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Par dominiqueOriata TRON dans GRIOTERIES DU MAROC, DES BALEARES ET DE FRANCE le 31 Janvier 2013 à 15:59
opus 127
Ci dessous photos des perruches , la volière a été construite derrière l'endroit où je danse , juste après le bassin , c'est à l'ermitage Abalyon ,sur l'île Formentera dont il y a aussi une photo que j'ai prise par le hublot d'un avion .
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Je croyais être transparent comme le bleu du Ciel...
Hélas il fallait tout prouver, tout prouver,
tout prouver sauf l'essentiel, qui devait rester voilé
par les usurpateurs de la Beauté et de la Bonté,
et finalement c'était le mensonge qui était autorisé
du moins au sommet de la hiérarchie des humains
car les pins eux , offraient un refuge
même aux cigales pour leurs études terrestres , en dépit de leurs tics
et je n'étais plus un passager clandestin ...
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Il était tentant d'imaginer le congossa des perruches
dans la volière quand elles caquetaient dans la volière :
" Nos protecteurs humains sont sûrement des Dieux
omniscients, omnipotents, omniprésents"
L'orgueil de l'enfant est ingénu,
le chat joue avec la souris, il la tourmente...
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Elles étaient belles les perruches
arrivées exténuées sur la falaise de l'île !
Elles étaient arrivées seulement deux ,
l'une d'elle, la femelle, était blessée
et semblait ne plus pouvoir prendre son envol .
Elle trottinait près du petit bassin de l'oasis .
Le mâle traversait en volant le bosquet à l'entour, en tous sens
attendant que sa compagne retrouve des forces.
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Mon ami andalou Antonio Marin, qui était venu sculpter là
comprit qu'il fallait protéger la perruche blessée
Il voulut construire une cage où pouvait tenir six hommes et six femmes debout, les bras levés
avec un toit transparent pour éviter la pluie
et je l'aidais avec la tenaille à fixer le grillage aux barres de fer .
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Au milieu de la volière fut planté un arbuste ,
avec des nids artificiels
de bois au parfum de genièvre
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Bientôt le mâle revint rejoindre sa bien aimée
El la cage fut fermée.
A travers le grillage tout autour coulaient des graines
que les oiseaux amoureux picoraient.
C'est alors qu'ils se multiplièrent ...
Elles étaient belles les perruches !
Il y en avait des bleues et des dorées
des rouges et des grises !
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Leurs enfants sortaient de leurs oeufs chacun à son tour
puis un matin décisif ils se lançaient dans les airs
se jetaient du haut des planchettes posées sur les branches
et parvenaient directement à voler
sans parachute ni hélicoptère !
Quel était donc leur secret
comment avait-il pu à ce point pénétrer leur chair ?
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Au bout d'un an, Antonio, dit Toni, décida de laisser ouverte la porte
par laquelle il passait pour entrer nettoyer la volière.
La moitié des perruches décida de sortir,
mais elles restèrent stationner à l'entour.
Certaines étaient capturées et dévorées par des oiseaux rapaces de la forêt
La cage se révélait abri.
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Ainsi nos corps sont des refuges pour l'âme
sans cesse harassée par les vents forts de la confusion ...
Dans l'Univers Divin, la liberté est tellement accessible
que les rêves se déchaînent pour le meilleur et le pire
et nous nous apaisons dans la distance de nos cages thoraciques
afin de mieux nous orienter le jour de la sortie
et ne plus sacraliser nos attentes
vêtues d'habitudes mentales !
nous apprenons à voler par le dedans de la chance
avec les ailes de l' Amour
sans maudire le jeu exigeant du déchiffrage.
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Nous ne sommes pas omniscients, omnipotents, omniprésents
Nous sommes calés dans nos limites et et nos estomacs
mais la Lumière nous incite à des fusions Divines
et le savoir des couleurs déborde de nos mâchoires et de nos oreilles !
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Là sont les espérances de nos révoltes
Afin que soit reçu le supramental possible
pour une évolution de l'espèce enfin créatrice
délivrée des esclavages et des convoitises ...
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La Lumière donne le choix de l'ombre ...
Dans l'obscurité nous pouvons aussi nous égarer
ou nous retrouver, renaître différents, et désirer la source !
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D'abord élançons nous sans crainte vers le haut
mais pour trouver la direction il nous faut tâtonner
et la vigilance est salutaire.
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La mémoire de nos alliés balise aussi les chemins de l'air,
chacun est une facette du diamant transparent
où le regard pénètre les scintillements des arc-en-ciels intimes
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Ci dessus : Toni dont il est question dans ce poème , Toni qui a été après moi le conjoint de Christine à partir de 2001 ,et qui est en train de sculpter , puis debout bras ouvert sur un rocher
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Par dominiqueOriata TRON dans GRIOTERIES DU MAROC, DES BALEARES ET DE FRANCE le 27 Janvier 2013 à 11:12
Dominique Oriata TRON en 2012
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version 7
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Ayant perçu le rayonnement amoureux des étoiles
en chantant je gravis les rayons noirs de la nuit !
Même les lèvres closes mon chant me conduit au refuge
où le tyran jamais ne parviendra
lui qui préfère la souffrance à la mort de l'égo
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La voix qui chante en moi est pétrie de silence
et me dit que la mort n'existe pas
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Sur ce rivage immaculé d'enfance et de sable infini
le tyran un empereur de Chine sans trône ni pays
écoutait angoissé les mauvaises nouvelles
à la radio, j'avais peur de le voir cracher du feu et hurler
mais il se contenait hypnotisé et il semblait se consumer
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Dans le jardin des géraniums rodaient aussi
des esprits volatils peut-être jeteurs de sorts
au milieu des parfums lancés par les feuillages
tout près de l'océan tellement calme cette nuit là
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Ecoute, l'empereur, la sagesse n'est pas
de résonner sans fin dans le cri des vampires ...
Ils ne pourront jamais éteindre la lumière avec leurs crocs.
Ils sont là certes pour piéger toutes les familles d'humains
Alors tu dois savoir : la misère difficile à soigner
c'est l' obsession de régner pour toi seul sur la terre !
Ta clairvoyance est seulement de la résignation
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Entre dans la chanson qui te consolera
et t'aidera à voir en face ta souffrance
et peut être qu'il sera vaincu le dragon cannibale ...
Alors pour mieux l'abattre aime ta femme et ton enfant
et sans ciller porte la croix de ta naissance jusqu'à l'étoile !
Et là soulage toi du poids de tes erreurs
et des coups encaissés et de tout ton malheur ...
Oh oui je sais tu n'as appris nulle part ce chemin là,
c'est pour cela que je chante en dépit des obstacles
afin de les franchir et que l'écho de ma voix
fasse sonner aux oreilles de l'enfant tracassé par ta folie
le jour d' espoir et de courage !
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Bien sûr que l'être humain a des dents comme une bête
Aussi pour ne pas avoir à imiter les salopards
ouvre ton coeur et tes oreilles à la chanson
qui fraye le sentier où tu te sauveras
par l'amour en dépit de tous malentendus !
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Et même abandonné de tous avec ce chant tu trouveras
l'âme qui est Toi même et te guidera joyeusement vers le ciel !
Faut il toute une vie pour comprendre l'enfance ?
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Sonne, sonne , piano, et toi bats la mesure , enfant
fais tinter le triangle argenté qui scintille et t'éveille !
Il te donne les armes de ta délivrance
alors même que la horde des animaux
te menace même en rêve avec ses couteaux ...
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Ah oui je veux jeter mon destin dans le feu
et gravir en chantant l'échelle bleue du matin
et toi Nanihi mon amour danse encore sur mon chant
afin de me donner la réplique et la preuve
qu'il n'aura pas été dans cette vie un soliloque !
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AUTRES VERSIONS
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Ce poème et ces images sont des réminiscences d'une scène à laquelle j'ai assisté dans mon enfance à Agadir en 1954 ou 1955 . Contrairement à la vision édénique de l'oiseau du paradis récurrente dans ma vie, il s'agit d'une sorte de cauchemar, probablement éveillé, avec sur la véranda , ma mère Yvette posant sa jambe sur mon cheval de bois . Sa jambe en effet ne pouvait plus se plier suite à un accident de vélo. Mon père Ferdinand écoute la radio et enfant je perçois son angoisse comme de la colère. Je suis rentré précipitamment du jardin sur la plage car j'ai cru sentir un mauvais esprit roder . C'est l'époque où ma mère me fait débuter en musique, mais lorsqu'on quitta le Maroc , Ferdinand voulut m'en interdire l'étude que je ne repris qu' adolescent , après avoir quitté la maison de mes parents. Je fournis ci dessous diverses versions de cet opus, de la plus récente à la plus ancienne. Pour lire les notes de musique ci dessous, il faut savoir que le u indique le dièse. du = do #, les majuscules indiquent l'octave inférieure, et les notes écrites plus petites et plus haut indiquent l'octave supérieure. Adapter à la tessiture qu'on a plutôt que de se référer au la 440. On trouvera une explication plus complète de ma notation dans l'article "Méthode catalytique d'étude musicale" aux éditions A l'ECOUTE, hors commerce sur le net.
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version 6
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version 5 :
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version 4 :
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version 2 :
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Dominique Oriata Tron à Agadir à l'époque de la scène évoquée par cet opus , en compagnie de ses grands parents Louis et Marie Rufine Cottalord :
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Note de Dominique Oriata Tron : Le présent blog http://tron.eklablog.com/ est une continuation du blog Editions A l'écoute, arrivé à saturation vu qu'au delà de son remplissage actuel le site Blog4ever demande de payer, or je suis endetté à cause de problèmes administratifs artificiellement créés par des fonctionnaires pour qui mes choix de vie menaceraient la civilisation des blancs , ou leurs privilèges. Donc désormais j'archiverai sur http ://arevareva.eklablog.com toutes sortes de textes que j'ai aimé lire , pour les relire, et je les effacerai sur simple demande de l'auteur. Pour des explications détaillées de ces problèmes voire des actions solidaires , consulter d'abord les Editions à l'écoute , hors commerce, telles qu'elles ont rayonné de novembre 2012 à janvier 2013 http://oriata.blog4ever.com/blog/index-515069.html Pour mon blog central ART CATALYTIQUE, cliquer sur : http://tronoriatadominique.over-blog.com/
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