• opus 127

    D.O.Tron : opus 127 :  la cage des perruches ,version 2

    Ci dessous  photos des perruches , la volière a été construite derrière l'endroit où je  danse  , juste  après le bassin , c'est à  l'ermitage Abalyon ,sur l'île Formentera dont il y a aussi une photo que j'ai prise  par le hublot d'un avion . 

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    D.O.Tron : opus 127 :  la cage des perruches ,version 2

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    D.O.Tron : opus 127 :  la cage des perruches ,version 2

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    D.O.Tron : opus 127 :  la cage des perruches ,version 2

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    Je croyais être transparent comme le bleu du Ciel...

    Hélas il fallait tout prouver, tout prouver,

    tout prouver sauf l'essentiel, qui devait rester voilé 

    par les usurpateurs de la Beauté et de la Bonté,

    et finalement c'était le mensonge qui était autorisé

    du moins  au sommet de la hiérarchie des humains

    car les pins eux , offraient un refuge  

    même aux cigales  pour leurs études terrestres , en dépit de leurs tics

    et je n'étais plus un passager clandestin ...

     

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    Il était tentant  d'imaginer le congossa  des perruches

    dans la volière quand elles caquetaient dans la volière  :

    "  Nos protecteurs humains  sont sûrement  des Dieux

    omniscients, omnipotents, omniprésents"

    L'orgueil de l'enfant est ingénu,

    le chat joue avec la souris, il la tourmente... 

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    Elles étaient belles les perruches 

    arrivées exténuées sur la falaise de l'île !

     

    Elles étaient arrivées seulement  deux ,

    l'une d'elle, la femelle, était blessée

    et semblait ne plus pouvoir prendre son envol .

    Elle  trottinait près du petit bassin de l'oasis .

    Le mâle traversait en volant  le bosquet à l'entour, en tous sens

    attendant que sa compagne retrouve des forces.

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    Mon ami andalou Antonio Marin, qui était venu sculpter là

    comprit qu'il fallait protéger la perruche blessée

    Il voulut construire  une cage où pouvait tenir six hommes et six femmes debout, les bras levés

    avec un toit transparent pour éviter la pluie

    et je l'aidais avec la tenaille à fixer le grillage aux barres de fer .

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    Au milieu de la volière fut planté un arbuste  , 

    avec des nids artificiels

    de bois au parfum de genièvre

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    Bientôt le mâle revint rejoindre sa bien aimée

    El la cage fut fermée.

    A travers le grillage tout autour coulaient des graines 

    que les oiseaux amoureux picoraient.

    C'est alors qu'ils se multiplièrent ...

    Elles étaient belles les perruches !

     

    Il y en avait des bleues et des dorées 

     

    des rouges et des grises !

     

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    Leurs enfants sortaient de leurs oeufs chacun à son tour

    puis un matin décisif ils se lançaient dans les airs

    se jetaient du haut des planchettes posées sur les branches 

    et parvenaient directement à voler

    sans parachute ni hélicoptère !

    Quel était donc leur secret

    comment avait-il pu à ce point pénétrer leur chair ?

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    Au bout d'un an, Antonio, dit Toni, décida de laisser ouverte la porte 

      par laquelle il passait pour entrer nettoyer la volière.

    La moitié des perruches décida de sortir,

    mais elles restèrent stationner à l'entour.

    Certaines étaient capturées et dévorées par des oiseaux rapaces de la forêt

    La cage se révélait abri.

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    Ainsi nos corps sont des refuges pour l'âme 

    sans cesse harassée par les vents forts de la confusion ...

    Dans l'Univers Divin, la liberté est tellement accessible

    que les rêves se déchaînent pour le meilleur et le pire

    et nous nous apaisons dans la distance de nos cages thoraciques

    afin de  mieux nous orienter le jour de la sortie

    et ne plus  sacraliser nos attentes

     vêtues d'habitudes mentales !

    nous apprenons à voler par le dedans   de la chance

    avec les ailes de l' Amour

    sans  maudire le jeu exigeant du déchiffrage.

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    Nous ne sommes pas omniscients, omnipotents, omniprésents

     Nous sommes calés dans nos limites et et nos estomacs

    mais la Lumière nous incite à des fusions  Divines

    et le savoir des couleurs déborde de nos mâchoires et de nos oreilles !

     

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    Là sont les espérances de nos révoltes

    Afin que soit reçu le supramental possible

    pour une évolution de l'espèce enfin créatrice 

    délivrée  des esclavages et des convoitises ...

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    La Lumière donne le choix de l'ombre ...

    Dans l'obscurité nous pouvons aussi nous égarer

    ou nous retrouver, renaître différents, et désirer la source !

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    D'abord élançons nous sans crainte vers le haut 

    mais pour trouver la direction il nous faut tâtonner

    et la vigilance est salutaire.

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    La mémoire de nos alliés balise aussi les chemins de l'air,

    chacun est une facette du diamant transparent

    où le regard pénètre les scintillements des arc-en-ciels intimes

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     D.O.Tron : opus 127 :  la cage des perruches ,version 2

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    D.O.Tron : opus 127 :  la cage des perruches ,version 2

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    D.O.Tron : opus 127 :  la cage des perruches ,version 2

     

     

     

     

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     Ci dessus : Toni dont il est question dans ce poème , Toni  qui  a été après moi  le conjoint de Christine  à partir de 2001 ,et qui est en train de sculpter , puis  debout bras ouvert sur un rocher 

     


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    Dominique Oriata TRON en 2012 

    opus 535 : L'ETUDE ET L'INQUIETUDE

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    version 7

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    Ayant perçu le rayonnement amoureux des étoiles 

    en chantant je gravis  les rayons noirs de la nuit !

     Même les lèvres closes mon chant me conduit au refuge

    où le tyran jamais ne parviendra

    lui qui préfère la souffrance à la mort de l'égo

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    La voix qui chante en moi est pétrie de silence

    et me dit que la mort n'existe pas

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    Sur ce rivage  immaculé d'enfance et de sable infini

    le tyran un empereur de Chine sans trône ni pays

    écoutait angoissé les mauvaises nouvelles

    à la radio, j'avais peur de le voir cracher du feu et hurler

    mais il se contenait hypnotisé et il  semblait se consumer

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    Dans le jardin des géraniums rodaient aussi

    des esprits volatils peut-être jeteurs de sorts

    au milieu des parfums lancés par les feuillages

    tout près de l'océan  tellement calme cette nuit là

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    Ecoute,  l'empereur, la sagesse n'est pas

    de résonner sans fin dans le cri des vampires ...

    Ils ne pourront jamais éteindre la lumière avec leurs crocs.

    Ils sont là certes pour piéger toutes les familles d'humains

    Alors tu dois savoir  : la misère difficile à soigner

    c'est l' obsession de régner pour toi seul sur la terre !

    Ta clairvoyance est seulement de la résignation

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    Entre dans la chanson qui te consolera 

    et t'aidera à voir en face ta souffrance

    et peut être qu'il sera vaincu le dragon cannibale ...

    Alors pour mieux l'abattre aime ta femme et ton enfant

    et sans ciller porte la croix de ta naissance jusqu'à l'étoile !

     

    Et là soulage toi  du poids de tes erreurs

    et des coups  encaissés et de tout  ton malheur ...

    Oh oui je sais tu n'as appris nulle part ce chemin là, 

    c'est pour cela que je chante en dépit des obstacles

    afin de les franchir et que l'écho de ma voix 

    fasse sonner  aux oreilles de  l'enfant tracassé par ta folie

     le jour d'  espoir et  de courage  !

     

    ;

     

    Bien sûr que l'être humain a des dents comme une bête

    Aussi pour ne pas avoir à imiter les salopards

    ouvre ton coeur et tes oreilles à la chanson 

    qui fraye  le sentier où tu te sauveras 

    par l'amour en dépit de tous malentendus !

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    Et  même abandonné de tous  avec ce chant tu trouveras 

    l'âme qui est Toi même et  te guidera  joyeusement vers le ciel !

    Faut il toute une vie pour comprendre l'enfance ?

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    Sonne, sonne , piano, et toi bats la mesure , enfant

    fais tinter le triangle argenté qui scintille et t'éveille !

    Il  te donne les armes  de ta délivrance 

    alors même que la horde des animaux 

    te menace même en rêve avec ses couteaux ...

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    Ah oui je veux jeter mon destin dans le feu

    et gravir en chantant l'échelle bleue du matin

    et toi Nanihi mon amour danse encore sur mon chant 

    afin de me donner la réplique  et la preuve 

    qu'il n'aura pas été dans cette vie un soliloque !

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    AUTRES VERSIONS 

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    Ce poème et ces images sont des réminiscences d'une scène à laquelle j'ai assisté dans mon enfance à Agadir en 1954 ou 1955 . Contrairement à la vision édénique de l'oiseau du paradis récurrente dans ma vie, il s'agit d'une sorte de cauchemar, probablement  éveillé, avec sur la véranda , ma mère Yvette posant sa jambe sur mon cheval de bois . Sa jambe en effet ne pouvait plus se plier suite à un accident de vélo. Mon père Ferdinand écoute la radio et  enfant je perçois son angoisse comme de la colère. Je suis rentré précipitamment du jardin sur la plage car j'ai cru sentir un mauvais esprit roder . C'est l'époque où ma mère me fait débuter en musique, mais lorsqu'on quitta le Maroc , Ferdinand voulut m'en interdire l'étude  que je ne repris  qu' adolescent  , après avoir quitté la maison de mes parents.  Je fournis  ci dessous diverses versions de cet opus, de la plus récente à la plus ancienne. Pour lire les notes de musique ci dessous, il faut savoir que le u indique le dièse. du = do #, les majuscules indiquent l'octave inférieure, et les notes  écrites plus petites  et plus haut indiquent l'octave supérieure. Adapter à la tessiture qu'on a plutôt que de se référer au la 440. On trouvera une explication plus complète de ma notation dans l'article "Méthode catalytique d'étude musicale" aux éditions A l'ECOUTE, hors commerce sur le net. 

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    version 6

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    version 5 :

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    version 4 :

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    version 2 :

     

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    Dominique Oriata Tron à Agadir à l'époque de  la scène évoquée par cet opus , en compagnie de ses grands parents Louis et Marie Rufine Cottalord : 

    opus 535 : L'ETUDE ET L'INQUIETUDE

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      Note de Dominique Oriata Tron : Le présent  blog  http://tron.eklablog.com/ est une  continuation du blog Editions A l'écoute,  arrivé à saturation vu qu'au delà de son remplissage actuel le site Blog4ever demande de payer, or je suis endetté à cause de problèmes administratifs artificiellement créés par des fonctionnaires  pour qui mes choix de vie menaceraient la civilisation des blancs , ou leurs privilèges. Donc désormais  j'archiverai sur http ://arevareva.eklablog.com    toutes sortes de textes que j'ai aimé lire , pour les relire, et je les effacerai  sur simple demande de l'auteur. Pour des explications détaillées  de ces problèmes voire des actions solidaires , consulter d'abord  les Editions à l'écoute , hors commerce, telles qu'elles ont rayonné de novembre 2012 à janvier 2013  http://oriata.blog4ever.com/blog/index-515069.html  Pour mon blog central   ART CATALYTIQUE, cliquer sur : http://tronoriatadominique.over-blog.com/ 

       

     

     

     

     

     

     


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