfant d'une célébrité

    entraîner la planète à renier  les cauchemars de mon adolescence

    ceux que j'avais subi dans la géhenne génétique et urbaine

     et ceux ceux sublimés ensuite pour habiller mon ignorance de mes cris.

    pari apparemment perdu, ou pas encore gagné, puisque je serais

    encastré dans un no man's land par une sorte d'ostracisme intellectuel.

    Mais dans mon vécu je constaterais plutôt ètre centré 

    dans les cascades de Lumière, tandis que les hérauts 

    plébiscités par la termitière et cajolés par les médias

    m'apparaissent en marge des savantes rivières et des astres.

    Leur musique me lasse comme un cocktail indigeste

    ayant mêlé rythmes sublimes et étendards empoisonnés.

     

    Alors conscient de la puissance presqu'incontestée des simulacre

    pourquoi ruminer encore sur mes années anciennes

    si ce n'est pour éviter d'induire autrui en erreur comme moi même

    en raturant mes traces, en améliorant leur sens 

    devant un public presqu'entièrement virtuel

     j'observe avec mes yeux d'enfant de soixante cinq ans 

    mes convulsions d'adolescence dans les regards de millions de prisonniers.

    Mais ce matin  sur les rivages de Paopao,  seul Taaroa

    est témoin de mes sauts pour naître ailleurs que dans la dimension

    où les `âmes purgent leurs peines d'égos , à quoi bon les punir davantage ?

    Plutôt m'effacer dans le grand air qui accroît le relief de mon regard et du paysage.

    La petite huppe vient picorer le banane  et mon ambition

    personnelle est seulement de m'envoler en esprit avec elle.

     

    _____

     Le texte ci dessus est né d'une tentative de réécriture de la deuxième partie  (ci dessous reproduite) d'une dédicace présente pages 9 et 10 de la première version de mon livre ''La souffrance est inutile'' `publiée en 1968 aux Editions Seghers à Paris .

    Rumination du 22 Novembre 2015

     

     

     

     

     


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  • Né d'un coït parfait et de femme fontaine

     

    Noé s'était trouvé mission 

     

    de sauver les animaux de la planète Urantia, alias Gaia , ou Terre.

     

    Pour quelle raison, apparemment il l'ignorait

     

    en dépit que dans de pseudo textes sacrés

     

    ces bêtes avaient été offertes par Jéhovah

     

    aux humains pour des meshouis.

     

     

     

    En tous cas dès l'âge de 9 mois Noa avait commencé à courir

     

    et même à grimper, et à taper des pieds 

     

    pour danser sans le savoir tout en suivant 

     

    la courbe de son bras levé 

     

    au son de ma guitare et du tambour 

     

    qu'il avait commencé à imiter

     

    sans réussir à le défoncer !

     

     

     

    Cerci dit ,s'il s'agissait de sauver les animaux de la terre, 

     

    par l'exemple, Noa en était au stade poulpe

     

    et donc se saisissait de tout objet, 

     

    stylo, couteau, assiette, balai, banane

     

    afin de se livrer au pur instinct de destruction,

     

    sans préjuger des risques

     

    au point qu'il fit même tomber sur la terrasse le grand gong

     

    à force de pousser son montant en s' appuyant au mur...

     

    Mais le pédiatre de Papeete nous a rassuré avant hier

     

    tout ce comportement était normal,c'était même 

     

    la conduite de beaucoup d'enfants jusqu'à l'âge de 18 mois.

     

    Au début sa maman Nim apaisait Noa 

     

    en lui donnant le sein , à lui nouveau soleil présumé

     

    et moi je le calmais en fredonnant mes refrains, mais bientôt

     

    les dents lui poussèrent au point qu'il mordait le téton

     

    en jubilant , sans pitié, alors pour l'apaiser 

     

    j'intensifiais mes bibirs, vocalises de communication intime

     

    porteuses du Théâtron en langues diverses 

     

    et même parfois je me greffais aux résonances harmoniques 

     

    aux gazouillements et plaintes conventionnelles

     

    de Noé par ailleurs surnommé Pinoï aux cheveux frisés .

     

     

     

    Noé, en tahitien Noa, est actuellement endormi dans mes bras 

     

    - à ce stade si je le pose il va hurler ,il a besoin d'être bercé

     

    et je tape mon poème d'un doigt . Je corrigerai après.

     

    Bref pour un girafeau ou une girafette

     

    il est normal dès la sortie de la fente de sa mère 

     

    de marcher aussitôt droit sur ses 4 pattes

     

    .

     

    Et pour l'oiseau, le lézard, le pangolin, le phoque 

     

    et bien d'autres créatures jugées inférieures

     

    par le singe sapiens sapiens pour ne pas dire predator

     

    il est apparemment normal de naître avec prudence...

     

     

     

    Et peut être puisqu'on protège aussi loups , requins et gentils crocodiles

     

    il est aussi normal et légitime que l'être humain

     

    ait en toute innocence présumée

     

    à ce point ravagé, asphyxié la planète bleue, verte et jaune....

     

    C'est sans doute la maladie infantile 

     

    d'une espèce de diable en quête aveugle de rédemption , 

     

    un ballon d'essai génétique voué à la poubelle 

     

    des gueules cassées, l'occasion de s'entraîner

     

    à mieux peupler Pluton à l'étape suivante

     

    de façon plus raisonnable et merveilleuse...

     

     

     

    Ne faut-il pas encourager le progrès , à défaut des progrés

     

    et respecter les choix des créatures sacralisées

     

    par l'unanimisme des appétits

     

    Sur ce sujet autour de nous j'entends plusieurs mères 

     

    divorcées qui argumentent avec autorité,

     

    j'en reste coi comme avec ma famille 

     

    génitrice qui ne me pardonne pas toujours 

     

    d'être à ce point idiot ou fou et illisible

     

    ou plutòt de ne pas lui ressembler, ce qui lui porte ombrage...

     

     

     

    A quoi bon offenser le bon coeur des indispensables mères

     

    en prétendant que les monstres de dessins animés 

     

    et leur bruit forcené qu'on appelle musique

     

    dynamitent dans le mental de leurs enfants 

     

    jusqu'à la capacité d'imaginer une concentration

     

    supérieure aux réflexes de Pavlov...

     

     

     

    Non argumenter serait insulter leur préscience de mère 

     

    J'ironise (autant par ces temps le préciser)

     

    pour constater n'être accepté qu'à force de me taire...

     

    C'est quand je ne dis plus rien que je passe pour sage.

     

    Oui j'écris, je me trahis, on peut me dénoncer 

     

    mais il faut trouver le chemin jusqu'à mes pages ,

     

    et l'endurance est rare même chez les chercheurs subventionnés.

     

     

     

    Par précaution j'évite l'inquisition des imbéciles quand ils sont diplomés,

     

    Je me résigne plutôt comme à un moindre mal

     

    à la vengeance des derniers de la classe

     

    car il y a toujours un moment où ils me jugent

     

    du haut de leurs contresens grammaticaux

     

    ce qui évidemment leur ôte les moyens publics 

     

    d'être trop sévères dans leur injustice

     

    et de m'ostraciser par trop de barrières, 

     

    je mets au moins des rieurs de mon côté

     

    mais si j'ironise, il me faut le préciser, 

     

    car l'humour est suspect chez les prècheurs

     

    comme une danse du ventre chez la plupart des lettrés

     

     

     

    On le sait le bon sens est la chose la mieux partagée du monde

     

    et du coup il en reste très peu pour chaque citoyen

     

    et je ne fais pas ici campagne pour l'élitisme 

     

    il est notoire qu 'après l'école où les dés sont à moitié pipés

     

    les derniers deviennent presque complètement les premiers

     

    en monarchie , en république ou en théocratie et fourmilière ...

     

     

     

    Après la ronde des tâtonnements pédagogiques

     

    ne subsistent plus alors que les certitudes démagogiques

     

    et les erreurs baptisées vérités par orgueil de race humaine .

     

    En dehors des cérémoniaux des recrutements

     

    on est vite entendu comme hors sujet.

     

    Ainsi s'empètrent dans leurs pièges toutes les sociétés . 

     

     

     

    Dans certaines on s'endette à vie pour payer sa maison

     

    Dans d'autres c'est pour la dot qu'on se ruine perpétuellement

     

    quand ce n'est pas pour les crémations 

     

    qui doivent offrir des festins de prestige sans cesse retardés

     

    pour que les mariages soient autorisés ,

     

    tranche d'âge après tranche d'âge.

     

     

     

    Mais qui suis je pour critiquer moeurs et traditions ?

     

    Tant de vivants mortels n'hésitent pas 

     

    à marteler avec un net unanimisme

     

    que le zombi c'est moi DomDom qui ne comprend rien au progrés

     

     

     

     

     

    Néammoins ma musique qui trône tout en bas des hit parades 

     

    a du succès auprès de Noa mon bébé, pour le calmer.

     

    Brusquement son visage s'apaise dans un sourire d'extase

     

    dès que je fais sonner ma guitare, et si je chante sans m'arrêter

     

    Pinoï danse puis s'endort à la longue 

     

    ce qui confirmera que je suis juste bon 

     

    à faire bailler les fêtards, mais qu'ils dorment donc ...

     

    c'est ce qu'on disait jadis à Bali de la souling gambuh

     

    le roi de Gianjar payait les musiciens puis vaquait à plus urgent

     

    il était en ces temps ambassadeur à Paris

     

    et devait exaucer un voeu de ses ancêtres

     

    de faire jouer ces serviteurs même sans laisser entrer 

     

    des spectateurs dans son palais.

     

    Bien sûr il y a ceux ceux embusqués 

     

    aux portes du temple royal cerné de murs

     

    et qui tentent de déchiffrer le théâtre de l'humanité,

     

     

     

    Et c'est ainsi que mon poème catalytique 

     

    s'est écrit comme coule un torrent où se baigner

     

    et si mème les contemporains d'Oriata pour la plupart

     

    négligèrent ses dons, et le laissèrent seul

     

    étudier à fond  le Théâtron , du rythme au sens incarné

     

    J'avais trouvé  une porte de sortie vers les étoiles

     

    Une façon d'épargner à mon âme les malédictions de l'Histoire

     

    et Noa nourrisson semblait aimanté par cette langue

     

    comme si elle précédait la naissance et survivait à la Mort

     

    et Poète sacré qui parvenait à la porter en dépit

     

    des tribulations de l'existence incarnée,

     

    l'ékagrata du mantra explicite  fortifiera son âme.

     

     

     

     

     

    Il yavait quand mème ceux qui soupçonnaient cet alchimie d'Eden

     

    mais ils s'y entraìnaient peu prisonniers

     

    des temps et des espaces sauf sur les photos

     

    en mémoire des apprentissages ébauchés.

     

    Le théâtron mème encensé peut demeurer terra incognita

     

    car l'être humain sans se croire illusoire lui même 

     

    ne voit en toutes choses véhiculée par autrui

     

    que spectacle d'égo et de vanité,il ne voit que le véhicule mortel.

     

     

     

    On s'y iabonne en masse  quand c'est applaudi d'avance sur les médias 

     

    même sans être compris, même avec des explications erronnées, 

     

    on s'en démarque lorsque c'est dénigré

     

    par les prophètes du commerce et de la mode,

     

    vendeurs de fausse chance et porteurs de malchance.

     

    Tamatoa, l'enfant de 8 ans d'une amie divorcée

     

    me disait avant hier qu'à l'école il y avait 

     

    deux apprentis étrangleurs qui sévissaient 

     

    quand on ne les surveillait plus dans la cour de récréation.

     

    L'un s'attaquait aux filles et l'autre aux garçonnets

     

    et de là la boxe et le judo paraissaient plus urgents à pratiquer

     

    que la danse qui au fond est comme la langue d' Esope 

     

    la meilleure et la pire des choses, vu que tout est danse

     

    de guérison ou venimeuse ou de machine

     

    tandis que le karaté ça peut tuer, mais en compétition ,

     

    comme chaque coup donné pour de bon

     

    est l'occasion d'une pénalité, 

     

    il faut stopper le pied le poing sur le tissu avant le choc .

     

     

     

    On raconte qu'un jour pour devenir champion du monde

     

    un combattant s'exposa continûment à être tabassé...

     

    Le maître ou plutôt le moniteur qui nous racontait ça

     

    nous incitait à taper sur les sacs suspendus 

     

    avec la foi des coups donnés à une épouse

     

    Il criait : ''Imaginez que vous tapez

     

    sur votre femme'', quel fou ... il pensait je suppose à

     

    la sienne puisqu'ensuite il l'abandonna

     

    avec des enfants en bas âge pour un autre hémisphère.

     

     

     

    Le plus marrant c'est que parmi ses disciples

     

    au dojo c'étaient surtout des vahinés qui cotisaient

     

    et il nous conseillait à tous de ne pas bouger 

     

    comme des filles ou des danseurs, et tant pis si on défonçait

     

    côtes ou genoux, il fallait s'endurcir.

     

     

     

    Je suppose que mon poème a laissè sceptique

     

    analphabètes et connaisseurs prétendus de grands arts,

     

    ils ont décroché de toutes façons de la lecture présente.

     

    En fait il parait si vain d'éviter les malentendus

     

    tant les concentrations dans les lectures sont lacunaires.

     

    Comment  communiquer avec méthode avec des êtres humains 

     

    qui en aient le temps , et la pondération.

     

    Du coup j'ai tenté par une pitrerie

     

    de chanter sur un air joyeux de tristes vérités.

     

     

     

    Mon enfant je t'aime en dépit que tu m'aies révélé 

     

    combien l'égo se croit Divin de tout casser

     

    et de quel tunnel obscur de diable et d'ange, ou plutôt de bête

     

    est enfantée l'humanité et moi même 

     

    J' ai bu et je boirai encore ,enivré juste de visualiser

     

    la porte de cette grotte de naissance les yeux voilés

     

    par le désir, quel mystère que cette addiction 

     

    délicieuse , par delà la frustation organisée.

     

     

     

    Mais au dessus de ma tête le ciel étoilé 

     

    chuchote à mon oreille de ne pas m'accrocher 

     

    à cette identité mortelle au goût d'éternité

     

    ...Elle n'en est qu'un reflet, afin de nous informer

     

    que nous sommes semences d'astres au masculin

     

    ou d'étoiles au féminin 

     

    dans la danse cosmique de Taaroa.

     

    Cette vie provisoire n'est qu'un songe réel

     

    de douleur et de joie pour jauger nos libertés ,

     

    une école où l'on s'essaie cafard, poisson ou tortue

     

    jusqu'à trouver comment enfin se centrer

     

    dans la générosité sans fin de la forêt

     

    ou dans l'infinité des couleurs inviolées.

     

     

     

    Pinoï s'est endormi complètement maintenant sur mon épaule 

     

    et donc je peux commencer à corriger les coquilles de mon poème

     

    petit sentier pour un lecteur futur vers l'arche de Noé

     

    au moins mes études auront été utiles 

     

    à me sauver moi même, et à rencontrer dans sa sérénité

     

    la tourterelle 'Ū'UPA (Pigeon vert, Ptilinopus purpuratus purpuratus)

     

    qui vient près de ma porte picorer sans peur ni mauvaises pensées

     

    et que j'aurais plutôt dite grise, je dois y voir à moitié

     

    grise comme une journée consacrée 

     

    à l'enseignement et aux enfants dans l'humilité ,

     

    ce chemin des vertus où l'on ne s'égare jamais 

     

    C'est là que les progrès ont un sens difficile à instrumentaliser.


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  • Ce poème a été dit par Sham Rouh (Marc Olivier Bonvalot) sur sa chaine Youtube accessible via 

    https://www.youtube.com/playlist?list=PL5CnNdqz4IvwnhWRqiziUNrKSKI6nLHFz

     

     

    *

     

    Taaroa était Lumière

    Lumière d'Amour

    Lumière qui donne sa vie

    Et tous ses rayons étaient libres comme lui

    et prenaient les formes dont ils rêvaient

    Forme de père ou de mère 

    mais parfois oubliant l'unité qui fertilisait leur différence

    puis se trouvant perdus , aveugles

    ces formes tentaient de remonter à leur source

    afin que toute nouvelle étoile ou planète ait un sens.

     

    Mais dans le vide infini, certains rayons se voyaient Démiurges, Dieux créateurs.

    Construits dans la Lumière de Taaroa ils se proclamaient Taaroa

    ou son messager, ainsi apparut l'homme au milieu des arbres

    L'homme ambitieux que les oiseaux fuient

    L'homme et la femme qui se croient supérieurs à la tourterelle

    et propriétaire de la chair des vaches et des antilopes.

     

    Pour avoir entrainé par la terreur leurs tribus vers les oeuvres de mort et d'illusion

    termites et singes se virent enchainés à leurs instincts

    Les enfants se réveillaient en pleurant, nostalgiques de l'Union à Taaroa

    mais c'était là pour eux un paradis perdu n'existant que dans les rêves

    Ce que les fourmis appelaient Dieu  était un vampire à leur propre image

    et la frustration posséda des populations de bêtes presqu'aveugles

     

    Elles étaient pourtant faites de la Lumière de Taaroa

    mais en décentrant leur conscience elles avaient perdu leur félicité

    Elles étaient dans la religion des formes

    et dédaignaient de faire danser leurs formes hors des regards de leurs semblables

     

    Alors  mème riches  de terre, de technologie

    les âmes souffraient et faisaient souffrir leurs semblables 

    elles étaient en fait des graines d'étoiles 

    mais pour germer elles devaient porter en elle  Paix et Amour de Taaroa

    en dépit des guerres , des mensonges , des pièges

     

    Il ne fallait pas se tromper de règle du jeu

    Même le sens des mots Réel, Amour, Dieu était faussé par les priorités de l'égo

    Les messages venus du Ciel était aussitôt dénaturés par les perceptions des bêtes

    Le bien était partout visible mais avec l'oeil du Mal

    les montagnes verdoyantes restaient sentinelles avec leurs arbres presque tous sages

    mais les puissants dans les termitières ne lisaient plus le langage des vagues et des nuages

     

    J'étais Dominique dans ce désastre , et un rayon me dit un jour

    je suis Justice et lorsque tu entends ma voix

    N'oublie pas que c'est ton mental qui parle.

    Pourtant l'énergie de ton écoute et de la mienne à ton égard

    sont Taaroa

     

    Vois les 27 couleurs du diamant de ton incarnation

    Elles sont là pour déjouer les ombres et accueillir les anges

    Car eux par ces couleurs deviennent audibles 

    tandis que les mauvais esprits ont peur de s'y dissoudre 

    si tu les charges des vertus de Taaroa.

    Le temps de la proclamation du paradis est accessible à chaque être humain

    mais même affiché il est dédaigné par la folie des égos

    Sache gravir l'échelle de Lumière sans te retourner

    car tout être qui souhaitera la gravir trouvera lui même ta trace sur Internet

     

    Tu as cherché, et tu as vu

    que la graine , si elle veut devenir fleur , doit renoncer un temps à sa forme de graine

    et elle ensemencera la Terre avec la logique de son chemin

    Le chemin est libre au départ, mais l'erreur enferme dans des formes

    L'illusion est de croire que la félicité peut être éternelle dans les formes

    Voilà pourquoi les plaintes ne finissent jamais sous le gouvernement des égos

     

    Chaque créature voit le monde selon ses capacités

    ainsi plusieurs univers cohabitent en paix ou en guerre

    parfois visibles, parfois invisibles ou transparents

    et ce n'est pas au manguier de supplier le marchand de mangues

     

    Il y a le malheur organisé dans les armées d'insectes, de singes ou d'esprits

    Et le rayonnement au delà du temps dans le coeur de Lumière de Taaroa

    Il peut tout devenir , oiseau , vague, nuage, soleil

    Pourvu que les créatures s'abandonnent à lui

    et renoncent aux richesses des égos diaboliques et de leurs spéculations

    Le propriétaire d'esclaves est prisonnier de la souffrance du non être

    Il peut sucer le sang de mille créatures , son malheur ne cesse pas durablement

    S'il s'entête dans ses conceptions erronnées, sa vie est mort,

     sa richesse est misère, son plaisir est soif

    Evades toi en sacrifiant la jalousie que tu nourris à son égard

    Brises tes chaìnes et prend le tyran à son propre piège

    le tyran qui était en toi, il est dans ton enfant, dans ta compagne, dans tes amis

    Mais à chacun de transmuter la malédiction de l'égo

    tu ne peux manger à la place d'autrui

    tu ne peux aimer à la place de qui te hais

    deviens étoile et que ton égo trouve sa Liberté

    Dans les billions de têtes de l'Oiseau Taaroa

     


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  • Chez les machistes forcenés  on juge les femmes violées.

    On les punit car on les estime coupables de leur propre viol.

    Ces abus se font sous le couvert de la religion et de la morale. 

    Dans d'autres contrées  on trouve aussi des femmes fanatiques 

    Elles lancent des fatwas mensongères pour discréditer des hommes innocents

    Elles se liguent autour de calomnies dont elles ne vérifient pas la véracité

    Ainsi je fus présenté plusieurs fois comme une menace contre la civilisation

    par des accusations à la radio ou sur internet.

    Le pire est que les fanatiques machistes ou antimachistes

    sont généralement convaincus de leurs propres justifications.

    Rien ne sert de tenter de briser leur hypnose

    ces gens accroissent leur virulence, seul leur excès les déconsidèrent

    lorsque la population est sereine dans une société plurielle

    où chaque état d'esprit est éduqué à respecté celui de l'autre.

    Certes l'erreur existe, mais elle n'est pas le mensonge.

    La tentation existe, mais elle n'est pas la tricherie.

    Chacun est présumé innocent lorsqu'on ne peut prouver le contraire

    Hélas même des soi disants adeptes des droits humains 

    tentent de manipuler le droit et la morale sur la base de faux témoignages .

    Les vraies superstitions des gens ne sont pas toujours leurs professions de foi.

    On peut clamer être chrétien, hindou ou athée et en fait vénérer des addictions 

    mortifères pour soi et autrui et prendre en otage  les enfants.

    L'espèce humaine a distribué des ròles d'illusion par la menace des privations,

    la peur de l'ostracisme et de là , en dépit des progrès qui pourraient la libérer

    elle aggrave les circonstances d'une société absurde de contrôle.

    il y a tant d'abus, de malhonnêtetés, de vilénies d'égo et d'orgueil

    que chaque jour on accroit les textes de lois pour éviter le chaos.

    Hélas les bandits qui se voient défenseurs du peuple et de l'identité

    s'emparent des postes de préservation de la paix pour exercer leur terreur

    et la société est la proie d'une équation insoluble

    du fait que les paroles les plus clairvoyantes sont accompagnées d'actes anthropophages.

    Les identités culturelles sont alors sacralisées pour étouffer les droits individuels

    au profit de délégués élus par personne

    et qui ont instauré des tribunaux pour les moeurs.

    Cette dérive est observable chez des imposteurs de toutes couleurs de peau.

    Certains défilent contre la corruption pour masquer la leur.

    Ils s'attaquent à l'harmonie de la nature  mais  s'affichent donneurs de leçons.

    L'ignorant détient toujours les réponses définitives, ce sont ses intuitions

    tandis que le chercheur hésite et cherche encore dans la direction du dialogue.

    Mais lorsque bêtes féroces et robots ont réussi à imposer leur règle du jeu

    les disciples de l'amour et de la paix doivent se plier à leur terreur pour survivre

    et ainsi siècle après siècle singes et termites  empoisonnent l'atmosphère

    et si les tourterelles et les colibris semblent pouvoir échapper aux filets

    c'est grâce à leurs ailes et leur discrétion au dessus ou à côté des faux champs de bataille.

    Les vraies vertus et les vrais dispositifs de justice sont calomniés 

    par ceux qui ont monopolisé les tribunes en s'enveloppant dans ces drapeaux

    Il y a des exceptions mais sans réel accès aux grands médias

    car ceux ci sont au service des apparences vénérées massivement

    tellement il est plus facile de paraître que d'ètre et de devenir

    sauf à se détourner des miroirs consuméristes de  l'identité humaine 


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