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Aux temps de mon adolescence il y a cinquante ans
j'ai cru aux midinettes prétendant vivre en poésie
c'est ce qu'elles proclamaient à leurs dragueurs ou pour draguer,
quoique dans les faits cela se révèlait uniquement ostentatoire ...
Mais scintillaient les proclamations d'amour pour une vie plus vraie
mème s'il n'y avait d'enthousiasme pour la réputation, sans changer de moeurs.
Puis j'ai vu que faisaient illusion de prétendus yogas démagogues
mais je ne perdais pas l'espérance que l'apparence puisse aimanter au véridique.
Je me compromettais avec des créatures exaltées par ma jeunesse masculine .
et pris aux pièges je tentais d'exister par la morsure de rêves confus
qui m'accordaient une distance glorieuse avec l' angoisse
d'être né parmi les zombis condamnés par leurs propres orchestrations.
Je me travestissais , pour m'adapter aux mondanités de la survie
Pour moi c'était un carnaval dont il valait mieux rire que pleurer
Le sens de mes mots était difficile à percer pour les inquisiteurs
Je m'incarnais plutôt dans le réflexe de dévaluer ces prédateurs.
Au fond , je cherchais les moyens de m'évader du labyrinthe de naissance
et cette obscure aspiration de tant de galériens me transforma
en une sorte d'holograme plébiscité de la révolte aveugle de mes clones...
Enfin je vis que les ennemis de la félicité campaient en moi
depuis des générations, et pour ne pas pleurer davantage
Je me suis défendu contre eux par des couleurs toujours plus intenses
Aux temps de mon adolescence un soir à Paris,en 1967, à un étage du Quartier Latin
Jacques Brosse s'annonça à la porte de l'atelier du peintre Bernard Kagane
et nous parla d'abord d'Henri Michaux, qui ne sortait en ville disait il
que pour des séances de théàtre oriental, et il parla aussi
de Simonne Jacquemard qu'il allait me faire connaître et vivait loin de la ville
entourée d'oiseaux, de bêtes et de plantes.
Puis Bernard qui peignait seulement des corps vêtus de cuir
suspendus de plein grès à des crochets, comme pour
tatouer de joie apparente la souffrance du monde ,
Bernard m'offrit de gober une miette de buvard
imbibée d'acide lysergique, puis sortit un carton de grande taille
qu'il appelait ouija, où étaient dessinnées en gros , dans des demi cercles
les lettres majuscules de l'alphabet.
Chacun de nous deux devait poser sa main
sur le même verre retourné au milieu du carton, ce que nous fîmes .
Puis sans y poser les yeux on laissa le verre glisser vers les lettres une à une.
Un autre ami, Christian Maurel , était là pour noter les phrases obtenues
c'était une façon , disait Bernard de faire parler des esprits ...
Et je me souviens que lors de ce wi-ja en 1967, Bernard me raconta
qu'il avait interrogé quelques semaines auparavant un esprit de cette façon
avec un ami à Bora Bora, et les réponses étaient venues
en tahitien, langue que ne parlaient ni lui ni son partenaire de wi-ja sur cette île
il avait fallu trouver pour traduire une tierce personne.
Quant aux réponses à nos questions de 1967
je ne m'en souviens plus. Mais je suppose que lorsque je laissais courir
le stylo dans mes mains adolescentes, escapiste déterminé
des esprits m'inspiraient tour à tour chaos ou leur sagesse
et porté par mon écoute confuse
je tentais de m'évader de la souffrance programmée
Mais pourquoi devrais je encore m'identifier à ces plaies karmiques ?
Ne suis je pas adepuis des décennies au fond surtout Oriata
sauf pour l'Etat Civil, l'étrange étant que seul suscita une écoute
l'adolescent qui criait à travers le baillon
et non l'homme qui le renia et trouva la porte des étoiles
et tenta d'en partager l'accès, peine perdue
tant est scotchée au palais des miroirs
la foule des midinos, midinettes et dominos, dominettes
quoiqu'entichée de toute révolte abstraite et de consentement aux moeurs
Bref , quand je devins Oriata, je crus , comme l'enfant d'une célébrité
entraîner la planète à renier les cauchemars de mon adolescence
ceux que j'avais subi dans la géhenne génétique et urbaine
et ceux ceux sublimés ensuite pour habiller mon ignorance de mes cris.
pari apparemment perdu, ou pas encore gagné, puisque je serais
encastré dans un no man's land par une sorte d'ostracisme intellectuel.
Mais dans mon vécu je constaterais plutôt ètre centré
dans les cascades de Lumière, tandis que les hérauts
plébiscités par la termitière et cajolés par les médias
m'apparaissent en marge des savantes rivières et des astres.
Leur musique me lasse comme un cocktail indigeste
ayant mêlé rythmes sublimes et étendards empoisonnés.
Alors conscient de la puissance presqu'incontestée des simulacre
pourquoi ruminer encore sur mes années anciennes
si ce n'est pour éviter d'induire autrui en erreur comme moi même
en raturant mes traces, en améliorant leur sens
devant un public presqu'entièrement virtuel
j'observe avec mes yeux d'enfant de soixante cinq ans
mes convulsions d'adolescence dans les regards de millions de prisonniers.
Mais ce matin sur les rivages de Paopao, seul Taaroa
est témoin de mes sauts pour naître ailleurs que dans la dimension
où les `âmes purgent leurs peines d'égos , à quoi bon les punir davantage ?
Plutôt m'effacer dans le grand air qui accroît le relief de mon regard et du paysage.
La petite huppe vient picorer le banane et mon ambition
personnelle est seulement de m'envoler en esprit avec elle.
_____
Le texte ci dessus est né d'une tentative de réécriture de la deuxième partie (ci dessous reproduite) d'une dédicace présente pages 9 et 10 de la première version de mon livre ''La souffrance est inutile'' `publiée en 1968 aux Editions Seghers à Paris .
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Par dominiqueOriata TRON dans GRIOTERIES SUR MON TEMPS DANS LE PACIFIQUE le 17 Novembre 2015 à 05:30
Né d'un coït parfait et de femme fontaine
Noé s'était trouvé mission
de sauver les animaux de la planète Urantia, alias Gaia , ou Terre.
Pour quelle raison, apparemment il l'ignorait
en dépit que dans de pseudo textes sacrés
ces bêtes avaient été offertes par Jéhovah
aux humains pour des meshouis.
En tous cas dès l'âge de 9 mois Noa avait commencé à courir
et même à grimper, et à taper des pieds
pour danser sans le savoir tout en suivant
la courbe de son bras levé
au son de ma guitare et du tambour
qu'il avait commencé à imiter
sans réussir à le défoncer !
Cerci dit ,s'il s'agissait de sauver les animaux de la terre,
par l'exemple, Noa en était au stade poulpe
et donc se saisissait de tout objet,
stylo, couteau, assiette, balai, banane
afin de se livrer au pur instinct de destruction,
sans préjuger des risques
au point qu'il fit même tomber sur la terrasse le grand gong
à force de pousser son montant en s' appuyant au mur...
Mais le pédiatre de Papeete nous a rassuré avant hier
tout ce comportement était normal,c'était même
la conduite de beaucoup d'enfants jusqu'à l'âge de 18 mois.
Au début sa maman Nim apaisait Noa
en lui donnant le sein , à lui nouveau soleil présumé
et moi je le calmais en fredonnant mes refrains, mais bientôt
les dents lui poussèrent au point qu'il mordait le téton
en jubilant , sans pitié, alors pour l'apaiser
j'intensifiais mes bibirs, vocalises de communication intime
porteuses du Théâtron en langues diverses
et même parfois je me greffais aux résonances harmoniques
aux gazouillements et plaintes conventionnelles
de Noé par ailleurs surnommé Pinoï aux cheveux frisés .
Noé, en tahitien Noa, est actuellement endormi dans mes bras
- à ce stade si je le pose il va hurler ,il a besoin d'être bercé
et je tape mon poème d'un doigt . Je corrigerai après.
Bref pour un girafeau ou une girafette
il est normal dès la sortie de la fente de sa mère
de marcher aussitôt droit sur ses 4 pattes
.
Et pour l'oiseau, le lézard, le pangolin, le phoque
et bien d'autres créatures jugées inférieures
par le singe sapiens sapiens pour ne pas dire predator
il est apparemment normal de naître avec prudence...
Et peut être puisqu'on protège aussi loups , requins et gentils crocodiles
il est aussi normal et légitime que l'être humain
ait en toute innocence présumée
à ce point ravagé, asphyxié la planète bleue, verte et jaune....
C'est sans doute la maladie infantile
d'une espèce de diable en quête aveugle de rédemption ,
un ballon d'essai génétique voué à la poubelle
des gueules cassées, l'occasion de s'entraîner
à mieux peupler Pluton à l'étape suivante
de façon plus raisonnable et merveilleuse...
Ne faut-il pas encourager le progrès , à défaut des progrés
et respecter les choix des créatures sacralisées
par l'unanimisme des appétits
Sur ce sujet autour de nous j'entends plusieurs mères
divorcées qui argumentent avec autorité,
j'en reste coi comme avec ma famille
génitrice qui ne me pardonne pas toujours
d'être à ce point idiot ou fou et illisible
ou plutòt de ne pas lui ressembler, ce qui lui porte ombrage...
A quoi bon offenser le bon coeur des indispensables mères
en prétendant que les monstres de dessins animés
et leur bruit forcené qu'on appelle musique
dynamitent dans le mental de leurs enfants
jusqu'à la capacité d'imaginer une concentration
supérieure aux réflexes de Pavlov...
Non argumenter serait insulter leur préscience de mère
J'ironise (autant par ces temps le préciser)
pour constater n'être accepté qu'à force de me taire...
C'est quand je ne dis plus rien que je passe pour sage.
Oui j'écris, je me trahis, on peut me dénoncer
mais il faut trouver le chemin jusqu'à mes pages ,
et l'endurance est rare même chez les chercheurs subventionnés.
Par précaution j'évite l'inquisition des imbéciles quand ils sont diplomés,
Je me résigne plutôt comme à un moindre mal
à la vengeance des derniers de la classe
car il y a toujours un moment où ils me jugent
du haut de leurs contresens grammaticaux
ce qui évidemment leur ôte les moyens publics
d'être trop sévères dans leur injustice
et de m'ostraciser par trop de barrières,
je mets au moins des rieurs de mon côté
mais si j'ironise, il me faut le préciser,
car l'humour est suspect chez les prècheurs
comme une danse du ventre chez la plupart des lettrés
On le sait le bon sens est la chose la mieux partagée du monde
et du coup il en reste très peu pour chaque citoyen
et je ne fais pas ici campagne pour l'élitisme
il est notoire qu 'après l'école où les dés sont à moitié pipés
les derniers deviennent presque complètement les premiers
en monarchie , en république ou en théocratie et fourmilière ...
Après la ronde des tâtonnements pédagogiques
ne subsistent plus alors que les certitudes démagogiques
et les erreurs baptisées vérités par orgueil de race humaine .
En dehors des cérémoniaux des recrutements
on est vite entendu comme hors sujet.
Ainsi s'empètrent dans leurs pièges toutes les sociétés .
Dans certaines on s'endette à vie pour payer sa maison
Dans d'autres c'est pour la dot qu'on se ruine perpétuellement
quand ce n'est pas pour les crémations
qui doivent offrir des festins de prestige sans cesse retardés
pour que les mariages soient autorisés ,
tranche d'âge après tranche d'âge.
Mais qui suis je pour critiquer moeurs et traditions ?
Tant de vivants mortels n'hésitent pas
à marteler avec un net unanimisme
que le zombi c'est moi DomDom qui ne comprend rien au progrés
Néammoins ma musique qui trône tout en bas des hit parades
a du succès auprès de Noa mon bébé, pour le calmer.
Brusquement son visage s'apaise dans un sourire d'extase
dès que je fais sonner ma guitare, et si je chante sans m'arrêter
Pinoï danse puis s'endort à la longue
ce qui confirmera que je suis juste bon
à faire bailler les fêtards, mais qu'ils dorment donc ...
c'est ce qu'on disait jadis à Bali de la souling gambuh
le roi de Gianjar payait les musiciens puis vaquait à plus urgent
il était en ces temps ambassadeur à Paris
et devait exaucer un voeu de ses ancêtres
de faire jouer ces serviteurs même sans laisser entrer
des spectateurs dans son palais.
Bien sûr il y a ceux ceux embusqués
aux portes du temple royal cerné de murs
et qui tentent de déchiffrer le théâtre de l'humanité,
Et c'est ainsi que mon poème catalytique
s'est écrit comme coule un torrent où se baigner
et si mème les contemporains d'Oriata pour la plupart
négligèrent ses dons, et le laissèrent seul
étudier à fond le Théâtron , du rythme au sens incarné
J'avais trouvé une porte de sortie vers les étoiles
Une façon d'épargner à mon âme les malédictions de l'Histoire
et Noa nourrisson semblait aimanté par cette langue
comme si elle précédait la naissance et survivait à la Mort
et Poète sacré qui parvenait à la porter en dépit
des tribulations de l'existence incarnée,
l'ékagrata du mantra explicite fortifiera son âme.
Il yavait quand mème ceux qui soupçonnaient cet alchimie d'Eden
mais ils s'y entraìnaient peu prisonniers
des temps et des espaces sauf sur les photos
en mémoire des apprentissages ébauchés.
Le théâtron mème encensé peut demeurer terra incognita
car l'être humain sans se croire illusoire lui même
ne voit en toutes choses véhiculée par autrui
que spectacle d'égo et de vanité,il ne voit que le véhicule mortel.
On s'y iabonne en masse quand c'est applaudi d'avance sur les médias
même sans être compris, même avec des explications erronnées,
on s'en démarque lorsque c'est dénigré
par les prophètes du commerce et de la mode,
vendeurs de fausse chance et porteurs de malchance.
Tamatoa, l'enfant de 8 ans d'une amie divorcée
me disait avant hier qu'à l'école il y avait
deux apprentis étrangleurs qui sévissaient
quand on ne les surveillait plus dans la cour de récréation.
L'un s'attaquait aux filles et l'autre aux garçonnets
et de là la boxe et le judo paraissaient plus urgents à pratiquer
que la danse qui au fond est comme la langue d' Esope
la meilleure et la pire des choses, vu que tout est danse
de guérison ou venimeuse ou de machine
tandis que le karaté ça peut tuer, mais en compétition ,
comme chaque coup donné pour de bon
est l'occasion d'une pénalité,
il faut stopper le pied le poing sur le tissu avant le choc .
On raconte qu'un jour pour devenir champion du monde
un combattant s'exposa continûment à être tabassé...
Le maître ou plutôt le moniteur qui nous racontait ça
nous incitait à taper sur les sacs suspendus
avec la foi des coups donnés à une épouse
Il criait : ''Imaginez que vous tapez
sur votre femme'', quel fou ... il pensait je suppose à
la sienne puisqu'ensuite il l'abandonna
avec des enfants en bas âge pour un autre hémisphère.
Le plus marrant c'est que parmi ses disciples
au dojo c'étaient surtout des vahinés qui cotisaient
et il nous conseillait à tous de ne pas bouger
comme des filles ou des danseurs, et tant pis si on défonçait
côtes ou genoux, il fallait s'endurcir.
Je suppose que mon poème a laissè sceptique
analphabètes et connaisseurs prétendus de grands arts,
ils ont décroché de toutes façons de la lecture présente.
En fait il parait si vain d'éviter les malentendus
tant les concentrations dans les lectures sont lacunaires.
Comment communiquer avec méthode avec des êtres humains
qui en aient le temps , et la pondération.
Du coup j'ai tenté par une pitrerie
de chanter sur un air joyeux de tristes vérités.
Mon enfant je t'aime en dépit que tu m'aies révélé
combien l'égo se croit Divin de tout casser
et de quel tunnel obscur de diable et d'ange, ou plutôt de bête
est enfantée l'humanité et moi même
J' ai bu et je boirai encore ,enivré juste de visualiser
la porte de cette grotte de naissance les yeux voilés
par le désir, quel mystère que cette addiction
délicieuse , par delà la frustation organisée.
Mais au dessus de ma tête le ciel étoilé
chuchote à mon oreille de ne pas m'accrocher
à cette identité mortelle au goût d'éternité
...Elle n'en est qu'un reflet, afin de nous informer
que nous sommes semences d'astres au masculin
ou d'étoiles au féminin
dans la danse cosmique de Taaroa.
Cette vie provisoire n'est qu'un songe réel
de douleur et de joie pour jauger nos libertés ,
une école où l'on s'essaie cafard, poisson ou tortue
jusqu'à trouver comment enfin se centrer
dans la générosité sans fin de la forêt
ou dans l'infinité des couleurs inviolées.
Pinoï s'est endormi complètement maintenant sur mon épaule
et donc je peux commencer à corriger les coquilles de mon poème
petit sentier pour un lecteur futur vers l'arche de Noé
au moins mes études auront été utiles
à me sauver moi même, et à rencontrer dans sa sérénité
la tourterelle 'Ū'UPA (Pigeon vert, Ptilinopus purpuratus purpuratus)
qui vient près de ma porte picorer sans peur ni mauvaises pensées
et que j'aurais plutôt dite grise, je dois y voir à moitié
grise comme une journée consacrée
à l'enseignement et aux enfants dans l'humilité ,
ce chemin des vertus où l'on ne s'égare jamais
C'est là que les progrès ont un sens difficile à instrumentaliser.
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Ce poème a été dit par Sham Rouh (Marc Olivier Bonvalot) sur sa chaine Youtube accessible via
https://www.youtube.com/playlist?list=PL5CnNdqz4IvwnhWRqiziUNrKSKI6nLHFz
*
Taaroa était Lumière
Lumière d'Amour
Lumière qui donne sa vie
Et tous ses rayons étaient libres comme lui
et prenaient les formes dont ils rêvaient
Forme de père ou de mère
mais parfois oubliant l'unité qui fertilisait leur différence
puis se trouvant perdus , aveugles
ces formes tentaient de remonter à leur source
afin que toute nouvelle étoile ou planète ait un sens.
Mais dans le vide infini, certains rayons se voyaient Démiurges, Dieux créateurs.
Construits dans la Lumière de Taaroa ils se proclamaient Taaroa
ou son messager, ainsi apparut l'homme au milieu des arbres
L'homme ambitieux que les oiseaux fuient
L'homme et la femme qui se croient supérieurs à la tourterelle
et propriétaire de la chair des vaches et des antilopes.
Pour avoir entrainé par la terreur leurs tribus vers les oeuvres de mort et d'illusion
termites et singes se virent enchainés à leurs instincts
Les enfants se réveillaient en pleurant, nostalgiques de l'Union à Taaroa
mais c'était là pour eux un paradis perdu n'existant que dans les rêves
Ce que les fourmis appelaient Dieu était un vampire à leur propre image
et la frustration posséda des populations de bêtes presqu'aveugles
Elles étaient pourtant faites de la Lumière de Taaroa
mais en décentrant leur conscience elles avaient perdu leur félicité
Elles étaient dans la religion des formes
et dédaignaient de faire danser leurs formes hors des regards de leurs semblables
Alors mème riches de terre, de technologie
les âmes souffraient et faisaient souffrir leurs semblables
elles étaient en fait des graines d'étoiles
mais pour germer elles devaient porter en elle Paix et Amour de Taaroa
en dépit des guerres , des mensonges , des pièges
Il ne fallait pas se tromper de règle du jeu
Même le sens des mots Réel, Amour, Dieu était faussé par les priorités de l'égo
Les messages venus du Ciel était aussitôt dénaturés par les perceptions des bêtes
Le bien était partout visible mais avec l'oeil du Mal
les montagnes verdoyantes restaient sentinelles avec leurs arbres presque tous sages
mais les puissants dans les termitières ne lisaient plus le langage des vagues et des nuages
J'étais Dominique dans ce désastre , et un rayon me dit un jour
je suis Justice et lorsque tu entends ma voix
N'oublie pas que c'est ton mental qui parle.
Pourtant l'énergie de ton écoute et de la mienne à ton égard
sont Taaroa
Vois les 27 couleurs du diamant de ton incarnation
Elles sont là pour déjouer les ombres et accueillir les anges
Car eux par ces couleurs deviennent audibles
tandis que les mauvais esprits ont peur de s'y dissoudre
si tu les charges des vertus de Taaroa.
Le temps de la proclamation du paradis est accessible à chaque être humain
mais même affiché il est dédaigné par la folie des égos
Sache gravir l'échelle de Lumière sans te retourner
car tout être qui souhaitera la gravir trouvera lui même ta trace sur Internet
Tu as cherché, et tu as vu
que la graine , si elle veut devenir fleur , doit renoncer un temps à sa forme de graine
et elle ensemencera la Terre avec la logique de son chemin
Le chemin est libre au départ, mais l'erreur enferme dans des formes
L'illusion est de croire que la félicité peut être éternelle dans les formes
Voilà pourquoi les plaintes ne finissent jamais sous le gouvernement des égos
Chaque créature voit le monde selon ses capacités
ainsi plusieurs univers cohabitent en paix ou en guerre
parfois visibles, parfois invisibles ou transparents
et ce n'est pas au manguier de supplier le marchand de mangues
Il y a le malheur organisé dans les armées d'insectes, de singes ou d'esprits
Et le rayonnement au delà du temps dans le coeur de Lumière de Taaroa
Il peut tout devenir , oiseau , vague, nuage, soleil
Pourvu que les créatures s'abandonnent à lui
et renoncent aux richesses des égos diaboliques et de leurs spéculations
Le propriétaire d'esclaves est prisonnier de la souffrance du non être
Il peut sucer le sang de mille créatures , son malheur ne cesse pas durablement
S'il s'entête dans ses conceptions erronnées, sa vie est mort,
sa richesse est misère, son plaisir est soif
Evades toi en sacrifiant la jalousie que tu nourris à son égard
Brises tes chaìnes et prend le tyran à son propre piège
le tyran qui était en toi, il est dans ton enfant, dans ta compagne, dans tes amis
Mais à chacun de transmuter la malédiction de l'égo
tu ne peux manger à la place d'autrui
tu ne peux aimer à la place de qui te hais
deviens étoile et que ton égo trouve sa Liberté
Dans les billions de têtes de l'Oiseau Taaroa
votre commentaire -
Chez les machistes forcenés on juge les femmes violées.
On les punit car on les estime coupables de leur propre viol.
Ces abus se font sous le couvert de la religion et de la morale.
Dans d'autres contrées on trouve aussi des femmes fanatiques
Elles lancent des fatwas mensongères pour discréditer des hommes innocents
Elles se liguent autour de calomnies dont elles ne vérifient pas la véracité
Ainsi je fus présenté plusieurs fois comme une menace contre la civilisation
par des accusations à la radio ou sur internet.
Le pire est que les fanatiques machistes ou antimachistes
sont généralement convaincus de leurs propres justifications.
Rien ne sert de tenter de briser leur hypnose
ces gens accroissent leur virulence, seul leur excès les déconsidèrent
lorsque la population est sereine dans une société plurielle
où chaque état d'esprit est éduqué à respecté celui de l'autre.
Certes l'erreur existe, mais elle n'est pas le mensonge.
La tentation existe, mais elle n'est pas la tricherie.
Chacun est présumé innocent lorsqu'on ne peut prouver le contraire
Hélas même des soi disants adeptes des droits humains
tentent de manipuler le droit et la morale sur la base de faux témoignages .
Les vraies superstitions des gens ne sont pas toujours leurs professions de foi.
On peut clamer être chrétien, hindou ou athée et en fait vénérer des addictions
mortifères pour soi et autrui et prendre en otage les enfants.
L'espèce humaine a distribué des ròles d'illusion par la menace des privations,
la peur de l'ostracisme et de là , en dépit des progrès qui pourraient la libérer
elle aggrave les circonstances d'une société absurde de contrôle.
il y a tant d'abus, de malhonnêtetés, de vilénies d'égo et d'orgueil
que chaque jour on accroit les textes de lois pour éviter le chaos.
Hélas les bandits qui se voient défenseurs du peuple et de l'identité
s'emparent des postes de préservation de la paix pour exercer leur terreur
et la société est la proie d'une équation insoluble
du fait que les paroles les plus clairvoyantes sont accompagnées d'actes anthropophages.
Les identités culturelles sont alors sacralisées pour étouffer les droits individuels
au profit de délégués élus par personne
et qui ont instauré des tribunaux pour les moeurs.
Cette dérive est observable chez des imposteurs de toutes couleurs de peau.
Certains défilent contre la corruption pour masquer la leur.
Ils s'attaquent à l'harmonie de la nature mais s'affichent donneurs de leçons.
L'ignorant détient toujours les réponses définitives, ce sont ses intuitions
tandis que le chercheur hésite et cherche encore dans la direction du dialogue.
Mais lorsque bêtes féroces et robots ont réussi à imposer leur règle du jeu
les disciples de l'amour et de la paix doivent se plier à leur terreur pour survivre
et ainsi siècle après siècle singes et termites empoisonnent l'atmosphère
et si les tourterelles et les colibris semblent pouvoir échapper aux filets
c'est grâce à leurs ailes et leur discrétion au dessus ou à côté des faux champs de bataille.
Les vraies vertus et les vrais dispositifs de justice sont calomniés
par ceux qui ont monopolisé les tribunes en s'enveloppant dans ces drapeaux
Il y a des exceptions mais sans réel accès aux grands médias
car ceux ci sont au service des apparences vénérées massivement
tellement il est plus facile de paraître que d'ètre et de devenir
sauf à se détourner des miroirs consuméristes de l'identité humaine
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Chez les machistes forcenés on juge les femmes violées.
On les punit car on les estime coupables de leur propre viol.
Ces abus se font sous le couvert de la religion et de la morale.
Dans d'autres contrées on trouve aussi des femmes fanatiques
Elles lancent des fatwas mensongères pour discréditer des hommes innocents
Elles se liguent autour de calomnies dont elles ne vérifient pas la véracité
Ainsi je fus présenté plusieurs fois comme une menace contre la civilisation
par des accusations à la radio ou sur internet.
Le pire est que les fanatiques machistes ou antimachistes
sont généralement convaincus de leurs propres justifications.
Rien ne sert de tenter de briser leur hypnose
ces gens accroissent leur virulence, seul leur excès les déconsidèrent
lorsque la population est sereine dans une société plurielle
où chaque état d'esprit est éduqué à respecté celui de l'autre.
Certes l'erreur existe, mais elle n'est pas le mensonge.
La tentation existe, mais elle n'est pas la tricherie.
Chacun est présumé innocent lorsqu'on ne peut prouver le contraire
Hélas même des soi disants adeptes des droits humains
tentent de manipuler le droit et la morale sur la base de faux témoignages .
Les vraies superstitions des gens ne sont pas toujours leurs professions de foi.
On peut clamer être chrétien, hindou ou athée et en fait vénérer des addictions
mortifères pour soi et autrui et prendre en otage les enfants.
L'espèce humaine a distribué des ròles d'illusion par la menace des privations,
la peur de l'ostracisme et de là , en dépit des progrès qui pourraient la libérer
elle aggrave les circonstances d'une société absurde de contrôle.
il y a tant d'abus, de malhonnêtetés, de vilénies d'égo et d'orgueil
que chaque jour on accroit les textes de lois pour éviter le chaos.
Hélas les bandits qui se voient défenseurs du peuple et de l'identité
s'emparent des postes de préservation de la paix pour exercer leur terreur
et la société est la proie d'une équation insoluble
du fait que les paroles les plus clairvoyantes sont accompagnées d'actes anthropophages.
Les identités culturelles sont alors sacralisées pour étouffer les droits individuels
au profit de délégués élus par personne
et qui ont instauré des tribunaux pour les moeurs.
Cette dérive est observable chez des imposteurs de toutes couleurs de peau.
Certains défilent contre la corruption pour masquer la leur.
Ils s'attaquent à l'harmonie de la nature mais s'affichent donneurs de leçons.
L'ignorant détient toujours les réponses définitives, ce sont ses intuitions
tandis que le chercheur hésite et cherche encore dans la direction du dialogue.
Mais lorsques bêtes féroces et robots ont réussi à imposer leur règle du jeu
les disciples de l'amour et de la paix doivent se plier à leur terreur pour survivre
et ainsi siècle après siècle singes et termites empoisonnent l'atmosphère
et si les tourterelles et les colibris semblent pouvoir échapper aux filets
c'est grâce à leurs ailes et leur discrétion au dessus ou à côté des faux champs de bataille.
Les vraies vertus et les vrais dispositifs de justice sont calomniés
par ceux qui ont monopolisé les tribunes en s'enveloppant dans ces drapeaux
Il y a des exceptions mais sans réel accès aux grands médias
car ceux ci sont au service des apparences vénérées massivement
tellement il est plus facile de paraître que d'ètre et de devenir
sauf à se détourner des miroirs consuméristes de l'identité humaine
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