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opus 497 : REVE , traduit du paou-tanpago
Par dominiqueOriata TRON dans GRIOTERIES DU RAMEUR SUR L'OCEAN PLANETAIRE le 23 Février 2013 à 15:55La version 1 de ce poème a été publiée dans les articles Facebook de Dominique ORIATA TRON le dimanche 14 août 2011 sous le titre LA NOUVELLE MODERNITE , LE VRAI XXIème SIECLE , SI POSSIBLE. La deuxième version est très peu corrigée.
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J' ai fait un rêve ...
J'ai vu le jour où la sage bonté gagnait
sur toute la planète
Les sorciers et les chefs-bandits abandonnaient leurs accoutrements
pour ne pas être reconnus
Car nous étions maintenant des milliards de citoyens
à court-circuiter les banques, les féodalités
nous avions préparé des petits jardins de légumes
avec des arbres fruitiers
pour éviter qu'ils nous affament
pour délit de pacifique non coopération
et c'est eux maintenant qui étaient paralysés.
D'un bout à l'autre de la planète la situation était inversée
C'était à eux de négocier s'ils voulaient continuer
à nous diriger comme un troupeau selon leurs besoins
Le chantage des spéculateurs de la division prenait fin ,
l'humanité avait trouvé son unité,
et pourtant chaque créature était unique comme chaque arbre dans la forêt !
Les âmes de tous les persécutés revenaient vivre dans nos chairs le témoignage de la félicité.
Elles descendaient du Ciel sur des rayons de toutes les couleurs et la mer scintillait.
L'humanité redécouvrait sa richesse, chaque pierre devenait précieuse.
L'ennemi était désormais : la bête prédatrice issue de nos hérédités d'ongles et de dents,
nos miroirs de diables cyniques mauvais conseillers.
Mais l'amie du présent et du futur
c'était l'inspiration pour évoluer dans la justice quotidienne,
dans l'amour pour chaque créature, chacune à la distance souhaitée,
dans l'humilité créatrice, dans le souffle Divin.
Les âmes n'étaient plus tourmentées , elles étaient rassassiées !
Elle ne pleurait plus ,notre planète bien aimée !
Cela avait commencé à tous les coins de tous les continents, et sur les îles,
par les assemblées des indignés pacifiques mais constants
distributeurs d'informations possibles à vérifier
sur toutes les places des villes et même dans les forêts
simplement pour dire que ça suffisait :
on avait compris le cinéma de leurs discours hypocrites
de leur prétentions à nous protéger des épouvantails qu'ils nous avaient créés
de leurs ébauches d' inquisition pour arrêter le progrés !
On ne les croyait plus sur paroles, mais au vu des faits...
Les rapaces nous auraient bien déporté sur la lune
vu que les camps de rétention étaient pleins
et là ils n'avaient pas eu de scrupules à séparer les amoureux
ni les mères des enfants
vu que si on parvenait à les coincer en haute cour de justice
c'est le contribuable qui payait pour rembourser le frais des victimes
(lorsqu' elles avaient pu les avancer, y consacrer des années...
En attendant ils nous tenaient sur leur poële à frire.)
Ils nous auraient bien déporté sur la lune
mais ils n'avaient pas encore pu complètement embrouiller
les lois et les informations qui surveillaient leur sincérité!
On avait tenté de nous disperser avec des bâtons
au nom de prophéties sur mesure
(usurpation d'identité par sectes séculaires et fonctionnaires de la Culture
identitaire, pour nous faire boire la tasse
pour que ce soit plus confortable de se cacher, résignés
la tête sous l'eau , avec juste une paille pour respirer ...)
Enfin nous étions tellement nombreux désormais
qu' on arrivait maintenant à rigoler
de leurs mises en scène historico-religieuses
qui avaient verrouillé le progrés social,
qui avaient submergé nos oreilles de tintamarres menaçants
pour que l'on n'entende pas le souffle Divin
dans la chanson du vent et de la mer
du soleil et de l'amour libéré
mais seulement les déclamations de leurs idoles
avec nous prosternés devant leurs tribunes de faussaires !
Il y avait aussi pour semer la panique
les cris d'alarme des singes porteurs des trophées de l'économie
Les fausses rumeurs pour faire chuter les placements boursiers
les publicités mensongères des ministres pour aspirer
les économies des destinées dans le tunnel de leur manche
bref l'art, la politique et les religions réduits à l'illusionnisme
avec grand talent, grand style, mais on n'arrête pas le progrés
C'était nous la nouvelle modernité.
Soi- disant nous serions tous ruinés s'ils ne pouvaient plus
orchestrer par l'apartheid planétaire la destinée de leur bétail humain
sous la férule des chefferies de toutes races ...
Ils avaient juste oublié une chose :
c'est qu'ils nous avaient dejà presque ruinés,
et qu'au bord du précipice
on s'agrippe à celui qui nous y pousse...
Tu nous fais tomber ? on tombe ensemble !
c'est tout ce que tu nous laisses à partager !
Et là, du coup, ils se sentaient acculés comme nous
ils comprenaient que l'esclavage d'autrui allait les appauvrir
et que pour rester concurrentiels, ils devaient négocier !
Oui, il était trop tard pour rétablir l'esclavage
Les combattants de la liberté nous avaient éduqués
et c'est par l'exemple que nous donnions envie de la Paix !
Pendant longtemps nous avions fait semblant de coopérer
Nous étions devenus nombreux , des milliards
à ne plus nous inquiéter de leurs épouvantails
à jeter dans les poubelles de l'HISTOIRE
la culture des moeurs qui nous divisaient
pour grandir dans la culture des connaissances partagées
venues de toutes les contrées, rayonnant dans toutes les langues
dans la jouissance de nous métisser, de nous compléter !
Et voila maintenant ceux qui avaient pétrifié le temps,
les chefs d'orchestre des guerres de l'âge de plomb,
ils étaient nus et tentaient de se joindre à nos danses
pour ne pas se faire remarquer par leurs moues amères et sans pitié
pour rencontrer l'amour et la chance autrement que par le portefeuille
Au fait on ne les chassait pas comme gibier
on accueillait les bonnes volontés, les repentances justifiées
on leur demandait seulement
de faire les comptes avec nous
et de partager équitablement les tâches et la prospérité
et de ne plus ruiner le temps et l'espace par leurs décrets labyrinthiques
leur police de l'amour, leurs prêches rarement concrétisées ...
Démasquées les fausses gloires
Dévaluées les ivresses vampiriques !
On ne croyait plus à leurs cauchemars, nous étions des milliards d'indignés
Et avec internet et les téléphones portables sur toute la planète
nous avions décidé d'arrêter d'un seul coup leur machine à décerveler
qu'ils ouvrent les frontières s'ils veulent délocaliser !
et que chaque citoyen de la planète accède aux mêmes droits sociaux...
Au jeu de l'économie et des libertés
ils ne pourraient plus s'enfuir avec le ballon,
ce n'était pas une façon de gagner
même si avec leurs clones télévisés ils avaient failli tout enfumer...
Sur le net des foules d'observateurs anonymes avaient levé les voiles
Pacifiquement il devenait possible d'exhumer le véridique
Il avait survécu aux séquestrations...
Le vent du futur nous avait tous convertis
à la fraternité de la patrie cosmique retrouvée
plus confortable que tous les luxes frelatés ,
à la nouvelle paix, à la nouvelle prospérité,
et à la joie de vivre !
Une fois si nombreux nous avions refusé de coopérer
nos coeurs battaient du rythme de la nouvelle évolution de l'espèce
Désormais elle serait libre de patiemment se créer
sans d'interminables procès et une multitude d'erreurs judiciaires !
La planète retrouvait la santé , l'information cessait d'être truquée ...
Les esprits libérés des chantages de l'inflation pouvaient mieux percevoir
les sources subtiles du supramental cosmique et s'en nourrir !
(traduit du paou-tanpago, la langue de mes rêves)
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Le saut évolutif de la grenouille -1989 à Maharepa , Moorea , Polynésie Française :
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L'oiseau de paradis allume le feu du Phénix- 1999 à Hampi, Karnataka , Inde du Sud
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Mudra de la jeune pousse qui deviendra un grand arbre -2009 à Kribi ,département de l'océan, Cameroun
commentaires de la 1ère version sur Face Book : Patricia Valdin, Daniele Blatmann Mirnezami et 2 autres personnes aiment ça.
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