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opus 141 LA BOITE DE PANDORE
version 1:
version 3 :
Du blanc au noir tourne tourne tourne
la broyeuse céleste au coeur de la Terre
comme de l'eau dans la gorge d'un gouffre
Au bord de l'âbime quelques buissons suspendent
un peu de feuilles vertes de générosité
sans vouloir pour autant travestir le mensonge !
La boîte de Pandore est désormais impossible à fermer
Elle est trop pleine, elle a explosé ,la cruche
et sa gardienne se prostitue
en clamant son droit de propriété
sur la verdure qui retient la rosée
Le mensonge dit elle, c'est la vérité
Elle prétend aussi que ma
vérité c'est un mensonge
j'ai pourtant vu, de mes yeux vu, ses trahisons virtuelles
mais je n'ai pas voulu me fâcher
pour des baisers plus effrontés
Ce serait la loi des babouins
d'avoir les yeux ouverts pour le combat
et fermés sur le choix des armes
Adorateurs du tourbillon
accrochés aux pentes du gouffre
illusionnistes et femmes trompeuses
politiciens , barbouzes, artistes mondains
inquisiteurs, esclavagistes, tous sont
soulagés par la machine coupante
qui ne laissera guère de trace
de leurs mensonges
Adorateurs du tourbillon
ils admirent la vérité du faux
vu qu'ils en sont les grands prêtres
et réchignent à la plongée sans retour
dans l'oubli jaune et joyeux du temps
Ils tiennent à leur identité
et à leurs prestiges fragiles
Du coup les voila coincés
sans issue à contempler le gouffre
statues de sel et pierres inquiètes
une illusion les berce d'entendre le son
charmeur de la boîte à poisons
Meurent et s'effacent les mensonges
pour que survivent les menteurs
dans leurs fortifications sans issue
Dans le buisson j'entends roucouler
l'oiseau Mého qui s'est fait tout petit
La planète enveloppée de soleil
est caressée par le vent clair de l'esprit
sans maléfices ni mensonges
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