• opus 497 : REVE , traduit du paou-tanpago

    La version 1 de ce poème  a été publiée dans les articles Facebook de Dominique ORIATA TRON  le  dimanche 14 août 2011 sous le titre  LA NOUVELLE MODERNITE , LE VRAI XXIème SIECLE , SI POSSIBLE. La deuxième version est très peu corrigée.

     

    opus 497 : REVE , traduit du paou-tanpago

     

     

     

     

    J' ai fait un rêve ... 

    J'ai vu le jour où la sage bonté  gagnait 

    sur toute la planète 

    Les sorciers et les chefs-bandits abandonnaient leurs accoutrements

     pour ne pas être reconnus

     

     

     

    Car nous étions maintenant des milliards de citoyens 

    à court-circuiter les banques, les féodalités

    nous avions préparé des petits jardins de légumes 

    avec des arbres fruitiers

    pour éviter qu'ils nous affament

    pour délit de  pacifique non coopération

    et c'est eux maintenant qui étaient paralysés.

    D'un bout à l'autre de la planète la situation était inversée

    C'était à eux de négocier s'ils voulaient continuer

    à nous  diriger comme un troupeau selon leurs besoins

     

     

    Le chantage  des  spéculateurs de la division prenait fin ,

    l'humanité avait trouvé son unité,

    et pourtant chaque créature était unique comme chaque arbre dans la forêt !

     

     

    Les âmes de tous les persécutés revenaient vivre dans nos chairs le témoignage de la félicité.

    Elles descendaient du Ciel sur des rayons de toutes les couleurs et la mer scintillait.

    L'humanité redécouvrait sa richesse, chaque pierre devenait précieuse.

    L'ennemi était désormais : la bête prédatrice issue de nos hérédités d'ongles et de dents,

    nos miroirs de diables cyniques mauvais conseillers.

     

    Mais  l'amie du présent et du futur 

    c'était l'inspiration pour évoluer dans la justice quotidienne,

    dans l'amour pour chaque créature, chacune à la distance souhaitée,

    dans l'humilité créatrice, dans le souffle Divin.

     

     

    Les âmes n'étaient plus tourmentées , elles étaient rassassiées !

    Elle ne pleurait plus ,notre planète bien aimée !

     

     

    Cela avait commencé  à tous les coins de tous les continents, et sur les îles,

     par les assemblées des indignés pacifiques mais constants

    distributeurs d'informations possibles à vérifier

    sur toutes les places des villes et même dans les forêts

    simplement pour dire que ça suffisait :

    on avait compris le cinéma de leurs discours hypocrites

    de leur prétentions à nous protéger des épouvantails qu'ils nous avaient créés

    de leurs ébauches d' inquisition pour arrêter le progrés !

    On ne les croyait plus sur paroles, mais au vu des faits...

     

     

    Les rapaces nous auraient bien déporté sur la lune 

    vu que les camps de rétention étaient pleins

    et là  ils n'avaient pas eu de scrupules à séparer les amoureux

    ni les mères des enfants

    vu que si on parvenait à les coincer en haute cour de justice 

    c'est le contribuable qui payait pour rembourser le frais des victimes

    (lorsqu' elles avaient pu les avancer, y consacrer des années...

    En attendant ils nous tenaient sur leur poële à frire.)

     

     

    Ils nous auraient bien déporté sur la lune 

    mais ils n'avaient pas encore pu complètement  embrouiller 

    les lois  et les informations qui surveillaient  leur sincérité!

     

     

    On avait tenté de nous disperser avec des bâtons

    au nom de prophéties sur mesure

    (usurpation d'identité par  sectes séculaires et fonctionnaires de la Culture

    identitaire, pour nous faire boire la tasse

    pour que ce soit plus confortable de se cacher, résignés

    la tête sous l'eau , avec juste une paille pour respirer ...)

     

     

    Enfin nous étions tellement nombreux désormais

    qu' on arrivait maintenant  à  rigoler 

    de leurs mises en scène historico-religieuses

    qui avaient verrouillé le progrés social,

    qui avaient submergé nos oreilles de tintamarres menaçants

    pour que l'on n'entende pas le souffle Divin

    dans la chanson du vent et de la mer

    du soleil et de l'amour libéré

    mais seulement les déclamations de leurs idoles

    avec nous prosternés devant leurs tribunes de faussaires !

     

     

    Il y avait aussi pour semer la panique

    les cris d'alarme des singes porteurs des trophées de l'économie

    Les fausses rumeurs pour faire chuter les placements boursiers

    les publicités mensongères des ministres pour aspirer

    les économies des destinées dans le tunnel de leur manche

    bref l'art, la politique et les religions réduits à l'illusionnisme 

    avec grand talent, grand style, mais on n'arrête pas le progrés

    C'était nous la nouvelle modernité.

     

     

    Soi- disant nous serions tous ruinés s'ils ne pouvaient plus 

    orchestrer par l'apartheid planétaire  la destinée de leur bétail humain

    sous la férule des chefferies de toutes races ...

    Ils avaient juste oublié une chose :

    c'est qu'ils nous avaient dejà presque ruinés,

    et qu'au bord du précipice

    on s'agrippe à celui qui nous y pousse...

    Tu nous  fais tomber ? on tombe ensemble !

    c'est tout ce que tu nous laisses à partager !

    Et là, du coup,  ils se sentaient acculés comme nous

    ils comprenaient que l'esclavage d'autrui allait les appauvrir

    et que pour rester concurrentiels, ils devaient négocier !

    Oui, il était trop tard pour rétablir l'esclavage

    Les combattants de la liberté nous avaient éduqués

    et c'est par l'exemple que  nous donnions envie de la Paix !

     

     

     

    Pendant longtemps nous avions fait semblant de coopérer

    Nous étions devenus nombreux , des milliards

    à ne plus nous inquiéter de leurs épouvantails

    à jeter dans les poubelles de l'HISTOIRE

    la culture des moeurs  qui nous divisaient

    pour grandir dans  la culture des connaissances partagées 

    venues de toutes les contrées, rayonnant  dans toutes les langues

    dans la jouissance de nous métisser, de nous compléter !

     

     

    Et voila maintenant  ceux qui avaient pétrifié le temps, 

    les chefs d'orchestre des guerres de l'âge de plomb,

    ils étaient nus et tentaient de se joindre à nos danses

    pour ne pas se faire remarquer par leurs moues amères  et sans pitié

    pour rencontrer l'amour et la chance autrement que par le portefeuille

     

     

    Au fait on ne les chassait pas comme gibier 

    on accueillait les bonnes volontés, les repentances justifiées

    on leur demandait seulement

    de faire les comptes  avec nous 

    et de partager équitablement les tâches et la prospérité 

    et de ne plus  ruiner le temps et l'espace par leurs décrets labyrinthiques

    leur police de l'amour, leurs prêches rarement concrétisées ...

     

     

    Démasquées les fausses gloires 

    Dévaluées les ivresses vampiriques !

    On ne croyait plus à leurs cauchemars, nous étions des milliards d'indignés

    Et avec internet et les téléphones portables sur toute la planète

    nous avions décidé d'arrêter d'un seul coup leur machine à décerveler

    qu'ils ouvrent les frontières s'ils veulent délocaliser !

    et que chaque citoyen de la planète accède aux mêmes droits sociaux...

     

    Au jeu de l'économie et des libertés

    ils ne pourraient plus s'enfuir avec le ballon, 

    ce n'était pas une façon de gagner

    même si avec leurs clones télévisés ils avaient failli tout enfumer...

     

    Sur le net des foules d'observateurs anonymes avaient levé les voiles 

    Pacifiquement  il devenait possible d'exhumer le véridique

    Il avait survécu aux séquestrations...

    Le vent du futur nous avait tous convertis

    à la fraternité de la  patrie cosmique retrouvée

    plus confortable que tous les luxes frelatés ,

    à la nouvelle paix, à la nouvelle prospérité,

    et à  la joie de vivre !

     

     

    Une fois si nombreux nous avions refusé de coopérer

    nos coeurs battaient du rythme de la nouvelle évolution de l'espèce

    Désormais  elle serait libre de patiemment se créer

    sans d'interminables procès et une multitude d'erreurs judiciaires !

     

     

    La planète retrouvait la santé , l'information cessait d'être truquée ...

    Les esprits libérés des chantages de l'inflation pouvaient mieux percevoir

    les sources subtiles du supramental cosmique et s'en nourrir !

     

     

    (traduit du paou-tanpago, la langue de mes rêves)

     

     

     *

    Le saut évolutif de la grenouille -1989 à Maharepa , Moorea , Polynésie Française :

     opus 497 : REVE , traduit du paou-tanpago

    *

    L'oiseau de paradis allume le feu du Phénix- 1999 à Hampi, Karnataka , Inde du Sud

    opus 497 : REVE , traduit du paou-tanpago

    *

    Mudra de la jeune pousse qui deviendra un grand arbre -2009 à Kribi ,département de l'océan, Cameroun

     

    opus 497 : REVE , traduit du paou-tanpago

     

    commentaires de la 1ère version sur Face Book : Patricia Valdin, Daniele Blatmann Mirnezami et 2 autres personnes aiment ça.

     

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