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opus 48 : BAHUBALI
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version 2 :
(YOGUI)
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version 5
C'était un roi dépossédé par son jeune frère
Il se battit longtemps, très longtemps
Pour reconquérir son royaume.
Puis il vainquit, et il comprit
qu'il s'était battu pour une illusion
Il retourna dans la forêt
Nu, en instase, avec dans le coeur les clés
De la source de Félicité.
On érigea une statue énorme de granit
Sur la colline de Sravanabelgola.
Par hélicoptère les riches marchands jaïns de Bombay
Déversent des seaux de beurre fondu
Sur la tête de l'ascète qui avait renoncé
A toute royauté terrestre.
Ils sont là, les Vivants, perceptibles plutôt
Par le sacrifice des patentes spirituelles
Et non par le gaspillage
L'oubli du sens
Il y eut des milliers d'ascètes nus
vêtus de vent.
Devant eux les femmes se coupaient les cheveux
Ils sont là, les Vivants, perceptibles plutôt
Par le sacrifice des patentes spirituelles
Et non par le gaspillage
L'oubli du sens
Un saint anonyme passe
Devant le pouce énorme de la statue.
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version 1
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version 3
On a remarqué des analogies entre l'histoire de Bahubali et celle du roi mis en scène par Shakespeare, dans "Comme il vous plaira" .
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