• opus 535 : L'ETUDE ET L'INQUIETUDE

     

    Dominique Oriata TRON en 2012 

    opus 535 : L'ETUDE ET L'INQUIETUDE

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    version 7

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    Ayant perçu le rayonnement amoureux des étoiles 

    en chantant je gravis  les rayons noirs de la nuit !

     Même les lèvres closes mon chant me conduit au refuge

    où le tyran jamais ne parviendra

    lui qui préfère la souffrance à la mort de l'égo

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    La voix qui chante en moi est pétrie de silence

    et me dit que la mort n'existe pas

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    Sur ce rivage  immaculé d'enfance et de sable infini

    le tyran un empereur de Chine sans trône ni pays

    écoutait angoissé les mauvaises nouvelles

    à la radio, j'avais peur de le voir cracher du feu et hurler

    mais il se contenait hypnotisé et il  semblait se consumer

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    Dans le jardin des géraniums rodaient aussi

    des esprits volatils peut-être jeteurs de sorts

    au milieu des parfums lancés par les feuillages

    tout près de l'océan  tellement calme cette nuit là

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    Ecoute,  l'empereur, la sagesse n'est pas

    de résonner sans fin dans le cri des vampires ...

    Ils ne pourront jamais éteindre la lumière avec leurs crocs.

    Ils sont là certes pour piéger toutes les familles d'humains

    Alors tu dois savoir  : la misère difficile à soigner

    c'est l' obsession de régner pour toi seul sur la terre !

    Ta clairvoyance est seulement de la résignation

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    Entre dans la chanson qui te consolera 

    et t'aidera à voir en face ta souffrance

    et peut être qu'il sera vaincu le dragon cannibale ...

    Alors pour mieux l'abattre aime ta femme et ton enfant

    et sans ciller porte la croix de ta naissance jusqu'à l'étoile !

     

    Et là soulage toi  du poids de tes erreurs

    et des coups  encaissés et de tout  ton malheur ...

    Oh oui je sais tu n'as appris nulle part ce chemin là, 

    c'est pour cela que je chante en dépit des obstacles

    afin de les franchir et que l'écho de ma voix 

    fasse sonner  aux oreilles de  l'enfant tracassé par ta folie

     le jour d'  espoir et  de courage  !

     

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    Bien sûr que l'être humain a des dents comme une bête

    Aussi pour ne pas avoir à imiter les salopards

    ouvre ton coeur et tes oreilles à la chanson 

    qui fraye  le sentier où tu te sauveras 

    par l'amour en dépit de tous malentendus !

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    Et  même abandonné de tous  avec ce chant tu trouveras 

    l'âme qui est Toi même et  te guidera  joyeusement vers le ciel !

    Faut il toute une vie pour comprendre l'enfance ?

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    Sonne, sonne , piano, et toi bats la mesure , enfant

    fais tinter le triangle argenté qui scintille et t'éveille !

    Il  te donne les armes  de ta délivrance 

    alors même que la horde des animaux 

    te menace même en rêve avec ses couteaux ...

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    Ah oui je veux jeter mon destin dans le feu

    et gravir en chantant l'échelle bleue du matin

    et toi Nanihi mon amour danse encore sur mon chant 

    afin de me donner la réplique  et la preuve 

    qu'il n'aura pas été dans cette vie un soliloque !

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    AUTRES VERSIONS 

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    Ce poème et ces images sont des réminiscences d'une scène à laquelle j'ai assisté dans mon enfance à Agadir en 1954 ou 1955 . Contrairement à la vision édénique de l'oiseau du paradis récurrente dans ma vie, il s'agit d'une sorte de cauchemar, probablement  éveillé, avec sur la véranda , ma mère Yvette posant sa jambe sur mon cheval de bois . Sa jambe en effet ne pouvait plus se plier suite à un accident de vélo. Mon père Ferdinand écoute la radio et  enfant je perçois son angoisse comme de la colère. Je suis rentré précipitamment du jardin sur la plage car j'ai cru sentir un mauvais esprit roder . C'est l'époque où ma mère me fait débuter en musique, mais lorsqu'on quitta le Maroc , Ferdinand voulut m'en interdire l'étude  que je ne repris  qu' adolescent  , après avoir quitté la maison de mes parents.  Je fournis  ci dessous diverses versions de cet opus, de la plus récente à la plus ancienne. Pour lire les notes de musique ci dessous, il faut savoir que le u indique le dièse. du = do #, les majuscules indiquent l'octave inférieure, et les notes  écrites plus petites  et plus haut indiquent l'octave supérieure. Adapter à la tessiture qu'on a plutôt que de se référer au la 440. On trouvera une explication plus complète de ma notation dans l'article "Méthode catalytique d'étude musicale" aux éditions A l'ECOUTE, hors commerce sur le net. 

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    version 6

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    version 5 :

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    version 4 :

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    version 2 :

     

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    Dominique Oriata Tron à Agadir à l'époque de  la scène évoquée par cet opus , en compagnie de ses grands parents Louis et Marie Rufine Cottalord : 

    opus 535 : L'ETUDE ET L'INQUIETUDE

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      Note de Dominique Oriata Tron : Le présent  blog  http://tron.eklablog.com/ est une  continuation du blog Editions A l'écoute,  arrivé à saturation vu qu'au delà de son remplissage actuel le site Blog4ever demande de payer, or je suis endetté à cause de problèmes administratifs artificiellement créés par des fonctionnaires  pour qui mes choix de vie menaceraient la civilisation des blancs , ou leurs privilèges. Donc désormais  j'archiverai sur http ://arevareva.eklablog.com    toutes sortes de textes que j'ai aimé lire , pour les relire, et je les effacerai  sur simple demande de l'auteur. Pour des explications détaillées  de ces problèmes voire des actions solidaires , consulter d'abord  les Editions à l'écoute , hors commerce, telles qu'elles ont rayonné de novembre 2012 à janvier 2013  http://oriata.blog4ever.com/blog/index-515069.html  Pour mon blog central   ART CATALYTIQUE, cliquer sur : http://tronoriatadominique.over-blog.com/ 

       

     

     

     

     

     

     


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